mercredi 2 septembre 2015

Fatigue et manque de jugement à Lisbonne

Dans notre premier itinéraire, on voulait garder la voiture louée de Barcelone jusqu’à Lisbonne. J’avais trouvé une voiture vraiment pas chère – c’était louche – et on l’avait réservée par Internet. Je dis que c’était louche parce que sur des sites comme Expédia, c’était trois ou quatre fois plus cher, puisque nous la rendions dans un autre pays.

Le lendemain de la réservation, j’ai reçu un courriel me disant que le prix avait été révisé et qu’on devait y ajouter plus de 300 euros (450$) en frais, plus ci, plus ça… Bref, on arrivait au même prix que ce qu’on avait vu au départ, qui était trop cher à notre goût. En fait, ce n’est pas compliqué, ça coûtait environ 700$ de plus que si on ramenait la voiture à Séville. Le choix était donc facile à faire et on a opté pour l’autobus entre l’Espagne et le Portugal. Un bus de nuit, pour sauver du temps de visite et du coup, une chambre d’hôtel.

On savait qu’on allait être fatiguée, puisqu’on arrivait un peu après 5h le lendemain matin, mais je crois qu’on avait un peu surestimé notre état. On avait à peine dormi dans le bus – ce qui s’ajoutait à la semaine complète marquée par le manque de sommeil – et quand on est arrivées au métro, on a eu droit à des portes closes.
Il a fallu attendre près d’une heure – et courir un peu partout pour avoir de la monnaie pour acheter les bons billets, car comme à Séville, on n’avait d’abord pas pris les bons.

Un transfert de métro et une petite marche plus tard et on arrivait à l’hôtel. Sans surprise, notre chambre n’était pas prête. C’est à ce moment qu’on a eu l’idée de génie d’aller tout de suite voir le château (Catelo St. Jorge), car les portes ouvraient à 9h. Il était autour de 8h. L’avenir nous dira qu’on n’avait tout simplement plus de jugement pour prendre une telle décision!

Sur la carte, on trouvait un peu bizarre qu’il n’y ait pas de route directe. Elles étaient toutes en serpentins et il semblait y avoir des escaliers entre les rues. Et non, ça ne nous a pas sonné de cloche. Le fait qu’on devait complètement lever la tête dans les airs pour apercevoir le château tout en haut de la montagne n’a pas semblé nous déranger non plus. Alors on est parties, avec notre petite carte. Et on a monté des escaliers. Et monté. Et monté encore. Oh God qu’on a monté des marches! Déjà qu’on était épuisées… Je ne voulais même pas imaginer le nombre d’étages que ça donnait!
 
Épuisées, presque arrivées, on a vu la pire chose imaginable : un as-cen-seur. Dans les rues. Valait mieux en rire qu’en pleurer.
On est finalement arrivées, accompagnées de nos cernes, aux ruines du château. Au moins, la vue d’en haut était magnifique. On avait d’ailleurs une superbe vue sur le pont qui rappelle le Golden Gate de San Francisco.
 
En quittant le château, on est tombées sur quelques paons, dont un blanc. Je n’en avais jamais vu de cette couleur! On a bien attendu qu’il se déploie, mais il est resté bien installé dans la terre. Question de bien salir son plumage blanc qui lui donnait des airs de prince…
Et pour reprendre un peu de forces, on a dévoré ces cerises en vente à la sortie du château. Les meilleures cerises que j’ai mangées de ma vie!
Puis une fois en bas, on est tombée sur un marché, tout juste à côté de notre hôtel, qui était super bien situé. De la sangria à base de porto avant dîner? Pourquoi pas! C’est ce que Jenny a fait. Je l’aurais imitée si j’aimais le porto! Mais, j’ai quand même testé les pâtisseries reconnues de l’endroit. J’en aurais mangé 12. Juste à regarder les photos et je salive encore!
 
Un des moments les plus euphorisants de cette première journée a toutefois été… notre longue sieste au retour à l’hôtel!

Et tout ça n’était qu’un avant-goût de cette superbe ville. On avait peur de ne pas avoir le temps de voir tout ce qu’on voulait à cause de notre trop longue sieste, mais non. C’était mal nous connaître! Je vous raconterai tout ça dans un prochain billet!

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