mardi 1 octobre 2013

Du coq à l’âne… ou du coati au toucan

Je suis revenue d’Amérique du Sud il y a maintenant un mois, mais j’ai évidemment encore tout plein de choses à raconter. Voici donc quelques anecdotes/faits (pertinents ou non!) en vrac :

Mon cœur s’est brisé à quelques reprises en voyant les enfants quêter, souvent pieds nus. Ils nous «attaquent» avec leurs souvenirs à vendre et c’est difficile de les ignorer. Mais on n’a pas vraiment le choix, sinon ça prendrait une valise juste pour ramener tout ça. Au resto le premier soir par contre, j’ai fait la distribution de mes pointes de pizza en trop aux enfants qui venaient me voir pour que j’achète leurs trucs. Je me sentais «un peu» moins mal…
Vous vous souvenez de mon adaptateur à 80$ acheté (ridiculement trop cher) à l’aéroport? Eh bien non seulement il n’a pas tenu le coup, mais en plus, il a fait EXPLOSER mon séchoir à cheveux au bout de 90 secondes d’utilisation. Grrrrrr. On a racheté un séchoir brésilien qui lui, a à son tour explosé l’avant-dernier jour. Si on a des cheveux laids sur les photos, blâmez ça sur les prises de courant!

Quand on passe beaucoup de temps avec la même personne, on en vient à avoir des discussions ou des questionnements totalement insignifiants. Ainsi, pour une raison inconnue, on en est venus à se demander comment on appelait une personne qui n’a pas de jambes. Une, c’est un unijambiste. Mais zéro… Quelqu’un le sait?

Le Casino de Puerto d’Iguazu est en Argentine. On a décidé d’aller y faire un tour un soir pour aller y jouer quelques pesos. Disons que ça n’a pas été un succès! Ce minuscule casino, qui est, je le répète, en Argentine, n’accepte PAS les pesos argentins dans les machines à sous. Ça prend des Reals (Brésil), des dollars américains ou des Euros. Ça ne serait pas si outrant si on avait la possibilité de se procurer sur place une de ces devises… Mais non. Le bureau de change ne veut rien savoir et il n’y a pas de guichet automatique pour en retirer. Les seules machines où ces (maudits) pesos sont acceptés, ce sont celles avec un tas de dessins avec des milliards de possibilités de combinaisons auxquelles je n’ai jamais rien compris.

Bref, on a perdu une dizaine de pesos en un rien de temps sans en retirer aucun plaisir! De plus, on s’est fait chicaner pour avoir pris une photo de nous à l’intérieur. Disons que je me suis souvenue du mot «estúpido» en espagnol et que le gardien de sécurité a eu droit à mon petit caractère!
On s’est «vengées» en prenant des tonnes de photos… dehors! 
En passant aussi souvent de l’Argentine au Brésil et vice-versa, j’ai presque rempli mon passeport, car ils étampent chaque fois!
 
Je ne sais pas c’est comment ailleurs au Brésil ou en Argentine, mais c’est incroyable le nombre de chiens errants qu’on peut croiser dans la rue ou même sur la plage…  C’est triste.

Les règles de sécurité au volant ne sont visiblement pas les mêmes qu’en Amérique. J’ai vraiment fait le saut en voyant une petite famille, papa et maman sur une moto… avec une enfant d’environ 4 ans devant. O_O  Mais c’est très normal là-bas!

Nous, on a des écureuils, eux, ils ont des coatis. Je mets ça sur le dos de la fatigue, mais je me suis vraiment dit «Ah ouin?  Alors la ville de Coaticook, c’est vraiment comme s’ils en faisaient cuire?» Je vous permets aussi de me juger ici.
Entendu au parc où on a vu les toucans et les perroquets :
«Myriam : Oh regarde! Le toucan fait le beau pour la photo!
Moi, dégoûtée : Euh non, il chie.»
M. Fruit Loops n’a pas de classe. Moi non plus avec ma réponse, d’ailleurs.
Parenthèse très «fille», j’ai découvert une nouvelle façon de faire un chignon en à peu près 12 secondes avec un beigne (merci aux chroniques modes de «Salut, bonjour!») et c’est fantastique. Que de temps sauvé!!!
Sachez qu’on ne peut malheureusement pas apporter son camion téléguidé pour jouer avec dans un avion. Déception.
Ils vendent des olives en vrac. J’avais le goût de me jeter dedans. Mais je me suis retenue.
Bon, maintenant j’ai faim pour des olives.

Ils ont des motos taxis!!! Si vous ne tenez pas trop à votre vie, ç’a quand même l’air cool

J’ai eu la chanson Copacabana dans la tête durant tout mon séjour là. Un vers d’oreille comme on dit. Je ne veux plus jamais l’entendre de ma vie!

Les règles ne sont pas du tout les mêmes lors du passage à la sécurité dans les aéroports brésiliens (vols domestiques. Pas besoin de se dévêtir, on passe même avec un manteau! Et ils ont des petits cabarets pour mettre nos boissons et notre nourriture pour les passer aux rayons X. Le monsieur de la sécurité m’a vraiment jeté un regard bizarre quand j’ai pris la peine d’enlever ma bouteille d’eau de ma sacoche. «Pas besoin», m’a-t-il dit, étonné.

L’alcool ne coûte pas très cher au Brésil. À notre sortie du match de soccer à Salvador, on pouvait avoir trois bières pour 5 Reals, ce qui équivaut à peu près à 2,25$!

Puis dans un bar à Barra, banlieue ou quartier de Rio, il y avait une promotion qui revenait à 75$ CAD pour un 40 oz de vodka et 6 Red Bulls. Ne vous inquiétez pas, on a eu l’aide de nos amis de Québec pour boire tout ça.  :) 

Mais lorsqu’on a changé de bar pour aller danser, on a payé 50$ pour deux drinks! L’entrée, juste pour les gars, était de 40$! Ouch.

Quand on est arrivées à Morro de Sao Paulo, une île à deux heures de bateau de Salvador, des gens nous attendaient sur le quai en criant «Taxi! Taxi!». Comme on ne savait pas où était notre hôtel, on a accepté. Pour réaliser que le taxi, c’était ça : 
La raison? Il n’y a aucune voiture sur cette île!!! Alors les moyens de transport sont l’âne et la brouette.
 
Si vous passez dans le coin, cette île est vraiment magnifique et elle vaut le détour. Mais prévoyez des Gravol pour le bateau, sinon vous risquez d’avoir beaucoup moins de plaisir!!!

Et vous ne pourrez pas profiter de tous ces bars improvisés dans la rue à la tombée du jour. Vous choisissez des fruits frais, une sorte d’alcool et voilà, la barmaid vous fait le cocktail le plus savoureux – et le plus traitre – de votre vie.

Cheers!