dimanche 15 décembre 2019

Avoir une toune de Carrie Underwood en permanence à Louisville


Vous savez, je suis une grande fan de Carrie Underwood. Alors quand je suis allée à Louisville, au Kentucky, j’ai eu ce passage de « Before he cheats » dans la tête.

Tout. Le. Long.

« I dug my key into the side
Of his pretty little souped-up four-wheel drive
Carved my name into his leather seats
I took a Louisville slugger to both head lights
I slashed a hole in all four tires
Maybe next time he'll think before he cheats »

Alors oui, tout ça pour dire que je suis passée par la capitale du bâton de baseball. Bon, ça ne porte pas officiellement ce titre, mais avec le méga bâton devant l’usine, c’est tout comme!
Je voulais absolument aller visiter l’usine où on fabrique ces fameux bâtons et je n’ai pas été déçue!

Voici les infos que j’ai apprises durant la visite guidée :

Chaque année, ce sont plus de 40 000 chênes blancs et érables qui servent de bûches pour les bâtons Louisville Slugger. Les arbres idéaux ont au moins… 80 ans!

Du lot, seulement 10% des bûches sont d’assez bonne qualité pour devenir des bâtons du baseball majeur. Le reste sert pour les ligues mineures, les ligues récréatives et les mini bâtons.

Les billots de bois faits à partir des chênes blancs du nord passent cinq semaines à sécher dans un four à céramique jusqu’à ce que le taux d’humidité atteigne 10 à 12%.
Au total, 1,8 million de bâtons de bois quittent l’usine chaque année, mais cela compte les mini bâtons (qu’on a d’ailleurs eu en souvenir à la fin de la visite!).

Les billots sont envoyés à coup de 5000 à 8000 à l’usine de Louisville.

Chaque jour, entre 2000 et 5000 bâtons sortent de l’usine pour le baseball professionnel et amateur et on ajoute 4000 à 5000 mini bâtons!
Les joueurs des grosses ligues commandent entre 100 et 120 bâtons par année!

Le bâton à l’extérieur est impressionnant. C’est une réplique d’un bâton commandé par nul autre que Babe Ruth dans les années 1920. Il mesure 120 pieds de haut, neuf pieds de diamètre et pèse 68 000 livres!
À Louisville, j’ai aussi assisté à une course de chevaux dans l’enceinte où se déroule le mythique Kentucky Derby!
 
 
J’ai misé, mais sur les chevaux avec des noms cool. Je n’ai pas gagné un sou!

Je suis aussi allée faire quelque chose qui me tentait depuis longtemps, soit aller garrocher des haches sur une cible!

J’ai même atteint le milieu quelques fois!
Il y a un David doré sur la rue principale. Il fait environ deux fois la taille de l’original de Michel-Ange et il est fait de styromousse! Il a simplement été peint en doré. Disons que c’est surprenant!

Pour la petite histoire, la statue originale (la copie originale en fait) a été fabriquée pour célébrer un anniversaire de la ville d’Istanbul, en Turquie. Six personnes avaient travaillé pendant six mois sur la statue et, trop lourde, elle s’est effondrée pendant son installation.

L’artiste a refait le moule et a coulé deux statues. L’une est en Turquie et l’autre, après avoir fait un détour par New York, est bien installée à Louisville!
 J’étais là pendant le Black Friday 2018. Regardez la file pour entrer au Target! C’était fou!
 
Puis je suis allée voir les installations de Jim Beam. Je n’ai pas fait la visite par manque de temps et aussi parce que ça devait beaucoup ressembler à celle des installations Jack Daniel’s, visitées au Tennessee il y a quelques années!
 
J’ai aussi fait un tour au cimetière pour voir les tombes de personnes célèbres, comme le Colonel Sanders du Poulet Frit Kentucky et Mohamed Ali!

 

mercredi 6 novembre 2019

La femme qui a vu l’ours (et Winnie the Pooh)

Ma thématique pour les deux semaines passées à Winnipeg et à Churchill? Les ours! C’est que Churchill est la capitale mondiale des ours polaires. Des gens viennent de partout dans le monde pour observer ces magnifiques bêtes dans leur habitat naturel.


Tout d’abord, saviez-vous que l’ours sur nos 2$ s’appelle Churchill? Et que ces pièces sont faites à Winnipeg? Comme quoi, toute est dans toute, comme on dit.

J’avais déjà raconté sur ce blogue – il y a genre cinq ans, alors c’est fort possible que vous ayez oublié! – que Winnie l’ourson s’appelait ainsi en l’honneur de Winnipeg. Mais comme j’ai visité une petite exposition en son honneur, voici sa véritable histoire.

Winnie est un vrai petit ours qui venait du nord de l’Ontario. Il a été l’animal de compagnie de Harry Colebourn (né en 1887, décédé en 1947) et son régiment à la fin de la Première Guerre mondiale.

L’histoire de Winnie le vrai ours commence en 1914, soit l’année du déclenchement de la guerre. Colebourn part de Winnipeg pour aller combattre en Europe. En chemin, il achète une ourse noire orpheline d’un chasseur à White River. Il la nomme Winnie en l’honneur de sa ville d’adoption, où il s’est installé en immigrant d’Angleterre.

Winnie et Harry ont traversé l’Atlantique ensemble et l’ourse est devenue la mascotte non officielle de Fort Garry Horse, un régiment cavalier de la milice canadienne, pendant le voyage.

Avant d’aller au front, Harry a offert Winnie au Zoo de Londres. Après la guerre, Colebourn a continué à rendre fréquemment visite à Winnie au zoo alors qu’il étudiait pour devenir vétérinaire. Ces visites l’ont aidé à surmonter son stress et son choc post-traumatique causés par la guerre. Il est revenu au Canada en 1920, où il est resté jusqu’à la fin de ses jours. Quant à Winnie, elle a été la coqueluche du zoo de Londres jusqu’à son décès le 12 mai 1934.
 
Pour ce qui est de la fiction et du Winnie the Pooh que l’on connaît tous, c’est le personnage de l’auteur anglais Alan Alexander Milne, qui allait souvent visiter Winnie au zoo avec son garçon, Christopher Robin Milne.

Le petit aimait tellement Winnie qu’il a renommé son ourson en peluche en son honneur et c’est ce qui a donné l’idée à son père d’inventer l’ours le plus célèbre du monde! C’est d’ailleurs en l’honneur de son fils Christopher Robin (Jean-Christophe en français) qu’il a aussi créé le personnage du même nom. Les autres ont aussi été inspirés par les jouets du petit Christopher, soit Piglet (Porcinet), Eeyore (Bourriquet), Kanga (Grand Gourou), Roo (Petit Gourou) et Tigger (Tigrou). Owl (Maître Hibou) et Rabbit (Coco Lapin) sortent de son imagination.

Aujourd’hui, une statue du vrai Winnie et son maître est exposée dans un parc pour enfants de Winnipeg!
À noter que le soldat donne le biberon à Winnie sur la statue!
Quant aux vrais ours, ma véritable raison d’être à Winnipeg – on transporte des passagers à Churchill pour leur expédition au pays des ours polaires – j’avais bien peur de ne pas en voir. J’ai fait quelques allers-retours Winnipeg-Churchill durant les deux dernières semaines d’octobre, mais contrairement aux années précédentes, on ne voyait pas d’ours dans la ville!

J’étais si découragée que j’avais réservé un vol d’une heure en hélicoptère pour ma dernière journée à Churchill. Je voulais tant voir un ours! Sauf qu'un blizzard a cloué au sol tous les hélicoptères. Merde!

J’ai tout de même pu aller au Centre d’interprétation des ours polaires pour en apprendre un peu plus sur eux, de même qu’à Cape Merry, où on peut parfois les voir. En gros, voici ce que j’ai appris sur ces magnifiques bêtes :

- Sur la terre ferme, ils perdent 2 lb par jour.

- Ils sont 30% moins qu’il y a 40 ans.

- On estime la population à 23 000 ours polaires.

- De 2005 à 2015, on estimait à 130 jours la durée du jeûne des ours. C'est de plus en plus long en raison des changements climatiques. Et après 180 jours, ça devient dangereux pour leur survie.

- La peau de l’ours polaire est noire.

- Pour aider la recherche, ils font soit un tatouage à l’intérieur de la lèvre ou encore ils mettent un genre de GPS dans leur oreille quand ils sont endormis.

- En moyenne, une ourse a de deux à trois oursons, mais le taux de mortalité est malheureusement élevé. Elle est fécondée au printemps, mais l’embryon reste en suspens et s’implante juste lorsqu’il sait que la mère est dans une tanière et qu’elle est prête à tomber enceinte. Ça peut prendre des mois!

Après deux ans, les oursons sont prêts à devenir autonomes et peuvent vivre de 25 à 30 ans.

J’ai finalement vu des ours dans leur habitat naturel à ma dernière tentative. J’étais tellement prête! Caméra, lentille 300 mm, tout! On en a aperçu au loin et j’ai tenté de les photographier… pour réaliser que j’avais oublié ma foutue carte mémoire dans l’ordinateur. Quelle conne!!!

Je m’en veux encore.

Mais bon, la maman et ses deux oursons sont venus jusqu’à nous, comme pour nous saluer. Et avec mon cell, j’ai réussi à prendre ça :

Je me reprendrai l’an prochain, peut-être!

samedi 2 novembre 2019

Mésaventure aérienne no 2693

Ça devait faire des mois que j’avais acheté mes billets pour aller voir Carrie Underwood à Ottawa, en mai. La veille, je revenais de Paris. Je serais fatiguée, mais bon, j’étais prête à me sacrifier pour ma chanteuse préférée.

Sauf que mes plans ont un peu changé. Je venais d’être embauchée comme agente de bord et ma formation – qui s’annonçait très exigeante – commençait la même date que le spectacle. Ça impliquait donc que je me tape un aller-retour à Ottawa en pleine nuit selon mon décalage horaire et que je sois sur les bancs d’école la journée même et le lendemain. C’était trop. J’ai pris la sage décision de donner mes billets à ma mère, qui est allée avec une amie.

J’ai décidé d’attendre de voir mon horaire des mois suivants pour aller la voir dans une ville américaine quelconque. Mon choix s’est finalement arrêté sur Chicago. Tant qu’à aller quelque part, aussi bien le faire dans une de mes villes préférées au monde!
C’est pendant une randonnée interminable en autobus au Pérou que j’ai tout réservé : avion, hôtel, billet de spectacle. Je partais le lundi matin, allais voir le spectacle le soir et revenais le mardi matin. Ça, c’était le plan. Évidemment, il a déraillé!

J’avais une escale à Toronto puisque j’ai choisi Porter, qui était le plus abordable. Mon vol était tôt le matin. Mais à mon arrivée à la porte d’embarquement, j’ai compris que je ne décollerais pas tout de suite. Un épais brouillard couvrait la ville de Toronto et aucun avion ne pouvait décoller ni atterrir. Ils repoussaient sans cesse le départ, en nous disant qu’on aurait une mise à jour une demi-heure plus tard. Mais c’était le statut quo. À un moment, on a eu une lueur d’espoir quand ils ont annoncé qu’ils essaieraient de faire poser deux avions à Toronto. Si ça fonctionnait, on pourrait commencer l’embarquement rapidement. Puis…

« Bon, mauvaise nouvelle, les deux avions n’ont pas été capables d’atterrir, alors ils reviennent vers Montréal. »

J’avais commencé à chercher un plan B parce que Toronto n’était qu’un arrêt pour moi et pas ma destination. Le problème, c’est que tous les vols de Porter passent par là. Alors je devais regarder pour une autre compagnie. À  un moment, l’agent a annoncé que Porter nous rembourserait si on voulait annuler notre voyage. Je me suis présentée au comptoir pour demander d’annuler mon vol aller, mais pas le retour, si c’était possible. La fille, qui semblait en formation, m’a dit que oui. Elle a annulé mon vol aller, m’a dit que je recevrais 308$, mais que je devais appeler Expedia pour avoir mon remboursement puisque c’est avec eux que j’ai acheté mon billet. Elle m'a confirmé avoir gardé mon vol du lendemain et tout noté à mon dossier.

J'ai donc quitté la zone d’embarquement et acheté un billet aller simple avec Air Canada. Mais comme je partais d’abord pour Toronto, je n’étais pas dans le bon terminal. Ça veut dire sortir de là, repasser la sécurité et passer par les douanes avant de prendre mon nouveau vol.

En embarquant dans l’avion, j’ai appelé Expédia pour mon remboursement. La fille n’était pas très gentille, mettons. En gros, elle me disait qu’ils devaient annuler mon vol au complet. Ce que je ne voulais évidemment pas. Alors elle refusait de me rembourser, contrairement à ce que m’avait promis la fille de Porter. J’étais à « boutte », je lui ai raccroché la ligne au nez.

Heureusement, ce vol s’est bien passé et je suis arrivée en fin d’après-midi à Chicago. Toutefois, j’arrivais à O’Hare et non Midway, ce qui est un peu plus loin du centre-ville. Comme j’en étais à ma septième visite à Chicago et que je commence à bien connaître le « loop », j’étais confiante de prendre le train pour me rendre à mon hôtel, même si c’était un looooong trajet d’une heure. Une chance que je n’avais pas réservé d'activité pour ma journée! Je voulais faire la visite à thématique des gangsters, mais ce sera pour une autre fois!

J’ai pris une passe de bus/métro 24h pour 10 USD, alors je suis allée au United Center en autobus. Ce trajet, je le connais bien! Après tout, je suis une fan des Blackhawks et c’est là qu’ils jouent!

Pour ce qui est du spectacle, il était excellent. C’était la septième fois que je voyais Carrie en show (trois à Ottawa, une en Floride, une à New York, une à Atlantic City et maintenant une à Chicago). Jamais été déçue!
 
Je repartais à 7h le lendemain matin. À ma sortie de l’hôtel, j’ai décidé de prendre le chemin un peu plus long parce que le plus rapide comprenait une marche d’environ 700 m et… il pleuvait à boire debout. Comme j’avais pris Porter et que mon billet « basic fare » ne me permettait même pas de bagage en cabine, je n’avais que mon petit sac à dos et évidemment pas de parapluie!

J’avais toutefois une petite crainte : celle que mes malchances se poursuivent et qu’il y ait un problème avec mon vol retour. Après tout, j’avais reçu un texto me disant qu’on m’avait déplacée sur un vol plus tard – après avoir eu la confirmation que c’était annulé. Bonjour les complications.

Au comptoir, la fille a passé mon passeport plus d’une fois et j’ai déduit par sa face que quelque chose clochait.

« Ils ont annulé ton vol au complet. »

Ah ben /$%?&*()

Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas me remettre sur le vol, mais elle a appelé à Toronto pour leur demander de le faire. Ce qui a été fait à 6h20. Mon avion décollait à 7h. C’était serré, mais possible.

Comme je n’avais presque pas dormi, je me suis couchée tout de suite dans l’avion. Je me suis fait réveiller par une annonce disant qu’on devait débarquer. Il était 7h45. Je n’avais même pas remarqué qu’on n’avait pas décollé. La raison? Le camion de dégivrage était brisé. C’était celui de Porter et ils ne pouvaient même pas en emprunter un à une autre compagnie. Celle-là, je ne l’ai pas comprise!

On a fini par partir avec deux heures de retard, j’ai raté ma correspondance à Toronto et je suis enfin arrivée chez moi à 16h au lieu de midi.
Sinon, pour ce qui est de Chicago, la ville était magnifique comme d’habitude. J’ai tout de même eu droit à un monsieur très bizarre dans le métro, qui a étalé une dizaine de photos de la Sainte Vierge et de Jésus sur le bord de la fenêtre en les embrassant avant de les placer. Il a ensuite mis une grosse croix en bois autour de son cou et a tout embrassé à nouveau en les rangeant avant de sortir…
Je suis allée souvent à Chicago, mais je n’avais jamais vu la pancarte annonçant le début de la route 66. Comme j’ai vu celle de la fin en Californie, la boucle est bouclée!

mardi 29 octobre 2019

Des murales et des pantoufles qui font le ménage


Je viens de passer deux semaines à Winnipeg pour le travail. Je faisais des allers-retours à Churchill quelques fois par semaine. Je vous parlerai de la capitale mondiale des ours polaires dans un autre blogue. Mais cette fois-ci, j’ai envie de vous présenter le Winnipeg que j’ai découvert, à ma cinquième visite dans cette ville surnommée Winterpeg et où on dit que les nuits sont longues…

Comme j’avais déjà fait le Musée des droits de l’homme et celui de la monnaie royale canadienne, j’avais envie de faire autre chose. J’avais remarqué en me promenant dans le quartier de notre hôtel qu’il y avait un tas de murales. Et je trippe pas mal sur les murales. Après quelques recherches, j’ai découvert que le West End de Winnipeg a mis en place un programme pour embellir ses murs extérieurs; le BIZ (Business improvment zone). Les résultats sont étonnants!

On a des murales qui représentent différents pays, comme celles-ci :

 
Mais aussi d’autres qui ont un lien avec le commerce qui se trouve à leurs côtés, comme ici :

Et en voici d’autres belles!
 
 
Une petite marche dans le coin du Forks m’a permis de voir une nouvelle œuvre qui est presque psychédélique!

J’ai aussi profité de mon passage – et de mes contacts d’ancienne journaliste sportive! – pour assister à un match des Blue Bombers. C’était mon quatrième match à ce magnifique stade, mais le premier en tant que spectatrice régulière. Et j’ai adoré! Heureusement, il ne faisait pas trop froid et on a eu droit à un match enlevant, qui s’est joué sur le dernier jeu de la rencontre : un placement qui a donné la victoire aux Bombers.
En plus, j’avais Alf derrière moi. Que demander de plus!
Près de notre hôtel, il y a le magasin Bianca’s, qui nous promet que « chaque visite est une aventure ». Cet endroit est difficile à décrire. Mon amie a sûrement la meilleure définition : « De quoi as-tu besoin? De l’huile à moteur? Du rouge à lèvres? Des décorations de Noël? Des outils? » C’est ce genre de magasin. Un gros bric-à-brac dans lequel on a perdu bien du temps à analyser les items! Comme une image vaut mille mots, en voici quelques-unes.

  
Et si l’envie d’essayer du linge vous prend, voici les cabines!

On est allés souper au One Great City, un resto-brasserie et j’ai adoré! Bon, j’ai de la misère à me rappeler la fin de soirée, mais l’ambiance et la bouffe étaient super.

 
Voici sûrement la photo la plus bizarre que j’ai prise de Charlot… (il est dans sa sacoche sur le banc!)
C’était dans un magasin de style « thrift store ». Normalement, je dois avouer que je ne suis vraiment pas la clientèle cible de ces magasins. Je suis plutôt celle qui fournit ses affaires quand je fais le ménage de ma garde-robe. Mais comme c’est bon pour l’environnement de récupérer et réutiliser… je me suis sacrifiée en achetant deux sacoches Michael Kors seconde main. Deux vraies aubaines!
Je suis arrivée deux jours après la méga tempête de neige qui a causé pour environ 10 millions $ de dommages dans la ville et qui a provoqué de nombreuses pannes de courant. Il ne restait plus de neige à mon arrivée, mais j’ai pu constater les dégâts avec les nombreux arbres cassés.

J'ai profité d'une de mes journées de congé pour aller voir Amaluna du Cirque du Soleil. Pas mon préféré, mais quand même très bon!


Bref, Winnipeg, j’aime bien!