lundi 22 avril 2024

Des friandises, de la slime et Charlot à New York!

Ça faisait quelques années que je n’avais pas visité New York. Et comme Charlot n’y a jamais mis les pattes, j’ai profité du fait que mon père m’a demandé de lui apporter sa voiture en Floride pour y faire un arrêt.

Ah et tant qu’à faire ce road trip, j’ai embarqué ma meilleure amie et ses filles, âgées de six ans et huit mois. Oui, on savait que ça risquait d’être rock’n’roll de faire toute cette route avec elles, mais on était prêtes!

J’ai fait imprimer une série de cartes de bingo pour la plus vieille, afin qu’elle ait quelque chose à faire sur la route. Elle devait trouver des semi-remorques, des affiches pour des « Rest Area – 1 mile », des avions, des vélos, un chien (Charlot ne comptait pas!), etc. Puis on a prévu plusieurs arrêts en chemin pour limiter le nombre d’heures de route, en plus de prévoir des activités pour l’amuser.

J’ai vu quelques différences à Times Square depuis mon dernier passage, datant de 2018. Les escaliers rouges étaient condamnés et je ne sais pas si c’est temporaire ou non, mais c’est quand même très décevant parce que ça donnait de très belles photos! Bon, j'avoue que j'ai regardé mes archives et que mes photos devant ces escaliers ont soit été prises à 4h du matin il y a 12 ans, soit je n'avais pas encore compris les techniques de base de la photo, alors je vais les garder pour moi!

La nouvelle mode semble être les « ring lights ». Je n’ai même pas demandé le prix tellement je savais que ce serait cher, mais il y a plusieurs endroits qui proposent de prendre une vidéo 360 degrés de vous avec ce bidule :

Je connaissais le magasin Hershey à Times Square, mais j’ai capoté quand j’ai vu qu’on pouvait désormais y faire notre propre méga Reese personnalisé. Ça ne m’en prenait pas plus pour être énervée comme une enfant. Si vous ne connaissez pas ma passion pour les Reese, dites-vous que ce serait fort probablement le seul aliment que j’apporterais sur une île déserte.

Il y avait une longue liste de trucs à mettre à l’intérieur de notre Reese, la très grande majorité étant des sacrilèges, selon moi, mais bon. J’y suis allée par déduction et j’ai mis des ingrédients « logiques » que j’avais déjà testés dans un « vrai » produit. Cela dit, mon amie me jugera probablement à jamais d’avoir opté pour les « potato chips ». Mais je vous jure que c’est bon!

La controverse des M&M’s

Sur notre liste de choses à voir à Times Square avec des enfants, il y avait le magasin M&M. J’avais eu vent de l’espèce de controverse du M&M mauve dans les derniers mois, qui aurait été trop « woke » pour une frange américaine. Je vais me tenir loin de la politique, mais j’ai tout de même été relativement surprise de voir ceci dans leur magasin :

On a stationné la voiture dans le quartier des comédies musicales, sachant très bien qu’on paierait le gros prix, mais en étant aussi certaines que la voiture serait en « sécurité » dans un stationnement intérieur. Mais notre sortie était coordonnée avec la fin d’une comédie musicale, si bien que plusieurs fans attendaient pour prendre une photo avec une des stars du spectacle. On n’avait aucune idée de qui il était, mais je l’ai tout de même photographié, au cas où ça vaudrait une fortune un jour! Si quelqu’un sait de qui il s’agit, n’hésitez pas à me le dire!

Je me considère tout de même comme une grande voyageuse et j’ai presque toujours réservé mes hôtels par l’entremise du site hotels.com puisque je bénéficie de nuitées gratuites après 10 nuitées. Et au cours des 15 dernières années, j’ai très rarement eu à me plaindre. Mais cette fois… Eh ciboire. Ou même « calvince », comme c’est le nouveau patois préféré de mon amie et moi.

On s’est pointées à notre hôtel du New Jersey, à une trentaine de minutes de route du centre-ville de New York, très tard lors de notre première journée du road trip. L’employé était très gentil et comme cet hôtel acceptait les chiens et que Charlot nous accompagnait, j’ai demandé au moment de l’enregistrement de nous placer loin des chiens que j’entendais japper à la réception. L’employé a évalué quelques options et nous a offert une chambre au deuxième étage.

En entrant dans cette chambre, on s’est rapidement rendu compte qu’elle était tout simplement… dégueulasse. Aucune chance qu’elle ait été nettoyée en profondeur après le dernier séjour. Et même depuis plusieurs semaines. Les preuves? On a bien pris soin de tout consigner avec des photos.

 

On est allées voir l’employé à la réception, mais ce dernier nous a simplement dit que l’hôtel était complet et nous a donné le courriel du directeur général qui était « absent pour un congrès ces jours-là ». Je lui ai envoyé un long message en expliquant l’état de la chambre, mais je n’ai jamais eu de retour.

Service à la clientèle de marde...

L'art de la slime

On a également réservé notre journée à la Sloomoo Institute, ou si vous préférez, le Musée de la slime. Un méga hit avec notre six ans!

OK, même pour les un peu plus âgées, je l’avoue. On pouvait toucher à plein de différentes slimes, donc un tas de textures, de couleurs, de tout.

On devait changer nos noms en remplaçant toutes les voyelles par « oo ». On était donc Oodoooo, Poormoolooo, Joooonoooo, Scoorloottoo et Choorloot pour l’occasion!

Cela dit, plusieurs n’ont pas compris que la lettre « y » était une voyelle… Alors on a jugé toutes les personnes avec des « y » dans leur nom. On salue donc Tooyloor, Doonny et tous les autres qu'on ac croisés qui n'ont pas compris le principe!

On pouvait ensuite choisir la texture, l’odeur et la couleur de notre slime personnalisée. Aucune idée de ce que je vais faire avec ça pour le reste de mes jours, mais j’ai quand même pris soin d’analyser toutes les odeurs et j’ai choisi celle qui sent la poire asiatique.

 
Mais tout ça, ça m'a juste confirmé à quel point je m'étais ennuyée de New York et que je devrais remettre cette destination à mon agenda rapidement!


samedi 6 janvier 2024

P'tites vites de la France

À l’été 2022, je vous ai expliqué pourquoi mon petit bébé Charlot a raté mon voyage en France, et même si ça fait presque deux ans, j'ai encore pas mal de choses à raconter sur ce périple!

Voici donc des « p’tites vites » de la France!

C’est dans le village de Saint-Cirq-Lapopie que j’ai vu cette magnifique affiche, confirmant qu’il ne se passait pas grand-chose là!

Il y a deux importants « running gags » qui sont nés dans le mobilaum (ça commence à faire longtemps, alors je vous ai mis le lien pour la référence!) et qui nous ont suivis tout au long du voyage. D’abord, notre hôte se nommait Didier et à un moment, quand il a voulu nous aider avec notre plancha (deuxième running gag, qui en gros, se résume à mon amie et moi qui refusons de dire plancha parce que c’est laid et donc qu’on a renommée planche B) a tout bonnement enlevé son chandail sous les yeux ébahis de mon amie. Malheureusement, je n’ai pas assisté à cette scène, mais mon père confirme qu’elle a été zéro subtile quant à sa surprise! (La subtilité ne fait pas partie de nos gènes, elle et moi…). Donc, depuis ce temps, toute personne « en bedaine » se nomme Didier. Pas le choix!

Chaque fois que je vais en France, je perds patience – et foi en l’humanité – en étant témoin de leurs anglicismes inutiles. Et partout.

 

C’est bien beau tout ça, mais est-ce que quelqu’un peut leur dire qu’au Québec, des gens vandalisent les pancartes d’arrêt pour les franciser?

Chaque bateau venait avec une plante. La nôtre, vu que c'était une fleur, on l'a appelée Guy. Pour Guy Lafleur. Quand on a croisé un bateau qui ne prenait pas soin de la sienne, mon amie leur a expliqué qu’ils devaient l’appeler… Jacques. 

Jacques Plante.

Ils n'ont rien compris, mais nous on a ri en maudit!

Voici donc Guy : 

Mon gros fun quand je visite un autre pays, c’est d’essayer les saveurs de chips locales. En France, je suis tombée en amour avec les chips bolognaise. Sérieux, amenez ça au Québec, PLEASE!

  

À Cahors, on cherchait un restaurant ou une épicerie ouverte un dimanche. Ç’a été un échec lamentable, mais on a quand même trouvé ce petit couple qui considérait que le lavage de leur voiture était le moment le plus romantique de leur histoire…

On parle de plus en plus de l’omniprésence du plastique, mais… est-ce qu’on peut discuter de ces frites où chaque foutue frite a son emballage?!

Et ces fraises, qui n’avaient pas besoin de ce suremballage…

On a vu plusieurs noms de vin disons douteux, mais mention honorable à celui-ci, le « vin noir du diable »!

À l’épicerie, j’ai vu des conserves d’olives (j’adore les olives vertes!) fourrées au jambon. Je me suis dit « wow, deux choses que j’aime, ça doit être génial! » Mais non. Vraiment pas. Je vous confirme que c’est vraiment très, très dégueulasse.

 

Beurk.

Toujours à Cahors, dont je vous ai parlé ici, on a vu cette maison. Non, mais qui a dessiné les trous pour les fenêtres?! C’est inacceptable!

 

On a exploré les petits villages à pied et dans celui-ci, mon amie voulait voir ce qui se cachait dans ce tunnel.

Comme je tenais à nos vies, j’ai refusé. Pour vous donner une idée, ça, c’était de l’autre côté.

À part nous mener dans un film d’horreur, je ne vois absolument pas où on aurait pu aller en entrant dans ledit tunnel!

Cette pancarte « Attention au chien » a l’air de sortir de Walt Disney. Pas sûre que les gens vont le craindre…

J’ai vraiment ri quand mon amie a lu « Chéniste Bernard Atger » au lieu de voir que le nom complétait le « É » du mot « ébéniste »…

En cherchant une épicerie à Cahors un dimanche où tout était fermé, on s’est retrouvées dans un genre de bar douteux où le but était de miser sur à peu près tout.

On était les seules femmes et les seules touristes de la place. Disons qu'on n'est pas restées longtemps!

jeudi 26 octobre 2023

Soupe froide, drapeaux ukrainiens et avarice de vin

Lors de mon récent voyage, il était prévu que je commence et termine par Vilnius, la capitale de la Lituanie. Ma première journée a été un peu gâchée par mon manque de planification pour le travail, alors je me suis levée tard et j’ai dû travailler plusieurs heures avant de pouvoir sortir de l’hôtel, si bien que j’ai pu aller dans le Vieux-Vilnius une fois le soleil couché.

 
C’est là où j’ai croisé pour la première fois une statue avec un foulard vert. Ça m’a intriguée et j’ai fait une petite recherche. J’ai découvert que c’était un genre de stunt, le foulard vert se voulant une alerte pour nous rappeler les changements climatiques.

J’ai trouvé un petit resto où j’ai pu finir de travailler et déguster des plats traditionnels. J’ai d’abord pris la soupe Šaltibarščiai, soit « soupe froide aux betteraves ».

J’ai adoré la soupe Borsh en Russie il y a quelques années, alors je me suis dit que ce serait très bon. Par contre, celle de Lituanie est froide et même si ce n’était pas mauvais, je dois admettre que je ne l’ai pas terminée.

J’ai peut-être compris pourquoi quelque temps après mon retour en faisant la recherche pour ce blogue. C’est là que j’ai découvert qu’un des ingrédients est… le lait fermenté.

Ce qui est drôle, c’est que c’est servi avec une brochette de pommes de terre!

C’est aussi dans ce resto que j’ai découvert à quel point on n’a pas la même définition qu’eux d’un « verre de vin ». J’ai appris plus tard qu’un verre en Lituanie, c’est 100 ml, soit 3,38 oz, contrairement à nos 5 ou 6 oz traditionnelles au Québec.

J’ai quand même trouvé comique leur façon de nous demander de ne rien jeter dans la cuvette des toilettes…

Ça m’a tout de même permis de tester mon nouveau téléphone cellulaire qui se vantait d’être extraordinaire avec les paysages de nuit…

C’est mon troisième voyage en Europe depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, mais mon premier dans un pays qui se trouve si près de ce conflit. Il y a tellement de manifestations pro-Ukraine en Lituanie, c’est beau à voir. J’ai arrêté de compter le nombre de drapeaux ukrainiens dans la ville.

 

 

Mais ça ne se limite pas à ça. Certains sont beaucoup plus explicites :                  

     

Tout comme à Kaunas, il y a quelques belles murales à Vilnius.

 

Je suis montée dans le clocher de la basilique et disons qu’il ne faut pas être claustrophobe ni avoir le vertige pour se rendre tout en haut!

 

Comme j’ai fait deux mini séjours à Vilnius, j’ai logé à deux différents hôtels. Le premier était le Comfort Hotel LT - Rock 'n' Roll Vilnius, vraiment cool avec une thématique à la Hard Rock Café. Dans ma chambre, j’avais cette immense murale. Sauf que je ne sais toujours pas avec qui j’ai dormi, alors si vous le savez, dites-le-moi!

  

Mais il y avait aussi tout plein de références ou d’allusions à la musique, de même que des petites blagues un peu partout, comme celle-ci :

Et le deuxième, Urbihop Hotel, était tout juste à côté d’un aréna où je suis allée voir un match de hockey. Bon, je l’avoue, je n’ai assisté qu’à une demi-période, surtout après avoir compris que c’était l’équivalent de la LNAH au Québec, mais j’ai quand même eu le temps de réaliser qu’il y avait un Québécois au sein de cette équipe!

J’ai encore plusieurs choses à vous raconter sur Vilnius, mais ce sera dans un prochain blogue!