dimanche 18 février 2018

La crème glacée a son musée... oui, oui!

Qui n’aime pas la crème glacée? Si la réponse est non, eh bien… je ne comprends pas le but de votre existence. Mais je vais vous laisser une chance. Peut-être que ce blogue vous fera changer d’idée!

Pourquoi je parle de crème glacée? Parce qu’on et allées visiter le Musée de la crème glacée à Miami, mon amie et moi en fin de semaine. Ouais, un autre petit voyage, je ne me plains pas de mon horaire chargé!

Ce musée, il n’est pas seulement fait pour les amateurs de crème glacée. En fait, c’est plus une version adulte d’un musée pour enfants! Des jeux, des couleurs, des desserts glacés, bref, on laisse l’enfant qui sommeille en nous s’amuser pendant une bonne heure!
Si cette activité vous intéresse, sachez qu’il faut absolument acheter les billets à l’avance. Ils sont souvent tous vendus jusqu’à deux semaines à l’avance. C’est assez coûteux, 38 USD, mais ça vaut la peine. Il faut arriver à l’heure de notre réservation, car il y a vraiment un nombre limité de personnes sur place en même temps.

Quand on arrive, il y a une tonne d’informations sur la crème glacée. Mais personne – à part moi bien sûr – ne les lit, parce que le but est beaucoup plus de s’amuser que de s’informer. Mais puisque je trouvais ça intéressant, voici ce que j’ai eu le temps «d’apprendre».


La première recette écrite de crème glacée remonte à 1665. Elle a été créée par Lady Anne Franshawe, une «memorist» anglaise. Selon mes recherches, une memorist est quelqu’un qui a une mémoire prodigieuse, mais faudrait me préciser si vous savez ce que c’est et que je suis dans le champ!. Les ingrédients qui font la clé de son succès sont l’eau de fleur, les oranges et d’ambre gris (ça, c’est dégueulasse, c’est en gros du vomi de baleine).

La crème glacée est arrivée en Amérique dans les années 1700 et c’était plutôt les gens de la noblesse et les riches.

En 1860, deux des premières compagnies de crème glacée américaines, Bessetts et Breyers font la livraison à cheval, dans les environs de Philadelphie.

C’est en 1893 que la cuillère à crème glacée a été inventée, par Alfred Cralle. Il est ainsi devenu l’un des premiers Afro-Américains à détenir un brevet en solo de l’histoire.

En 1843, Nancy Johnson invente la première machine à crème glacée, ce qui facilite sa commercialisation. Merci, Nancy.

Le cornet de crème glacée prend vie lors de l’Exposition universelle de 1904, à St. Louis, alors qu’un gaufrier et une machine à crème glacée unissent leurs forces. Bien entendu, le succès est instantané et une décennie plus tard, les Américains consomment 100 millions de cornets par année. Aujourd’hui? C’est plus de 2 milliards annuellement!

Dans les années 1920, Harry Burt se tanne de voir les gens avoir de la difficulté à manger leur eskimo pie (un genre de fudge à la vanille enrobé de chocolat), alors il a l’idée d’y insérer un bâton pour qu’on puisse le tenir. Il crée ensuite sa compagnie; Good Humor.

Il y a environ 80 000 restos de crème glacée et de yogourt glacé aux États-Unis.

Voilà pour la première partie d’informations, entrons maintenant dans le musée! La première étape, c’est la piscine de sprinkles, vous savez les petits bonbons en minuscules cylindres multicolores dans lesquels on trempe le cornet? Eh bien on patauge dedans.

 
On a deux minutes top chrono pour le faire, mais c’est le fun! Seul problème, vous allez en trouver dans vos poches et dans vos vêtements pour le reste de la journée – vous auriez dû voir le plancher de notre hôtel quand on s’est changées le soir!

Ensuite, la vraie visite commence. Le musée est fait de pièces compartimentées. Quand on sort d’une, on ne peut reculer et y retourner. C’est vraiment la place idéale pour prendre des photos cool. D’ailleurs, ils nous encouragent à en publier sur différents réseaux sociaux. Ça fait partie de l’expérience.

Il y a la pièce aux cornets géants, où l’on doit danser :
Celle aux palmiers roses où on peut imiter Miley Cyrus dans Wrecking Ball en se balançant sur une cerise géante ou encore se balancer sur une banane géante. (la prochaine photo n'est pas de moi)

Ensuite, il y a la caverne de noix de coco roses illuminées.


Ah et tout au long, on reçoit des friandises glacées, de la crème glacée molle avec de la crème fouettée rose, une banane gelée enrobée de chocolat, des mochis (une pâte de riz gluant remplie de crème glacée, un truc japonais), de la crème glacée fondue qui goûte le lait frappé aka le paradis, etc.

Ensuite, petit quiz. La crème glacée napolitaine est inspirée du drapeau de quel pays? L’Italie Parce que l’originale était avec de la crème glacée aux pistaches (qui est verte), à la vanille et aux cerises rouges.

Pendant quelle saison la crème glacée est-elle la plus populaire au Canada? … L’hiver!

Une étude japonaise a conclu que les gens qui mangent de la crème glacée le ________ sont plus alertes et moins irrités mentalement que ceux qui ne l’ont pas fait. La réponse? Le matin!

En quelle année a été publiée la première recette de crème glacée frite en Amérique? En 1886, par Mme Rorer dans son livre Philadelphia Cook Book.
 On peut faire des châteaux de sable rose, des concours de sculptures de bonbons géants et enfin des jeux sur le toit, que ce soit le shuffle board – rose – ou le hola hoop.

 
 
Vraiment, c’est un 38 dollars bien investi, parce qu’on a vraiment eu du fun!

vendredi 9 février 2018

P’tites vites du Japon

Bon, je sais, ça va faire bientôt deux ans que je suis revenue du Japon. D’ailleurs, je ne sais pas où est passé le temps. Le temps et ma vie, en fait. Tout ça pour dire que j’avais gardé plusieurs photos pour faire une rafale de «p’tites vites» du Japon et que je ne les avais jamais publiées.

Alors, comme on dit… Mieux vaut tard que jamais, non?

J’ai souvent répété que le peuple japonais était le plus respectueux qui m’ait été donné de rencontrer. Respect dans tout. La politesse, les règlements, etc. Un autre bon exemple pour le démontrer, ce sont tous les épiceries et magasins de type «Dollarama» qui ont l’équivalent d’une vente trottoir en permanence, et ce, sans aucune surveillance! Le vol à l’étalage ne semble pas très populaire là-bas. Je ne pense pas qu’on pourrait avoir de tels présentoirs extérieurs chez nous. On n’a qu’à penser à la cohue que causent les ventes du vendredi fou aux États-Unis pour se faire une petite idée…

Les Japonaises sont très fortes sur le Photoshop. Elles veulent arrondir leurs yeux, avoir plus de formes, etc. Je dis ça, mais en fait, je me fis pas mal juste à l’arcade où on s’est retrouvées à Tokyo. Une section de l’arcade est réservée aux filles et on y retrouve un tas de photobooths. Jusque-là, rien de bien extraordinaire. Mais c’est quand on commence à se modifier la face et ajouter des effets qu’on comprend la folie. On s’est amusées et quand on a imprimé les photos, on avait peine à se reconnaître! C’était nous, mais en «pitounes»!


 
Il y a de la bouffe de rue un peu partout et une chose qui est très populaire et qu’on voyait partout, c’était les bananes trempées dans le chocolat. Mon Dieu que ç’avait l’air bon! Après avoir salivé pendant quelques jours en les voyant, on s’est décidées et on en a acheté. On a croqué dedans et… beurk! Quelle déception! Ça goûtait le chocolat pâteux qu’on aurait fait fondre trop longtemps dans le micro-ondes. Un gros fail!


Il y a une section de Tokyo où on retrouve une grande concentration de compagnies dont la spécialité est… la reproduction de bouffe en plastique. C’est que dans presque tous les restaurants, on retrouve des démonstrations des plats. Nouilles, crème glacée, viande, peu importe!


 Leurs édifices sont faciles à reconnaître, disons…


 
Les Japonais sont tout aussi accros à leur cellulaire que nous. Ça ne parlait pas fort dans le métro!


Ce n’est pas parce qu’on va dans un McDo qu’on est nécessairement en terrain connu…

 
J’avais envie de leur faire part d’une invention révolutionnaire : la cuillère. Je pense qu’ils ne connaissent pas ça. Parce que tous les matins, je me suis battue avec un petit bâton de popsicle pour étendre mon beurre et ma confiture sur mon pain.

On a remarqué que la mode était aux chandails avec des écrits en français ou en anglais. Des trucs que la plupart des gens ne doivent pas comprendre. Du moins c’est ce que je me suis dit en voyant des slogans comme «pays frais».


C’est la plus belle carte de métro que j’ai vue de ma vie!


Ah et aussi les wagons de métro les plus chics qui soient.


Je ne me souviens pas du nom, mais il y a des petites hôtesses qui se tiennent à l’extérieur des restaurants et elles sont vêtues comme des servantes. Ça attire, ç’a l’air…

 En terminant, voici une de mes photos préférées de Kyoto; un beau ciel après le déluge!