mercredi 31 décembre 2014

De l'art, parfois beau... parfois douteux!

Si on enlève les journées de voyagement, je ne suis partie que deux jours. On dirait que j’ai été au Texas une grosse semaine tellement j’ai fait des trucs!

Comme vous le savez probablement maintenant, j’aime bien faire une visite guidée de la ville où je mets les pieds pour la première fois. Ça me permet de «spotter» des choses que je veux voir par la suite si je reste longtemps, ou ça me permet de faire un tour rapide si je suis pressée.

C’est ce que j’ai fait à Dallas. Comme je l’ai écrit dans un blogue précédent, c’est vraiment une ville intéressante. L’aspect culturel est dominant et il est clair que je vais y retourner un jour pour les musées et les spectacles. Et aussi pour voir les Stars et les Mavericks, qui ne jouaient pas lors de mon passage. Je suis tout de même allée voir le American Airlines Center, qui est superbe. Il y a l’air d’avoir pas mal d’action autour!
L’origine du nom de la ville serait liée… à un nom de famille laid du président de l’époque. En fait, on avait déjà donné le nom du président américain à une autre ville – je n’ai pas entendu, mais je me dis que ça peut être Washington! – et lors de la fondation de Dallas, le président se nommait James K. Polk. La population ne voulait pas habiter à Polk. Ils ont donc fait un concours ou un genre de sondage et quelqu’un a sorti l’idée de prendre le nom du vice-président, George Mifflin Dallas. Voilà pour la portion histoire!

Comme son surnom est «Big D», on retrouve plusieurs de ces installations dans la ville. Le but est de se placer au milieu, d’être le «i» et évidemment de publier ça sur les réseaux sociaux.
D’ici quelques années, Dallas sera doté de son propre Central Park. Mais pour le moment, c’est pas mal un champ de gazon!
Mais il y a un beau pont. Parce que moi, j’aime ça, les ponts.
On le sait, les Américains sont très portés sur la religion. Et on dit aussi «everything is bigger in Texas». Alors qu’est-ce que ça donne quand on met les deux ensemble? Une église hyper moderne qui fait un bloc complet, qui offre un service de voiturier et qui a l’air de valoir une petite fortune. D’ailleurs, ils ont investi plusieurs millions il n’y a pas longtemps pour refaire l’extérieur.
L’art est très présent dans les rues de Dallas. Mais disons poliment que ce n’est pas toujours beau. Comme ce globe oculaire géant. Ne cherchez pas de signification, il n’y en a pas. C’est ce que c’est, un point c’est tout!
Le parc à chiens – Le Bark Park – est également rempli de peintures à thématiques, évidemment, de chiens!
Le Pioneer Plaza est impressionnant. La raison? L’espèce de fresque sculpturale plus grande que nature. On y retrouve 49 taureaux en bronze et trois «trail riders». C’est le plus gros monument du genre au monde. Ils ont vraiment l’air en mouvement, ça fait presque peur!
                  

Tout en haut


Dallas est à son meilleur une fois le soleil couché. Des immeubles illuminés de toutes les couleurs rendent la silhouette des édifices absolument magique. Je devrai y retourner pour prendre des photos. Je n’avais pas trop le temps de faire le tour de la ville pour trouver le meilleur endroit pour les prendre! Mais je suis tout de même allée en haut de la Reunion Tower.
D’en bas, elle a l’air de ça :
Et d’en haut, on a droit à cette vue magnifique.
 
L’hôtel à droite, c’était le mien!

mercredi 24 décembre 2014

Tout est plus gros (et cher) au Texas!

Je serais prête à parier qu’un des rêves de tout fan de football est d’assister à un match des Cowboys au AT&T Stadium de Dallas.

C’était un des miens et je peux maintenant le cocher sur ma liste de choses à faire avant de mourir.
Petite précision ici pour ceux qui se demandent si j’ai volé la place à un fauteuil roulant avec mon billet à «mobilité limitée», eh bien pas du tout! J’ai appelé avant de partir de l’hôtel et j’ai su que c’était simplement parce que ce billet ne nous donne pas accès à tout le corridor du premier étage. C’est tout! En gros, la seule conséquence, c’est que si on entre par une entrée et qu’on veut aller à la boutique souvenirs à l’autre bout, il faut monter au dernier étage, faire le tour et redescendre! Quel soulagement, j’avais tellement peur de devoir acheter un billet à un revendeur à prix de fou!
J’avais déjà entendu dire qu’il était presque impossible de se stationner autour du stade. Il ne restait plus de passes à vendre sur le site officiel, alors j’ai jeté un coup d’œil sur le fameux site stubhub. J’ai fait le saut :
Un peu prise de panique, j’en ai acheté un à 40$ à l’avance. Il était à 1 mille du stade. Je dois avouer que sur ce coup, je me suis un peu fait avoir. J’ai vu des stationnements à tous les prix, à partir de 15$ avec une navette. Sauf qu’il faut se débrouiller pour le retour. C’est assez long à marcher! Dans mon cas, si on ajoute une blessure à une jambe qui m’empêche de marcher de longues distances, je me sentais comme si je devais courir un ultra-marathon. J’ai donc pris un vélo-taxi pour le retour. Le 20$ le mieux investi de ma journée!
Le stade, construit au coût de 1,15 milliard $, est vraiment beau. Mais de l’extérieur, ce n’est pas mon préféré. Il a l’air d’une soucoupe volante géante.
C’est encore pire le soir.
À l’intérieur, où il y a un peu plus de 80 000 places assises, ce qu’il y a de plus impressionnant est évidemment l’écran géant, qui part de la ligne de 20 pour se rendre à l’autre ligne de 20. Un écran de 54 mètres de diagonale, au-dessus du terrain! Lorsqu’il a été inauguré, c’était le plus gros écran au monde. Mais depuis, il a été dépassé et se trouve au 4e rang. Il n’est plus le plus gros de la NFL non plus, car leurs rivaux du Texas, les Texans qui jouent à Houston, en ont installé un qui fait plus de 14 500 pieds carrés. Il est toutefois dans la zone des buts. Je le verrai peut-être à mon prochain voyage au Texas!
Le toit – qui s’ouvre en partie, mais qui ne l’était pas lors de mon passage, est tellement haut qu’ils peuvent se permettre de faire éclater des feux d’artifice sur le terrain lors de l’arrivée des joueurs. Assez spectaculaire merci!
Les meneuses de claque des Cowboys sont très célèbres et il y a de quoi! J’en ai vu beaucoup, mais elles, ce sont les meilleures. En plus, on a eu droit à un spectacle de Noël, avec des pères Noël et tout!
 
Si vous voulez vous acheter un souvenir à la gigantesque boutique, il faudra vous armer de patience. Regardez tout le monde qui était là après le match! Les photos montrent les deux côtés de la boutique:
 
Et ensuite, on se retrouve dans une autre grande pièce où se retrouvent les caisses. La file est longue… Mais heureusement, ils ont aussi exagéré dans le nombre de caissiers, alors tout ça s’annule!

Pour ce qui est du match, mon équipe – les Colts d’Indianapolis – n’aurait absolument pas pu être… pire. De la contre-performance à son meilleur. Le score a été de 42-0 à un certain moment. C’est tout dire! C’est frustrant de se déplacer pour assister à un aussi mauvais spectacle, mais je pourrai me consoler en me disant que les Cowboys étaient super bons et que j’étais là quand Tony Romo est devenu le meilleur passeur de tous les temps chez les Cowboys.
 
Et c’est grâce à cette victoire qu’ils ont accédé aux éliminatoires pour la première fois depuis 2009. L’ambiance était donc vraiment survoltée. On a parfois frôlé les 110 décibels, selon ce qui était indiqué à l’écran. D’ailleurs, pour des fans aussi fervents de football, j’étais étonnée de les entendre aussi bruyants pendant que leur équipe était à l’attaque.
Les partisans avaient donc toutes raisons du monde de faire le party après la rencontre! Je ne me suis pas joint à la danse par contre!

lundi 22 décembre 2014

S.O.S. voiture, ça presse!

J’ai un gros conseil à vous donner si vous allez à Dallas – surtout si vous planifiez aller voir un match de football – et il est assez simple. Louez. Une. Voiture.

Je ne l’avais pas fait. Et après avoir payé 70$ de taxi pour deux courses et m’être fait dire par le chauffeur que ça me coûterait au minimum 55$ pour aller au stade de football – et que la majorité des chauffeurs refusait d’y aller –, j’ai changé ma destination et je lui ai demandé de me déposer chez Avis/Budget. Ça suffit le niaisage, je veux une voiture!

C’est que le transport en commun n’est pas super efficace le dimanche. Et je n’ai passé qu’une seule journée à Dallas. Eh oui, un dimanche. L’aéroport Dallas/Fort Worth est vraiment loin du centre-ville de Dallas : 30 km. Il y a un train, mais Google Maps me disait que ça me prendrait un peu plus de trois heures avec l’horaire dominical. Non merci! Et le stade, il a été construit deux villes plus loin, à Arlington, qui se trouve à 29 km du centre-ville. J’aurais pensé que les hôtels offriraient des navettes pour les matchs… mais non.

Les rues sont désertes le weekend, alors même si j’avais été du genre stressée au volant, j’aurais survécu sans problème. Ce qu’il y a de plus extraordinaire avec une voiture au Texas? Le prix de l’essence! Je me suis quand même un peu promenée avec ma Ford Fusion qui sentait encore le «char neuf» et le plein avant de la retourner m’a coûté… 4,25 USD. J’ai même forcé pour les 25 sous pour être certaine qu’il était plein. Pour vous donner une idée, l’essence régulière se vend autour de 1,915 $ le gallon. Ça fait à peu près 0,506 $ le litre. On déménage au Texas, gang?

Perle espagnole


Je pensais qu’il y aurait plus de gens hispanophones, mais j’ai à peine entendu parler une autre langue que l’anglais. J’ai bien ri au comptoir de location de voiture quand un monsieur est venu ramener la sienne, mais qu’il ne parlait qu’espagnol. Le premier préposé le parlait couramment, alors il n’y a pas eu de problème, mais une fois qu’il est parti, le deuxième a dû lui poser une question. Grosse barrière de la langue. Il voulait savoir s’il avait la voiture noire. Il a donc mimé un volant en disant «tienes blaco»? C’est que noir en espagnol, c’est negro. On est loin du «blaco». Mais quand même, on va lui donner un point pour l’effort.

Un hôtel magnifique


Je vous parlerai bientôt plus en détail de la ville de Dallas, que j’ai à peine eue le temps de voir, mais que j’ai trouvée super attrayante. Surtout une fois le soleil couché et les lumières allumées!

Comme je réserve presque toujours mes hôtels avec le site hotels.com, j’ai droit à une nuit gratuite après 10 nuits. C’est donc ce que j’ai utilisé pour ma deuxième journée à Dallas (comme je suis arrivée à minuit le premier soir, je me suis contentée d’un hôtel pas cher à côté de l’aéroport!). Pendant mes recherches, j’ai tout de suite été attirée par le Omni Dallas Hotel. Sur les photos, on le voyait tout illuminé le soir. Il avait l’air magnifique. Et je ne me suis pas trompée.
 
Il est luxueux, abordable et ce qui frappe, c’est le nombre d’œuvres d’art, de sculptures, de peintures que l’on retrouve partout. Quand c’est rendu que tu tripes même sur la toile dans ta salle de bain, c’est parce que c’est  beau!
 Et que dire de la vue. De jour, j’avais droit à ça :
Mais le soir, le spectacle était encore mieux. J’aurais passé la soirée à la regarder. Moi qui suis fascinée par les paysages urbains, j’étais servie à souhait.
Mais ma plus grande surprise, c’est quand j’ai remarqué qu’il y avait une télévision d’intégrée dans mon miroir de salle de bain. Alors là, je ne me pouvais plus!
On y retrouve aussi de super bons restaurants. On dit du Bob’s Steakhouse qu’il est le meilleur de Dallas, mais oh quelle surprise,  il est fermé le dimanche! Ce sera pour une prochaine fois. J’ai donc opté pour le Texas Spice Restaurant, où le buffet était délicieux. Je n’ai toutefois pas suffisamment goûté à la cuisine texane. J’ai l’intention de me reprendre à San Antonio!

On m’a dit que l’hôtel appartenait à la ville. Comme Dallas a reçu le vote d’un des plus beaux «skylines» en Amérique du Nord, je vous jure que la ville a fait en sorte de contribuer avec le spectacle de lumières projeté sur les murs extérieurs de l’hôtel. En prime, il nous souhaitait «Happy Holidays»!

dimanche 21 décembre 2014

Moi, mes souliers (bottes de cowboy) ont voyagé... au Texas!

À pareille date l’an dernier, je perdais ma journée à l’aéroport de Chicago en attendant mon vol pour la Floride. Comme j’ai été chambardée d’un vol à un autre, toujours en stand-by, la compagnie United Airlines – qui est de loin ma préférée – m’a gentiment offert un chèque-cadeau de 500$ applicable sur mon prochain vol avec eux (avant taxes, en dollars américains). J’avais un an pour l’utiliser. C’est donc ça que je fais en fin de semaine. Merci United!

Je viens donc d’arriver au Texas, où je vais faire une visite éclair de Dallas et de San Antonio.

Je veux aller voir un match des Cowboys de Dallas depuis l’inauguration de leur stade, il y a quelques années. Lorsque l’horaire de la NFL est sorti et que j’ai vu que les Colts d’Indianapolis – mon équipe – y jouaient juste avant Noël, j’ai tout de suite encerclé cette date sur mon calendrier. C’était l’occasion idéale!

Encore jugée


Pour la deuxième fois – à mon deuxième voyage en solo, ce qui me fait une bonne moyenne – je me suis fait juger par un douanier. La première fois, c’était à Detroit, alors que je me rendais à Chicago pour aller voir le match no 5 de la finale de la Coupe Stanley.  Le douanier m’avait clairement dit «tu n’avais pas d’amis pour y aller avec toi?». Je l’avais trouvé un peu insultant et j’avais répondu, avec arrogance «They don’t have enough money to follow me». Prétentieux, oui. Vrai? Pour cette fois-là, disons que la véritable réponse était plus «ils n’ont pas la même marge sur leur carte de crédit et surtout la même folie que moi». Mais ça, ce n’était pas de ses affaires.

Tout ça pour dire que cette fois-ci, j’ai dû me justifier longuement auprès de la douanière américaine à l’aéroport.

- Vous allez faire quoi là-bas?
- Je vais voir un match de football et un match de basketball.
- Vous y allez seule?
-  Oui.
- Vous n’avez personne qui y va avec vous?
- Non.
- OK, vous rejoignez des amis là-bas?
- Non.
- De la famille?
- Non.
- Vous allez toute seule au Texas voir du football et du basketball?
Oui... 
Votre dernière visite aux États-Unis remonte à quand?
La semaine dernière… pour voir du hockey et du football.
Avez-vous des billets, quelque chose?
(Je lui tends mes billets, car elle est plus que sceptique)
Et vous faites quoi dans la vie?
Je suis journaliste sportive, mais ça, c’est juste mon passe-temps.
Alors vous ne travaillez pas?
Non. (dans ma tête, j’ai ajouté : sinon, je n’aurais pas payé ces billets…)
(Face de fille très surprise)
J’aime vraiment ça.
OK, allez-y… (avec un mélange de dédain, jugement et incompréhension dans la voix)

Bref, elle aurait difficilement pu me faire sentir plus «loser» «seule» que ça. Merci, madame. Je suis persuadée qu’elle aurait trouvé ça super cool si j’avais été un gars…

Je sais que mon rythme de vie peut sembler difficile à suivre. On m’en fait souvent la remarque et chaque fois, je me sens un peu mal. Mais pourquoi? J’adore voyager avec des ami(e)s, découvrir avec eux de nouvelles villes, nouvelles cultures et nouvelles expériences sportives. Mais je sais aussi que ce n’est pas tout le monde qui peut faire entrer ce genre de voyage dans son budget ou qui peut se permettre de prendre congé comme ça. Avant, je me privais lorsque je ne trouvais personne qui pouvait m’accompagner. Plus maintenant. Je suis célibataire, je n’ai pas d’enfant, pas de chien, pas même une plante verte (l’espérance de vie pour cette dernière sous ma responsabilité est ridiculement courte). Je n’ai que ça à faire de ma vie, voyager (et dépenser, vous diront mes parents!).

Alors les douaniers peuvent bien me juger tant qu’ils le veulent, je suis un peu tannée de me justifier. Je suis souvent partie? C’est vrai. Mais c’est un choix et je l’assume.

Si un jour j’ai des enfants, je ralentirai la cadence. Ou pas. Je verrai en temps et lieu. Mais une chose est sûre, c’est que je vais avoir un tas de choses à leur raconter.

Alerte rouge pour le billet


Revenons à mon match de football. Les billets pour assister à un match des Cowboys ne sont pas donnés. Un petit coup d’œil sur les sites de revente le prouve. J’y allais seule et j’ai vu qu’il restait quelques billets individuels en vente sur TicketMaster – donc une vente au prix original. Le prix était raisonnable et il n’en restait que quelques-uns. J’ai donc acheté le mien cinq semaines avant l’événement.

Je vous ai déjà raconté mes mésaventures avec les billets. Je semble avoir un mauvais karma avec eux. Mais bon, à la quantité que j’achète, les chances que je me trompe ou que je sois victime d’une erreur sont plus élevées... Donc dans l’avion, alors que j’ouvrais mes documents sur mon ordinateur portable, je vois un texte nommé «Cowboys». Comme je n’ai aucun souvenir d’avoir écrit ça et que c’est de circonstances, je l’ouvre. C’était ma confirmation de billets. Et là, moment de panique. Je vois les mots : «Limited Mobility Seating». Merde. Est-ce que j’ai acheté sans le savoir des billets pour les fauteuils roulants? Bravo championne!

Sauf que…

J’ai été victime d’un petit incident à mon retour de New York la semaine passée et pour vous résumer ça vite fait, mon nerf sciatique manquait d’attention et a décidé de coincer, m’infligeant du coup une douleur faisant désormais partie du top 3 des pires de ma vie. Et tant qu’à faire, il m’a paralysé une partie de la jambe droite. Ben, ben l’fun. La crise est passée, mais j’en ai encore pour quelques jours à marcher avec grande difficulté et à devoir m’asseoir toutes les 10 minutes au risque de fondre en larmes. C’est pourquoi mes parents m’ont obligée, pour mon voyage, à acheter… une canne! (Ça y est, j’ai officiellement 102 ans). Donc techniquement, je suis une personne à mobilité réduite… Mais bon. Je verrai bien une fois entrée au stade. Au pire, j’assumerai – encore une fois – mon erreur de billet et en paierai un autre sur le «marché noir». J’en ai l’habitude!

mercredi 17 décembre 2014

Un milliard $ bien investi!

Dans mon voyage éclair d’à peine plus de 24 heures à New York le weekend dernier, je suis allée voir du hockey, un sapin de Noël et… un match de football!

Mon objectif étant évidemment de visiter tous les stades de la NFL (et de la MLB et les amphithéâtres de la LNH et de la NBA…), je ne veux pas retourner dans un stade une deuxième fois avant d’avoir fait le tour de la ligue. Il y a toutefois une exception : le MetLife Stadium, domicile des Giants ET des Jets de New York.

J’y étais allée une première fois en 2011 pour un match entre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Jets. Comme on ne fait pas toujours les bons choix dans la vie, j’avais pour l’occasion acheté un chandail… de Mark Sanchez. Pas le meilleur investissement de ma vie, mettons.
Cette fois, j’ai pu porter mon chandail d’Eli Manning (ne me demandez pas combien j’ai de chandails au total, je préfère ne pas le savoir moi-même).

Ce qui me fascine dans ce stade construit au coût de 1,6 milliard $, c’est que l’on ne pourrait jamais dire qu’il y a deux équipes qui y jouent tellement il n’y a aucune trace de l’autre pendant un match.

On change tout en passant du vert au bleu et vice versa. 

Les bannières et autres affiches:
 
L'animation sur les écrans géants:
 
  La pelouse:
 
  La boutique souvenirs:
 Et l’éclairage extérieur:
 
Pour la pelouse seulement, ça prend deux équipes de quatre travailleurs et ils ont besoin de 18 heures pour changer les zones des buts. Au début, on changeait aussi le logo de l’équipe au centre du terrain, mais un joueur s’est déchiré un ligament d’un genou en s’enfargeant dessus lors du camp d’entraînement 2010, alors ils ont réglé le problème avec un logo de la NFL.



La seule chose que je trouve un peu bizarre, c'est que même si les deux équipes représentent New York, elles jouent au New Jersey. Mais bon, je les comprends de ne pas vouloir être associées à ce déprimant État!

Même si le match était à la mi-décembre, je refusais de mettre mon manteau d'hiver. Ç'aurait caché mon chandail! J'ai donc mis plusieurs, plusieurs couches de vêtements. J'avais peur d'avoir froid aux pieds et je ne faisais pas confiance aux bottes que j'avais apportés, alors comme je suis totalement insouciante lorsque j'ai une carte de crédit/Interac et que j'entre dans un magasin, j'ai fait le plein de vêtements chauds et j'ai acheté de nouvelles bottes UGG's la veille, au Century 21 (je me répète, mon plus préféré magasin au monde!).

J'étais donc assez facile à «spotter» avec mon chandail de Manning, mes bottes fushias, mes mitaines rouges et ma tuque bleu-blanc-rouge. Mais bon, l'important n'était pas de «matcher», mais bien d'afficher mes couleurs (OK, jeu de mots poche non voulu!) et de ne pas me les geler!
Ah oui et pour ceux qui se posent la question, je savais qu'il n'y avait PAS de toit, cette fois (cliquez ici si vous ne comprenez pas...).

dimanche 14 décembre 2014

Magie de Noël et hockey à New York

New York. Les Blackhawks de Chicago. Deux choses (je sais que ce ne sont pas des choses, mais vous comprenez quand même le principe!) que j’aime. Que j’adore. Passionnément.

Que se passe-t-il quand les deux se rencontrent? Eh bien ça veut dire qu’il est difficile pour moi de me retenir pour ne pas courir (OK, conduire) vers la Grosse Pomme le temps d’un match de hockey.
Tout ça pour dire que… mon amie Laura et moi sommes à New York et que nous avons vu le match Blackhawks-Islanders samedi soir. À noter que pour les anglophones, la date était vraiment trop cool, car elle se lisait 12-13-14.
Je ne suis pas ici pour parler de hockey, mais sachez que mon équipe a perdu. Mais bon, après huit victoires de suite, disons que je me disais qu’ils étaient dus pour en perdre une. J’aurais juste souhaité qu’ils attendent un autre match. Mais comme c’était la 14e fois que je voyais les Hawks (depuis seulement 2011!), et que ce n’était que la deuxième défaite en temps réglementaire à laquelle j’assistais, je ne me plaindrai pas trop!

C’est avec une certaine tristesse et une nostalgie que j’ai réalisé en fin de match que c’était probablement la dernière fois que je mettais les pieds dans le vétuste Nassau Veterans Memorial Coliseum, car dès l’an prochain, les Islanders vont déménager à Brooklyn.

Oui, il est un peu laid, n’a qu’un étage avec un corridor qui mène aux sièges – et donc deux seules salles de bain avec six toilettes chacune pour les filles… DOUZE pour 20 000 personnes – mais il a son charme et je l’aime bien cet aréna. Quand les Islanders ont une bonne équipe, comme c’est le cas cette année, ils comptent sur une bonne base de partisans et l’ambiance est vraiment électrique.

J’ai bien ri quand les gens se sont mis à chanter, sur l’air de «Si tu aimes le soleil, tape des mains» : «If you know the Rangers suck, clap your hands!»

J’y étais également allée en séries en 2013 lors du sixième match contre les Penguins de Pittsburgh. Je n’avais jamais autant vu de bleu et d’orangé dans une même pièce de toute ma vie. C’était beau à voir. Je leur souhaite vraiment de retrouver une atmosphère comme celle-ci dans leur nouvel amphithéâtre.
C’est bien mieux qu’à ma première visite (celle-ci était ma quatrième), il y a cinq ans, contre le Canadien. On avait payé nos billets 19$ et quand le placier nous a montré nos places, il a pointé le haut – une section complètement déserte – en disant «vos bancs sont là, mais comme c’est vide, vous pouvez vous asseoir ici», en montrant des sièges une bonne quinzaine de rangées plus bas.

Il n’y a pas à dire, l’arrivée de John Tavares a vraiment fait une différence!

On célèbre cette année en grand le fait que le club a… 43 ans. Faudrait leur dire que les chiffres «pas ronds», c’est pas si hot que ça.

Découverte culinaire


On a été gâtées. Comme je connais un joueur de l’organisation, on a eu droit à deux billets dans une petite section VIP avec le service pour la nourriture. On a trop mangé. Ben quoi, c’est la seule chose qu’on avait à payer!

J’ai fait une découverte fantastique. Attention, on est très loin de la grande gastronomie. On a commandé des «sweet potato tater tots». Ce sont comme des mini boules de frites de patates douces. Jusque-là, rien d’extraordinaire me direz-vous. Mais ça vient avec deux choix de trempettes. De la moutarde sucrée et… du sirop d’érable! Je vous jure, tremper ces boules de pommes de terre rosées dans du sirop d’érable, c’est tout simplement magique pour les papilles gustatives. Ç’a presque changé ma vie. J’ai dit presque.

Mon magasin favori


Avant le match, on est allées faire un tour dans un de mes magasins préférés au MONDE. Le Century 21 ou C21 pour les intimes.

Je déteste les Winners et autres magasins du genre, mais le C21 a un petit je-ne-sais-quoi qui me fait virer complètement folle à chaque visite. Ma carte de crédit en est la victime chaque fois. Prenez-le en note, je vous jure que ça vaut la peine d’aller y faire un tour!

Mon beau sapin


Impossible d’aller à New York dans le temps des fêtes sans aller voir le célèbre et gigantesque sapin de Noël du Rockefeller Center. On a réussi à se faufiler au meilleur endroit pour prendre les photos. On était pas mal contentes!
Puis devant, le Saks Fifth Avenue offre un spectacle en son et en lumières sur sa façade toutes les 10 minutes.
 C’est très original et féérique. Mais pas autant que leurs magnifiques – le mot est faible – vitrines inspirées de la thématique «Once upon a time». Jugez-en par vous-mêmes!
 

 
En terminant, je suis passée devant le Madison Square Garden et je le trouvais plus beau que jamais. Comme je conduisais et que j’étais à une lumière rouge, j’ai simplement ouvert mon toit pour sortir ma caméra. Mais comme j’ai un toit panoramique, l’effet est surprenant!
Ah et cette pancarte m’a bien fait rire!