mardi 21 décembre 2021

P’tites vites de Houston

Me voilà donc au Texas. La raison? Mon chien n’était pas d'accord avec la neige hâtive tombée sur Montréal et voulait voir un palmier. Et je ne peux rien lui refuser…

Bon. J’avoue, ce n’est pas la vraie raison principale, celle-là, je l’ai admise dans mon dernier blogue. En tant que fan des Colts d’Indianapolis dans la NFL, il y avait bien plus de 625 jours que je n’avais pas vu mon équipe. Je vous ai d’ailleurs expliqué la « règle » que j’ai établie il y a plusieurs années qui exige que j’assiste à au moins un de leurs matchs par saison.

Alors, après 1443 jours, soit 3 ans, 11 mois et 13 jours (OMG), j’ai ENFIN pu renouer avec mon équipe. Depuis mon dernier match, le quart Andrew Luck dont j’arborais fièrement le chandail, a pris sa retraite et donc j’ai commandé un nouveau jersey. Mon choix s’est arrêté sur le phénomène Jonathan Taylor, un porteur de ballon absolument extraordinaire. Ça adonne qu’il porte le numéro 28 et comme j’ai 28 ans chaque année… c’était parfait.

Mais comme le titre l’indique, ce sont des « p’tites vites », alors allons-y.

Ce n’est pas la première fois que je vois des « pet relief areas » dans des aéroports américains – parce qu’ils sont vraiment plus à l’aise avec les animaux qui voyagent que nous au Canada –, mais l’aéroport de Charlotte remporte la palme jusqu’à maintenant avec ces nombreuses stations comme celle-ci :

D’ailleurs, comme nous étions à Charlotte, je m’en serais voulu de ne pas prendre cette photo (malgré son double-menton) :

C’est l’été ici si je me fie à la température, mais c’est quand même le temps des fêtes et j’ai été agréablement surprise de tomber sur cette patinoire en me rendant à un match de basket!

Alors, parlant de basket, j’étais évidemment très contente de pouvoir assister à un match des Rockets de Houston. Et je dois l’avouer, ce n’est qu’une fois ici que j’ai fait le lien entre la NASA et le nom de l’équipe. Pas fort, hein? Même chose pour l’équipe de baseball qui s’appelle les Astros… Mais à ma défense, je ne m’étais tout simplement jamais arrêtée à ça!

Comme dans la NFL, les Rockets ont une politiques « no bag », alors à moins d’avoir une sacoche de la grosseur d’un portefeuille, on ne peut pas l’apporter. C’est surprenant, mais au moins, on s’assure de ne pas avoir d’armes ou de trucs du genre.

Mon billet pour le basket n’était vraiment pas cher. J’ai profité du Black Friday pour en obtenir un à 25$ qui comprenait un breuvage (bière, eau ou boisson gazeuse). Ça vaut la peine! J’ai eu droit à un match enlevant, alors que c’était l’égalité 116-116 dans les derniers instants du match et que les Rockets ont réussi le panier gagnant avec 1,6 seconde à jouer. Ce n’était pas salle comble, mais l’ambiance était vraiment cool et comme c’était mon premier événement sportif depuis une éternité, j’ai adoré!

Par contre, pour 12$, j’ai eu droit au quesadilla le plus triste de l’histoire.

Une belle initiative, c’est le coin des jeux pour enfants. Il y a une arcade et un terrain de basket et les jeunes doivent débourser quelques dollars (OK, les parents doivent débourser…) et tout l’argent va à l’hôpital pour enfants de la région.

Le dernier championnat de l’équipe remonte à 1995, mais ils ont conservé le plancher et on reconstruit un vestiaire pour qu’on puisse s’y prendre en photo : 

Prochain arrêt : le football. Les Texans sont tellement mauvais cette année que j’ai pu avoir un billet pour 19$! Et honnêtement, ils étaient vraiment pourris. Je ne me plaindrai pas, mon équipe a gagné 31 à 0! Ça compense pour la fois où je suis allée voir les Colts à Dallas et qu’à un moment dans le match, la marque était de 42 à 0 pour les Cowboys… Cette fois, les gens les huaient et étaient peu nombreux dans les estrades. Ce n’est certainement pas mon portefeuille qui va s’en plaindre.

Je parlais dans mon dernier blogue de l’avancée technologique fulgurante des États-Unis en raison de la pandémie et en voici un autre exemple. On peut payer sa facture au restaurant avec un code QR. La première fois que je l’ai utilisé, toutefois, la serveuse était un peu déboussolée et est allée vérifier avec le gérant parce que j’étais la première à se servir de cette option. Mais je l’ai refait quelques fois et wow, quelle économie de temps! Une idée pour nos restos au Québec?

Par contre, pour pouvoir payer, il faut inscrire son code postal. Évidemment, ils ne sont pas prêts à un code avec des lettres et des chiffres. Mais voici mon truc infaillible, qui fonctionne aussi sur les pompes à essence : prenez les trois chiffres de votre code postal canadien et inscrivez « 00 » à la suite. Ça marche à tout coup, je vous le jure!

Non mais qui a dit que vous n’apprendriez rien avec mon super blogue 😉

Et vous n’avez encore rien vu concernant Houston, je vous l’assure!

lundi 6 décembre 2021

Rebonjour les States après... 625 jours!

Depuis une bonne dizaine d’années, je vais aux États-Unis plusieurs fois par année. Bien sûr, le fait d’avoir des parents Snowbirds aide pour y aller dans le temps des fêtes et lorsque les tempêtes de neige montréalaises nous font sacrer comme jamais, mais j’y suis aussi allée plusieurs fois pour des spectacles, des événements sportifs et bien sûr, mon long road trip de près de trois mois avec Charlot.

Mais en raison de la pandémie et de toutes les restrictions – vous les connaissez, pas besoin de les renommer ici! – je n’y avais pas mis les pieds depuis… 625 jours!!! J’attendais donc mon retour en sol américain avec impatience. Parce qu’on aura beau dire ce qu’on veut des Américains, de leur politique et de leurs (très) nombreux défauts, reste que j’adore ce pays aux paysages et cultures aussi différents d’une ville à l’autre, d’un côté du pays à l’autre.

Et bien évidemment, j’avais vraiment très hâte d’aller voir un match des Colts, l’équipe favorite de Charlot (je sais ben pas où il a pris ça…). Normalement, depuis la saison 2009-2010, je vais les voir une fois par année dans une ville différente. Mais en 2018, comme j’ai vu trois autres matchs pendant mon road trip,« et un autre en début de saison avec mon père, je me suis dit que ça irait à l’année suivante. En 2019, mon nouveau poste d’agente de bord ne me permettait pas de demander les congés que je voulais puisque j’étais encore une des petites dernières. Et… 2020 a été 2020. Alors si on continue dans les chiffres, je n’avais pas assisté à un match des Colts depuis le 23 décembre 2017, à Baltimore.

Cette année, maintenant que je gère mon horaire comme travailleuse autonome (maudit que j’aime ça!), j’ai pu analyser le calendrier des Colts et « spotter » une ville que je n’avais encore jamais visitée. Résultat? Houston!

J’en suis donc à ma quatrième présence au Texas, après mon périple à San Antonio et Dallas (aussi pour voir les Colts en 2014), un arrêt à Dallas et Amarillo pendant mon road trip et une courte présence à El Paso lors de mon séjour au Nouveau-Mexique, au moment où la pandémie frappait le Québec (oui, je fais partie des gens qui sont partis le 12 mars 2020 alors que l’apocalypse du lendemain n’était encore pas du tout prévisible).

Bien honnêtement, ce que j’ai découvert en faisant mes recherches sur Houston était complètement à l’opposé de ce à quoi je m’attendais. On s’entend que quand l’aéroport s’appelle George Bush, on se dit que ça risque d’être assez républicain et très redneck dans le coin. Mais… non. Tellement pas!

Pour vrai, on est loin de la population qui ne vit que pour le pétrole. Il était temps que je mette mes idées préconçues aux poubelles! Non seulement on y fait du recyclage dans les rues, les hôtels et les stades et arénas, mais en plus, la ville a vraiment pris un méga virage vert. Sérieux, qui l’eût cru?

Vous ne me croyez pas? Regardez ça! 

 

À gauche, on peut lire «Welcome to Houston, energy transition capital of the world» et à droite, «How the Texans tackle bottles and cans - Proud sponsor and recycling sponsor of the Texans».

Je m’attendais aussi à ce que tout le monde se foute pas mal de la Covid. Mais… encore là, pantoute! Le masque est obligatoire dans les transports en commun et fortement recommandé dans les espaces publics. À mon hôtel, par exemple, il est optionnel pour les gens doublement vaccinés, mais obligatoire pour les autres et le personnel.

J’ai visité plusieurs restaurants et ce n’est qu’à ma quatrième journée que j’ai vu du personnel qui n’en portait pas en majorité.

Bon, c’est certain que l’arrivée du variant Omicron juste avant mon départ a peut-être un peu compliqué les choses. Mais la technologie a fait un pas de genre… 1000 ans aux États-Unis. Ils sont passés à l’ère numérique en un claquement de doigts. Pour vous donner une idée, il y a à peine deux ans, je m’étais fait regarder d’un air complètement abasourdi quand j’avais payé avec mon téléphone dans un stade de baseball. Aujourd’hui, j’ai TOUT payé (sauf un billet de train) avec mon téléphone et je n’ai même pas eu besoin de retirer un seul dollar. Méchante différence! Si vous ne le saviez pas, jusqu’à la pandémie, les commerces acceptaient encore les chèques et ils étaient nombreux à ne pas connaître l’existence d’Interac.

C’est la même chose pour les billets, que ce soit de sport, d’exposition ou d’avion. Pour entrer aux États-Unis, du moins avec American Airlines, il faut télécharger l’application Verifly et c’est dans ça que j’ai téléversé ma preuve vaccinale et mon résultat négatif à la Covid. Je vais faire la même chose avec mon nouveau résultat pour rentrer au Canada. Mais bon, c’est sûr que tout ça a un coût. Si j’avais dû dépenser une centaine d’euros pour mon test en Grèce, cette fois j’ai déboursé 99 CAD à Montréal et 130 USD, plus une quarantaine de dollars en Uber parce que je ne voulais pas perdre trois heures en transport en commun, pour le retour.

Je vous reparlerai de la ville comme telle, mais sachez qu’elle est magnifique. On y compte environ 900 murales et œuvres d’art. J’ai passé ma quatrième journée à me promener à la recherche de ces murales et je compte faire la même chose pour ma dernière journée.

En voici quelques-unes jusqu’à maintenant :

 

 

Alors, même si je ne renie pas mon côté cowgirl, je suis bien contente de ne pas avoir apporté mes bottes de cowboy, car j’aurais été la seule à en porter dans toute la ville!