mardi 31 juillet 2018

Le côté un peu weird de Pittsburgh

Le troisième arrêt de mon voyage de baseball pour ma fête au début du mois était Pittsburgh.

C’était ma quatrième présence dans cette ville et la troisième depuis le printemps. Mais mon amie y était pour la première fois et je lui avais donné la mission de trouver les trucs à faire. Je savais qu’on irait en haut du funiculaire – ouvert en 1877! – sur le mont Washington pour voir la vue de la ville. Je l’avais fait de soir alors j’étais bien contente de pouvoir le faire de jour pour cette fois-ci. La vue était magnifique. Mais il faisait tellement chaud! On en a sué un coup, on va se le dire!
Et un peu plus loin, il y a cette sculpture, qui représente une rencontre entre George Washington et le chef des Seneca, Guyasuta.
Je vous avais déjà parlé des ponts jaunes de Pittsburgh dans un précédent billet alors je ne m'éterniserai pas sur ça. Mais voici tout de même une photo de nuit que j’avais prise il y a quelques mois.
On est allées voir un match des Pirates et je dois admettre que sur les 14 stades de la MLB dans lesquels j’ai assisté à des matchs, celui-ci offre la plus belle vue!

Et que dire de la vue de nuit!
Ce qui m’a marquée de mon expérience de match, c’est qu’on n’entendait pas un orgue, mais plutôt… un clavecin!

Oh, et la bouffe! Wow. Il y avait beaucoup de choix. Je me suis régalée avec un mac n’ cheese au steak. C’était absolument succulent. On est loin des hot-dogs d’amphithéâtre que je ne nommerai pas…
 
Moment cocasse aussi, c’est la traditionnelle course sur le terrain. C’était des perogies! J’ai ri à la fin quand c’est celle avec la sacoche qui a gagné!
Près du stade, il y a un chemin sur le long de la rivière et c’est très beau. Il y a toutefois une tonne d’outardes. Elles sont belles, mais… il y a du caca d’outardes partout!!! Il faut vraiment regarder où on met les pieds!
 Il y a deux beaux monuments à cet endroit.
 
Avant le match, on est allées faire un tour à Randyland. J’y étais aussi allée en mars, mais il fallait absolument y retourner. C’est que c’est un endroit très instagrammable!

C’est impossible de décrire Randyland. Qu’est-ce que c’est? C’est du grand n’importe quoi dans une cour d’un quartier résidentiel. Un tas d’objets n’ayant aucun rapport les uns avec les autres, un tas de couleurs, des choses bizarres, d’autres magnifiques, un appel à la tolérance et à l’humanisme. D’ailleurs, cette affiche à l’entrée est très contrastante avec les idées du président de ce pays…
J’imagine que tout ça ne vous dit rien, alors je vais vous l’expliquer en photos. Comme une image vaut mille mots…
 

 

 
  Aussi, on peut y laisser nos soucis dans cette boîte. Je n’ai pas pris de chance, j’ai déposé un papier!
Il n’y a pas de droit d’entrée à Randyland. Ni personne qui y travaille, en fait. Il y a même une boutique souvenir sur place avec un endroit pour déposer l’argent. Et aussi une glacière avec des bouteilles d’eau à 1$, dans laquelle on peut se servir.

En regardant les objets à vendre, je suis tombée sur la carte d’un autre endroit qui semblait intéressant et du même style : Bicycle Heaven. C’était donc notre prochaine destination! Ce n’était pas évident à trouver par contre. Le GPS ne nous envoyait pas au bon endroit, mais j’imagine qu’ils le savent parce qu’il y a des petites pancartes jaunes avec des flèches pour nous y mener.

Bicycle Heaven est un genre de musée du vélo, de même qu’un atelier de réparation. On y trouve environ 3000 vélos et 87 000 accessoires. Oui, 87 000! C’est assez impressionnant et il y a évidemment des endroits parfaits pour prendre des photos cool!
 

 
Il y a des petits morceaux d’histoire et j’ai trouvé celle de l’homme qui a parcouru le monde en vélo vraiment inspirante!
La toilette est aussi très comique.
Et au beau milieu de tout ça, on retrouve un salon de pose d’ongles. C’est presque pas étonnant de voir ça, vu le genre d’absurdité de l’endroit!

Si ça vous intéresse, vous pouvez y faire des partys de fête, de mariage, de Noël!

Malheureusement, on était là un lundi et il y avait beaucoup de choses de fermées. On n’a donc pas pu aller au Musée du matelas – on ne sait toujours pas si c’est un autre endroit weird ou encore une galerie d’art avec un nom accrocheur. Il y a aussi le musée Andy Warhol qui était fermé. J’y étais allée en janvier et comme j’étais seule, je n’avais pas pu prendre la traditionnelle photo que tous prennent sur le divan sous une énorme photo de l’artiste installé sur le même divan. Ce sera pour une autre fois, car il me reste encore à aller voir un match des Steelers dans la ville de l’acier!

vendredi 20 juillet 2018

Lifts gratuits et licorne à Toronto


J’ai fêté pour une énième fois mes 28 ans la semaine dernière et pour l’occasion, je me suis payé une fin de semaine de baseball avec une de mes meilleures amies.

Au menu : Toronto, Cleveland et Pittsburgh. Trois matchs en trois jours. Un beau road trip!

On le faisait avec une décapotable, que je partage avec ma mère l’été. Elle est à moi en juillet et en août. Ça tombe «tu» bien, hein? Le seul hic, c’est que j’ai réalisé en partant que l’allume-cigarette ne fonctionnait pas. Ça veut dire en gros pas de chargeur et comme c’est un modèle datant de «quelques» années, ça veut aussi dire pas de musique. Ah et il y avait un récent problème avec les feux de soir. Super.

Sur la longue route plate de la 401, j’ai décidé d’arrêter dans un Canadian Tire. En prenant la sortie, on ne l’a pas tout de suite vu, mais on a aperçu un magasin de pièces d’autos, où on s'est plutôt arrêtés. Le gars au comptoir a été super gentil, même s’il ne pouvait pas nous aider. Il a fait quelques appels et a trouvé un garage, Larry’s Auto Works, ouvert le samedi sur rendez-vous seulement et qui répare des voitures européennes. Le genre de garage au bout d’un rang en banlieue, avec un tas de voitures dans le stationnement. On a été tellement, mais tellement chanceuses! Le gars a tout de suite changé le fusible qui a réparé automatiquement l’allume-cigarette et les lumières! Miracle! Et la cerise sur le gâteau? Quand j’ai demandé combien je lui devais, il a simplement répondu «Oh, don’t worry about that» et on est reparties, sans que ça nous coûte un sou! Et honnêtement, je ne sais pas comment on aurait fait sinon puisque nos téléphones sont aussi nos GPS!

Arrivées à Toronto, on était un peu serrées dans le temps à cause de l’arrêt imprévu et on a donc laissé la voiture dans le premier stationnement intérieur qu’on a croisé.

À notre sortie, on se dirigeait vers le stade des Jays quand un gars à bicyclette nous a proposé un lift. Je ne savais pas trop si on devait, parce qu’on s’était dit qu’on ne dépenserait pas trop dans le voyage. Mais le gars m’a rapidement convaincue en disant : «C’est gratuit! On est là pour transporter des gens pour un congrès, mais on n’a rien à faire pour le reste de la soirée, alors on s’est dit qu’on pourrait venir aider les gens à aller au baseball». Wow! Un lift gratuit, on aime!
 

Ce n’était pas ma première fois à un match des Blue Jays, mais chaque fois, je suis impressionnée par la vue sur la tour. Quand on s’y arrête un peu, on réalise que c’est magnifique!

Malheureusement pour nous, on était à côté d’une gang de Québécois qui avaient visiblement laissé leur classe dans la Belle-Province. On a changé de place au bout de quelques manches parce que je ne pouvais plus entendre leurs commentaires en français dits aux filles anglophones devant, qui n’avaient aucune idée de la vulgarité de leurs propos…


J’aime la bouffe de stade et j’aime surtout quand on y offre des choses originales – disons pas juste des hot-dogs et des frites… - et je ne savais pas trop quoi commander. J’ai vu cette annonce pour un sandwich et ça m’a convaincue, même s’il était 15$.

Vous pouvez maintenant imaginer ma déception en ouvrant l’emballage et en voyant ça :


Ce n’était même pas bon.

Les Jays ont perdu, mais on a eu droit à trois coups de circuit de leur part. Et surtout des «fun facts» pas du tout utiles lorsque les frappeurs arrivaient au bâton! Ici, on a appris qu'il était devenu le 14e joueur des Jays à claquer un circuit le jour de sa fête quelques jours plus tôt.

Je me suis acheté un cadeau de fête… Une licorne des Jays!


En retournant à la voiture, on a réalisé qu’on n’avait pas écrit l’endroit où on l’avait laissée. Je voulais le faire, mais on a eu l’offre pour le transport gratuit et ça m’est sorti de la tête. Bravo. J’avais toutefois pris en photo le numéro de stationnement. Une chance! Une fois qu’on a trouvé l’édifice en agrandissant la photo et en lisant les écriteaux, on est descendues au stationnement à étages. On a eu beau faire le tour de la section 2 South, on ne voyait pas la voiture. Début de panique. Après avoir fait le tour plus d’une fois, j’en ai eu marre et j’ai appelé la sécurité. Le gars est venu me chercher en kart! Il m’a expliqué qu’on était juste de l’autre côté, mais sérieusement, je n’aurais jamais su par où passer! Pas très claires, leurs indications! J'ai donc eu mon deuxième lift gratuit de l'après-midi!

On a fini ma soirée de fête aux chutes Niagara. Ça faisait plus d’une quinzaine d’années que je ne les avais pas vues illuminées en soirée. C’était aussi beau que dans mes souvenirs!


Dommage toutefois que j’aie oublié la batterie de ma caméra dans mon chargeur… dans ma cuisine. Grrrr. Au moins, mon nouveau Google Pixel 2 prend de belles photos!


lundi 2 juillet 2018

Visite éclair à Atlantic City

Ceux qui me connaissent connaissent aussi mon amour profond pour Carrie Underwood. C’est une des plus belles voix au monde, selon moi. C’est elle qui m’a fait tomber en amour avec le country. C’est à cause d’elle que je suis éventuellement allée à Nashville pour assouvir ma soif de ce style de musique.

Et c’est maintenant à cause d’elle que je suis allée à Atlantic City. Après trois spectacles à Ottawa, un à Sunrise (Floride) et un à New York, j’ai ajouté cette ville à ma liste d’endroits où j’ai vu ma chanteuse préférée (ex-aequo avec Céline, évidemment).
Elle n’est pas encore en tournée officielle et n’a lancé qu’un single de son prochain album, alors c’était un spectacle de type hors série. J’avais vu passer ça sur Instagram et tout de suite, j’ai su que j’irais. J’ai d’abord demandé à une amie si elle pouvait venir avec moi. Mais le prix des billets – 150 USD au minimum si ma mémoire est bonne – aura eu raison d’elle. Comme je l’ai fait si souvent, j’ai décidé d’y aller toute seule. Fini le temps où je me privais de faire des choses auxquelles je tenais!

Le hic, c’est que quand je me suis décidée et que j’ai demandé mes congés, le spectacle était déjà sold out. Grrrr. Alors j’ai payé un billet en revente à presque le double du prix initial. Outch.

Ensuite, fallait réserver un hôtel. Je m’attendais à ce que ce soit super abordable. Disons que ce que j’avais en tête en pensant à Atlantic City, c’était un vieux Las Vegas désuet avec plein d’hôtels au nom de Trump. Ce n’était finalement pas vraiment ça. J’avais l’impression que c’était en renaissance. Du moins, c’est ce que le prix des hôtels laisse entendre. Sans entrer dans les détails, disons que la seule autre fois dans ma vie où j’avais payé aussi cher pour une chambre, j’avais vue sur les escaliers de Time Square… Sauf que j’ai décidé de payer plus cher – et de ne pas regarder mon relevé de carte de crédit! – pour pouvoir marcher jusqu’au Hard Rock Hotel pour le spectacle et ne pas me casser la tête avec le stationnement.

C’est sûr qu’au prix que j’ai payé, je m’attendais à avoir des paillettes d’or sur mon oreiller, mais ce n’était pas le cas. La chambre était toutefois ben correcte si on ne pensait pas au prix et l’emplacement était parfait. De plus, on ne m’a chargé que 10$ pour le stationnement pour 24 heures.

J’ai eu quelques petits pépins à l’aller. Premièrement, j’ai cherché mon passeport pendant quelques jours à la maison. C’était près de la panique. Puis tout de suite après avoir passé les douanes, là, vraie panique. Je ne trouvais pas mon cell et je me suis dit que je l’avais oublié dans la salle de bain de la boutique hors taxe. J’ai pris la première sortie pour revenir sur mes pas pour entendre mon cell sonner juste avant de repasser les douanes – et avoir l’air conne! J’ai donc fait un «U-turn» à la frontière et repassé les douanes pour de bon.

Ensuite, je suis arrêtée à Lake George (wow!) pour faire le plein. J’ai payé avec ma carte de crédit et je suis entrée pour m’acheter une collation. Au moment de payer, je réalise que je n’ai plus ma carte. Je l’ai retrouvée plusieurs minutes plus tard par terre entre le dépanneur et ma voiture. J’ai frôlé la catastrophe!

Passons maintenant à Atlantic City où, heureusement, les «bad luck» m’ont laissée tranquille.

Carrie était extraordinaire. Comme d’habitude. C’était un concert plus intime, dans une salle de seulement 7000 places. Son spectacle soulignait la réouverture de ce casino. Et il est beau!
Légère (OK, grosse) déception : c’est qu’il y avait des centaines de places vides. Pour un concert à guichets fermés depuis des semaines, disons que c’est frustrant. Je me dis qu’ils ont automatiquement mis des billets sur le marché de la revente et qu’ils sont restés pris avec et donc que j’ai payé beaucoup trop cher.
Deux moments cocasses : Carrie a raconté que deux de ses valises ne s’étaient pas rendues – ils étaient à Londres deux jours plus tôt – et que sa styliste a dû trouver un ensemble à la dernière minute dans les outlets de la ville. Elle a pointé ses bottes en disant qu’elles avaient coûté 15$. Et elle n’a pas menti, je les ai trouvées au Charlotte Russe le lendemain!
Puis après une chanson, elle a lancé «Mais quand est-ce que je vais commencer à écrire des chansons qui sont faciles à chanter?» C’est ce qu’il y a d’impressionnant chez elle : la puissance et la justesse de sa voix!

Pour le reste, le boardwalk était très beau, mais classique, soit avec des boutiques de souvenirs, une tonne de magasins de vapoteuses, des «psychics», arcades, restaurants et autres.
Voici quelques trucs en rafale.

Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai résisté à la tentation d’essayer les Reeses frits.
J’ai aussi fait un tour de grande roue.
 

Il reste tout de même des bâtisses et des terrains vacants, ce qui nous rappelle les moments difficiles que la ville a vécus.
 

C’est à Atlantic City qu’est couronnée Miss America Pageant chaque année. On peut d’ailleurs se faire «couronner» nous aussi.
Il y a quand même quelques ressemblances avec Las Vegas.
Vous savez maintenant où aller si vous voulez du maquillage pas cher…
Et en terminant, voici quelques photos classiques de l'endroit!