mardi 26 février 2019

Petites et grandes beautés de l'Oregon


J’ai adoré mon passage en Oregon, même si c’est là que mon chien et moi avons eu le plus de problèmes et de malchances, que je vous ai racontés ici.

La route sur la côte ouest de l’Oregon offre des paysages magnifiques. L’océan vient frapper les rochers et le vent vient scraper toute tentative de mise en plis.

J’avais déjà mis une photo du Thor’s well, à Cape Perpetua, sur un blogue précédent, mais voici une vidéo qui démontre bien à quel point ce trou est fascinant. Il est difficile à trouver par contre, parce qu’il n’y a absolument aucune indication sur la route. Qu’une minuscule mention sur une pancarte pas claire.

Alors voici ce que ça donne :

Évidemment, j’ai pris une tonne de photos pour réussir à avoir la meilleure! Voici donc, avec arrêts sur image, les différentes étapes de cette merveille.
 

Une autre merveilleuse beauté de la nature, c’est la Face rock. Un rocher qui s’est naturellement sculpté comme un visage féminin. Assez impressionnant!
L’Oregon est reconnu pour ses phares. J’en ai visité un où on nous expliquait la vie des responsables du phare. C’était un bon métier, mais pas facile, comme pas mal tout ce qui se faisait dans ces années-là. Surtout de devoir monter les escaliers en colimaçon chaque fois qu’on devait aller au sommet! Il y avait un phare dans mes livres avec une super belle prise de vue. Je voulais moi aussi avoir cette photo. Eh boy. Le photographe du livre a clairement pris sa photo hors sentier. Alors j’ai « escaladé » la côte et enjambé les branches par terre – avec mon chien, je le rappelle – pour arriver à trouver l’endroit moi aussi. Ma photo n’est pas aussi belle que dans mon livre, mais je tenais à ma vie. Alors voici le résultat!
J’avais vraiment hâte d’aller à Portland. C’est la ville qui était en vedette dans une émission que je regardais il y a quelques années à CW et je trouvais ça beau. Toutefois, je ne sais pas ce qui s’est passé entre-temps, mais la ville que j’ai vue n’était pas très intéressante. C’était compliqué de se retrouver dans les rues et il ne semblait pas y avoir grand-chose à voir. J’étais assez déçue. Surtout quand j’ai réalisé qu’une des sculptures que je voulais absolument voir était en fait cachée derrière ces toiles de construction.
Je ne suis donc pas restée très longtemps. C’était une journée où ma patience n’était pas vraiment présente. Probablement que j’aurais trouvé un tas de choses à faire et à voir si je m’étais donné un peu plus de temps. Mais bon, ce n’est que partie remise!

Sauf que l’Oregon, c’est pas pire loin de chez nous…
J’ai tout de même vu des beaux petits villages et j’ai goûté à la crème glacée du coin, en vente là :
Je connaissais le nom puisque j’étais tombée sur l’usine de produits laitiers qui produisait la crème glacée un peu plus tôt. C’était vraiment intéressant et on pouvait voir toutes les étapes pour la création du fromage.
 
J’avais alors voulu goûter à leur crème glacée, mais il y avait tellement de monde que j’ai passé mon tour. C’est pourquoi j’étais bien contente d’en trouver dans ce petit village!

On peut apercevoir des baleines au large, mais c’est plutôt difficile, car elles sont souvent loin. Par contre, les otaries font la belle vie sous nos yeux!
On retrouve aussi dans un autre de ces villages une sculpture plutôt hideuse à première vue, mais qui frappe l’imaginaire une fois qu’on s’y attarde. Ce poisson – Henry the Fish – a été fabriqué à partir de déchets retrouvés sur la plage. Des gougounes, des bouteilles d’eau et une tonne de bouchons, des jouets, etc.
J’ai aussi essayé le sandboard. Je dis bien « essayé ». C’était bien, mais pour une fille qui n’a jamais fait de sport avec une planche, à part quelques tentatives en wakeboard il y a des lunes, c’était difficile. Je n’avais qu’un après-midi pour le faire et j’ai choisi LA journée de congé de l’entraîneur. Alors j’ai eu un crash course rapide et j’ai loué la planche. J’ai arrêté après quelques chutes – j’ai tout de même réussi à faire deux mini descentes – puisque tomber sur du sable, ça fait mal en maudit!
En terminant, j’ai clairement croisé la plus grande fan d’Howie des Backstreet Boys! À quand une telle plaque au Québec?