lundi 25 décembre 2017

Riga et des shooters à 11h du matin...

Après mon passage en Estonie où je suis tombée sous le charme de Tallinn, il restait encore deux destinations à mon dixième voyage en Europe : Riga et Stockholm. Je vais être honnête, je connais principalement la Lettonie à cause du hockey – et Riga à cause de Bob Hartley, qui est entraîneur là-bas.
 
Mon passage à Riga était court. J’avais quelques options pour passer de Tallin à cette ville. J’ai choisi de le faire en bus touristique, une journée de neuf heures avec quelques arrêts en chemin et un guide/chauffeur pour un petit groupe de six. C’était parfait.

Les arrêts étaient plus ou moins intéressants, mais on a tout de même eu droit à ces deux paysages magnifiques :
 
Et puis enfin, la Lettonie! Ou Latvja, pour les intimes.
On a aussi fait un arrêt à la piste d’entraînement de luge et de bobsleigh de l’équipe nationale. On n’a pas pu faire de descente (mais je l’ai fait à Lake Placid et c’est vraiment cool!), mais on a descendu la piste à pied!
L’équipe russe était là pour se préparer. Mais bon, maintenant, on doit dire «les athlètes de la Russie qui compétitionnent en bobsleigh»… On peut descendre la piste l’hiver pour la modique somme de 250 euros. Avis aux intéressés.
Dans mon groupe de touristes, il y avait une dame qui était partie depuis huit mois et qui voulait faire le tour du monde sans prendre une seule fois l’avion. C’était son projet de retraite et j’ai trouvé ça absolument fascinant!

J’avais une journée complète pour voir la ville, alors je m’en suis tenue à l’essentiel, soit le quartier plus «vieux».
Un peu comme je l’avais vécu à Varsovie, en Pologne, j’ai eu un petit choc en réalisant que les deux édifices emblématiques de la ville n’étaient pas originaux. Ils ont été reconstruits en 1999 puisqu’ils avaient été détruits pendant la guerre.
 
En avant-midi, je suis entrée dans un magasin de souvenirs pour acheter quelques trucs. À la caisse, la jeune vendeuse m'a demandé si j’ai déjà goûté à leur boisson «nationale». J'ai répondu que non. Elle m'a alors demandé si je voulais goûter. Alors c’est comme ça que je me suis fait offrir des shooters en matinée à Riga!
Vous voulez savoir si c’est bon? Voilà ma face après le ledit shooter.
Mais bon, j’ai acheté une bouteille en souvenir. Qui veut venir faire le party chez moi?

Après la guerre, les villes de Tallin, Riga et Vilnius en Lituanie (je n’y suis malheureusement pas allée) se sont unies et ont fait une chaîne humaine qui a relié les trois villes. En tout, ce sont 2 millions de personnes qui se sont tenu la main!

Les Lettons ont un gros point en commun avec les Québécois : ils fêtent la St-Jean! Bon, ça ne s’appelle pas comme ça, mais c’est le 24 juin, ils font un gros feu, sautent par-dessus et se saoulent. Ils doivent passer une nuit blanche. Personne ne dort! La tradition, c’est que les gens cherchent une fleur de fougère avec leur amoureux. Ceux qui la trouvent auront leur bébé en mars.
La Lettonie en rafale :

La légende veut que la couleur de leur drapeau soit en hommage à un leader de l’armée qui est mort. Le bourgogne, c’est son sang.
Dans le temps, si une femme aimait un homme, elle lui tricotait une paire de mitaines pour le lui avouer.

Seulement 160 juifs ont survécu sur entre 38 000 et 93 000 (les historiens ne s’entendent vraiment pas sur le nombre original) pendant la guerre.

On a enlevé les cloches de certaines églises pour les faire fondre et faire des boules de canon.

Les fenêtres sont souvent très petites, parce que tu paies pour la grandeur de ta vitre.

À l’intérieur d’une des bâtisses, j’ai vu une œuvre d’art, disons, spéciale. C’est un piano, en pièces détachées.
Cette statue me dérange un peu.
Avec cette sculpture, le nez de l’animal porte chance, alors on saute pour essayer de toucher le plus haut. J’ai réussi à atteindre l’avant-dernier!
Cette entrée de magasin m’a bien fait rire.
Une des attractions, c’est la maison aux chats. Il y a des chats sur le sommet, tout simplement.

 
Je ne me souviens pas trop de l’histoire de la clé, mais je sais qu’une clé en or a été perdue ou volée et qu’elle était importante pour la ville. Ils ont donc fait un appel à tous pour que les gens rapportent des vieilles clés. Ils en ont eu 50 000 et les ont fait fondre pour en faire une géante. Avec elle, ils sont certains de ne pas se la faire voler!
Plus loin, il y a un gros marché où ils vendent vraiment de tout…
Cette sculpture est à la fois drôle et troublante!

samedi 23 décembre 2017

Autre mésaventure aérienne... quelle surpise! (#not)

«Tu voyages beaucoup, c’est normal que ça arrive», m’a dit mon père, en essayant de me remonter le moral après ma énième mésaventure aérienne. Sérieusement, j’ai un curse. C’est clair qu’une méchante fée m’a jeté un sort à ma naissance : «En voyage, tous les problèmes inimaginables, tu auras», ou quelque chose du genre.

Alors, que m’est-il arrivé cette fois?

J’ai décidé de passer par Baltimore pour aller voir un match de football avant de me rendre en Floride pour y passer Noël. C’est ma tradition, je vais voir les Colts une fois par année, dans une ville différente. Alors après les avoir vus à Buffalo (2009), Philadelphie (2010), New England (2011), Indianapolis (2012), Dallas (2014), Jacksonville (2015), Miami (2015) et Denver (2016), c’est au tour de Baltimore. Une vraie fan, hein?

Donc j’avais un vol de Montréal à Boston avec Air Canada et un autre de Boston à Baltimore avec Spirit. J’ai réservé avec kiwi.com. J’aurais dû me douter qu’un site avec le nom d’un fruit poilu n’était pas fiable…

Mon vol pour Boston a été retardé d’une heure. Jusque-là, ce n’était pas si mal parce que j’avais deux heures entre les deux. Mais je devais récupérer ma valise et repasser la sécurité puisque je changeais de compagnie aérienne. Tout se serait déroulé comme prévu si on n’avait pas passé une heure sans bouger sur la piste. C’est bien beau le déglaçage des ailes, mais je n’avais pas prévu que ça durerait une heure. Prisonnière de cet avion, je me doutais bien que je raterais ma correspondance.

On a touché le sol à Boston à 21h, soit 29 minutes avant le décollage de mon second vol. Avec la récupération de la valise et tout, c’était peine perdue. J’ai tenté de demander de l’aide au kiosque d’information, mais ils pensaient que je cherchais ma valise. J'ai rapidement abandonné et tourné les talons. J’ai récupéré ma valise et j’ai couru – comme c’est possible de le faire avec une grosse valise pleine de cadeaux de Noêl… - et je suis arrivée au comptoir de Spirit, qui était dans un autre terminal, pour trouver des employés blasés qui jouaient sur leur téléphone.

J’explique rapidement la situation et on me répond que mon vol est fermé depuis déjà 15 minutes.
- Oui, je m’en doute, alors est-ce qu’on peut me mettre sur un autre vol svp?
- Le prochain est dimanche matin.
Euh, pardon? Dans deux jours? Naaahhhh. Impossible. Je devais être à Baltimore vendredi soir parce que j’avais déjà payé mon hôtel là-bas et surtout parce que le match était le samedi. Dimanche, je serai déjà en Floride, alors on passe au plan B svp.

Sauf que la fille qui n’était pas là quand la joie de vivre est passée, eh bien elle n’avait pas ça, un plan B. Comme j’arrivais d’une autre compagnie aérienne, elle ne se sentait pas du tout responsable et m’a dit que Spirit ne paierait pas mon autre vol et encore moins un hôtel à Boston.

On m’a dit que j’avais juste à aller louer une voiture. Après tout, je n’étais qu’à sept heures de route de ma destination…

Pendant ce temps, on me répondait au numéro canadien de kiwi.com «recevait un nombre élevé d’appels» et leur messagerie directe 24/7 ne fonctionnait pas. J’ai couru au comptoir d’Air Canada, qui était désert. Pas une âme humaine dans les environs, à part le gars du ménage. Je me doutais bien qu’il n’allait pas pouvoir m’aider. J’ai donc couru au comptoir d’American Airlines, où les employés étaient présents et souriants. Ils n’avaient aucun moyen de contacter quelqu’un d’Air Canada. J’avais eu le même problème à Nashville, il y a quatre ans. 

Après un moment de panique de ma part, et quelques personnes accostées en vain, le gars d’American Airlines m'a dit de revenir le voir, qu’il avait un vol pour Washington à 22h30. Le hic, c’est que je devais le payer, puisque c’est une autre compagnie. Le prix du billet? 336 USD.

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On sort la carte de crédit. Ce qui est le fun dans le temps des fêtes, c’est qu’on les utilise à peine, ces petits bouts de plastique…

J’ai aussi dû débourser un autre 25 USD pour ma valise. La seule «chance» que j’ai eue dans cette soirée, c’est que ce vol était disponible parce qu’il avait été retardé.

MAIS.

Je rappelle que ma destination était Baltimore. Pas Washington.

Je me suis alors jetée sur Google Maps pour voir comment je pouvais passer d’un aéroport à l’autre – mon hôtel est à côté de celui de Baltimore. C’était deux heures de transport en commun. Ark. Mais j’ai eu un doute, pour mon heure d’arrivée. En changeant les heures, j’ai réalisé que ce serait quatre heures. Pour la simple raison qu’il n’y aurait plus de train à l’heure où j’allais arriver.

Louer une voiture à minuit? Une brève recherche m’a permis de constater que de un, c’était 302 CAD (haha, quelle bonne blague…) et de deux, que les comptoirs étaient fermés à cette heure.

Alors j’ai décidé de prendre un Uber. Pu ben ben le choix rendu là.

J’ai donc atterri dans la «pas bonne» ville à 00h30. Un Uber à près de 70 USD plus tard et j’étais enfin à l’hôtel.

Tout ça pour un match de football…

Mais bon, c’est fait et je n’y peux rien. Faut juste que je trouve l’antidote à mon mauvais sort.

Pour ce qui est de Baltimore, je suis tombée sur la seule journée de pluie de la semaine. Je ne suis donc pas trop allée visiter la ville, surtout que j’étais déjà venue il y a quelques années. J’ai simplement googlé «what to do in Baltimore» et ça m’a donné «Graffiti Alley». C’était intrigant. Une heure de train plus tard, je me retrouvais dans cette petite ruelle :
 
C’était charmant, sauf quand une femme visiblement éméchée est arrivée avec son chum, tout aussi éméché, en s’engueulant et qu’elle s’est tout simplement accroupie pour faire pipi en continuant sa prise de bec. Comment faire perdre son charme à un endroit en quelques secondes…

Et pour le match, mon équipe a perdu – mais c’est pas grave, elle aura un meilleur choix au repêchage! – et il a plu. Et venté. Le 5$ dépensé pour le puncho cheap (mon huitième, puisque je ne les traîne jamais) a été mon meilleur investissement du voyage.
Et comme mes malheurs viennent en paquet, j’ai dû attendre le train du retour pendant près d’une heure et demie. Le système de train était paralysé, semble-t-il, en raison d’un accident et d’une voiture qui bloquait la voie. Vraiment, le genre d’affaires qui arrive tous les jours…


Alors, si quelqu’un sait comment arrêter ce curse, dites-le-moi et ça presse!

lundi 18 décembre 2017

Tallinn, mon coup de coeur

Quand j’ai décidé d’aller à Tallinn, c’était en grande partie juste parce que ça se faisait bien à partir d’Helsinki et que ça me ferait un pays à ajouter à ma liste – l’Estonie. Ouais, des fois je prends des décisions tout à fait rationnelles comme ça.

Quand j’ai dit à une de mes amies que j’allais à Tallinn, elle s’est mise à capoter. C’est qu’elle a découvert cette ville… sur Instagram. Elle m’a dit que c’était une des villes les plus belles qui soient et qu’elle voulait absolument la visiter. Mais bon, je suis parfois blasée et je n’avais pas trop d’attentes. Je me suis dit que c’était une ville cute d’Europe, comme j’en ai vu quelques-unes.

J’y suis arrivée en tout début de journée, après avoir pris le traversier d’Helsinki au petit matin. J’étais un peu déçue de ne pas avoir une étampe de bateau dans mon passeport après avoir eu celle avec un train en arrivant en Finlande, mais c’est ça, l’Europe. Il pleuvait un peu et c’était vraiment grisâtre dehors. Ce qui était frustrant, parce qu’il faisait super beau quand j’ai quitté la Finlande, deux heures plus tôt.
J’ai embarqué dans le bus hop on hop off au port, parce que c’était la solution la plus simple avec ma valise. Mais j’ai quand même dû marcher pas mal avec mes affaires avant de trouver mon hôtel parce que ce que j’ignorais, puisque je n’avais pas vraiment eu le temps de faire mes recherches avant de partir, c’est que c’était une cité médiévale fortifiée (des fortifications qui ont pris 200 ans avant d’être complétées…) et donc que les autobus ne roulaient pas à l’intérieur. J’aurais pu prendre un taxi, mais là, c’était trop compliqué. Mais finalement, c’était peut-être plus compliqué de marcher avec une valise à roulettes dans des rues comme celles du Vieux-Montréal! (J’ai compris pourquoi mes valises ne me toughaient jamais ben ben longtemps…)
J’ai attendu un peu que la pluie passe en me reposant dans ma chambre et quand je suis ressortie en début d’après-midi… wow. Le soleil était sorti et j’ai pu voir à quel point c’est vrai que cette ville est magnifique! En fait, c’est la vieille partie, celle qui est fortifiée, qui vaut le détour. C’est aussi là où se trouvent tous les touristes. Parce que les Estoniens, eux, n’aiment pas les gens – j’expliquais ça dans un précédent blogue. Les couleurs des maisons me rappelaient un peu Salvador, au Brésil. Le côté médiéval a des airs de Carcassonne, en France.
 
On y trouve plusieurs églises, dont une orthodoxe, Nevsky (ouais, j’ai eu des chansons d’Alex Nevsky dans la tête durant tout le voyage), qui n’a pas vraiment rapport dans le lot, mais qui est vraiment très belle.
Parlant d’église, je suis allée au sommet de l’une d’entre elles, Olaf (je pensais à la Reine des neiges chaque fois que je voyais son nom…), la plus haute, celle dont le clocher a été atteint par la foudre 11 fois et qui a été ravagée par… trois incendies! Elle était plus haute à l’origine, mais j’imagine qu’à un moment donné, ils se sont tannés de la rebâtir! Voici la vue qu’on avait de là-haut, après avoir monté 258 marches.
 

 
Il y avait aussi d’autres genres de belvédères pour admirer la vue :

Tallinn, en rafale…


Si Montréal a ses escaliers typiques, Tallinn a ses portes. Elles sont de couleurs différentes, parfois très travaillées, mais pas mal toujours imposantes.
 
Les résidents de Tallinn, qui sont un peu en compétition avec ceux de Riga, en Lettonie, clament que ce sont eux qui ont été les premiers à faire un sapin de Noël, en 1441. Le problème, c’est qu’il n’était pas décoré. Alors c’était un sapin vert de Noël, tout simplement!

Je suis allée dans un resto médiéval et j’ai commandé ce que je croyais être un drink. J’ai fait le saut quand j’ai reçu ça!
On peut aller marcher sur le bord du sommet de la tour de télévision, qui avait été construite pendant les Jeux olympiques de Moscou en 1980 puisque les épreuves de voile étaient disputées à Tallinn. Évidemment, je ne pouvais pas passer à côté de ça! (Au sens propre et au sens figuré, en fait!)
 
Un peu à l’écart de la cité, à distance de marche, il y a un nouveau quartier en vogue, très hipster.
J’ai failli faire de la figuration dans une publicité de voiture bien malgré moi!
Un peu plus loin, il y a un long mur avec des graffitis. C’est quand même spécial, avec la vieille ville en arrière-plan.
Quand je suis partie, le samedi matin, il y avait un marché qui avait «poussé» pendant la nuit sur la grande place au milieu de la ville!

dimanche 12 novembre 2017

À la découverte de Burano

Mon vol de retour d’Italie se faisait à partir de Venise. J’étais bien contente, pour la simple et très pertinente raison que j’allais pouvoir y reprendre de belles photos, car la seule autre fois où j’ai visité cette ville, c’était en 2006. Vous savez, la mode des cheveux blond platine? Ouais.
Je devais d’abord prendre le train à 5h17 le matin, à Monterosso, le village à côté de Levanto, où je logeais. Je ne connaissais évidemment pas très bien le système de trains quand j’ai réservé mon billet, alors j’ai compris une fois dans le train, après avoir pris celui de 4h50 de Levanto à Monterosso que… je repassais par ma gare d’origine. Dire que j’aurais pu dormir une demi-heure de plus! Je devais changer de train à Milan. Le hic, c’est que comme ils n’annoncent pas les stations ni dans les haut-parleurs ni sur un quelconque écran dans les wagons… je suis descendue au mauvais arrêt. J’ai vu «Milano», alors je suis descendue. Sauf qu’il y a trois stations à Milan. Et moi, je devais aller à «Milano Centrale». J’avais un drôle de feeling en plus, mais je suis débarquée quand même. Erreur. Les trains qui suivaient étaient tous en retard et ce qui devait arriver arriva, c’est-à-dire que j’ai raté ma correspondance. Et les trains, ce n’est pas comme les avions. Tu rates ta correspondance? Too bad.

La fille du service à la clientèle m’a demandé la raison de mon retard et je ne l’ai pas trop impressionnée avec mon histoire de Milano. En plus, elle a regardé mon billet et m’a dit que je l’avais eu à un prix promotionnel et donc qu’elle ne pouvait pas me le changer. Je devais aller dans une des billetteries libre-service pour en acheter un autre. C’était près de 50 euros. Le plus frustrant, c’est quand j’ai remarqué que mon «prix promotionnel» était de 1,50 euro moins cher que le deuxième billet. Hiii méchante promo, merci!

Mais bon, je suis finalement arrivée à Venise avec à peine une trentaine de minutes de retard, un peu avant l’heure du lunch, ce qui n’était pas si mal. J’avais toute la journée là-bas, puisque mon vol n’était qu’à 22h.

J’ai rapidement fait le tour des classiques, comme la place St-Marc, mais la température n’était pas super. Un épais brouillard cachait presque toute la ville. Comme j’avais déjà visité l’intérieur de la cathédrale et le palais adjacent, j’ai décidé de monter dans le clocher, malgré le brouillard. La vue n’était quand même pas si mal.
 
En redescendant, le ciel bleu s’est légèrement pointé le bout du nez. Évidemment, il l’a fait quelques minutes APRÈS que je sois redescendue du clocher!
Ensuite, je suis retournée voir le pont des Soupirs, qui s’appelle ainsi parce que c’était de là que les prisonniers voyaient leur amoureuse pour la dernière fois et qu’ils soupiraient en le traversant. 
D’ailleurs, à ma première visite, j’avais passé à l’intérieur de ce pont couvert et voici la vue qu’ils avaient :
Elle était merdique. C’est peut-être pour ça qu’ils soupiraient!

Pour m’assurer de voir les «hot spots» en quelques heures, j’ai recherché sur Google «things to do in Venice» et c’est comme ça que j’ai découvert Burano. Une autre petite ville aux canaux, mais avec des maisons multicolores et aux couleurs vives. Je devais absolument aller voir ça! C’était à environ une heure de bateau de Venise. Et quand je vous dis que le brouillard était épais, en voici la preuve :
À mon arrivée, je savais que je ne devais pas avoir d’attentes trop élevées comme à Cinque Terre. Mais bon, j’en avais quand même. Le brouillard et le ciel gris enlevaient un peu de cachet à la ville, mais tout de même, c’était très joli!

 
(Je l’admets, j’ai légèrement modifié les photos ci-dessous, mais vraiment très légèrement, je le jure!)

Toutefois, tout comme à Venise, les bâtiments sont pas mal délabrés. Les revêtements extérieurs auraient vraiment besoin d’un peu d’amour…
 
Malgré tout, ç’a vraiment valu le détour. J’y ai aussi acheté là-bas de magnifiques toiles pour refaire la décoration de ma salle de bain.
Au cours de ce mini voyage, j’ai aussi fait des arrêts à Milan et à Barcelone. La première pour la première fois et la deuxième… pour la deuxième!

Dans le cas de Milan, c'était à mon arrivée. Tout ce que je voulais voir, c’était la cathédrale. J’y suis donc allée de soir en arrivant et de jour, le lendemain matin.
J’aurais bien aimé la visiter, mais je portais des shorts, ce qui est interdit à l’intérieur, mais surtout, la file était très longue et j’avais un train à prendre à midi. En faisant le tour pour trouver la billetterie au cas où il y aurait miraculeusement des billets avec entrée rapide, ce qui n’a pas été le cas, j’ai vu qu’on pouvait aller sur le toit. Mmmm, mon genre de truc, ça! Et en plus, on pouvait le faire en shorts. Normalement, je fais ces activités en montant les centaines de marches, mais cette fois, j’ai opté pour l’ascenseur, puisque je n’avais pas beaucoup de temps!
Quant à Barcelone, c’était une escale au retour. Mon itinéraire au retour était un peu fou, mais je l’avais choisi parce que c’était le moins cher et que je voulais avoir une journée à Venise. Mon escale était donc de nuit. Je savais que Barcelone était une ville qui ne dormait presque jamais dans le coin de Barceloneta, alors je me suis dit que je pourrais aller m’y promener.

Mon vol a eu du retard et le trajet en autobus de l’aéroport était interminable, si bien que je suis arrivée à la plage où sont tous les bars vers… 3h30. Une chance que j’avais dormi un peu dans l’avion! J’ai choisi un des clubs et je suis allée prendre un verre. 
Je me suis toutefois rapidement tannée et j’ai voulu partir. Mais là, je me suis rendu compte que j’avais donné mes derniers euros comme pourboire à la barmaid et je n’en avais plus assez pour prendre l’autobus. J’ai donc retiré 20 euros au guichet ATM, avec des beaux frais de 4,75 – en euros, ne l’oubliez pas! Mais bon, je n’avais pas le choix. C’est en mettant le billet de 20 dans mon portefeuille que j’ai réalisé que… j’avais encore un billet de 5. Maudit! J’ai retiré de l’argent et surtout payé des frais exorbitants pour rien! J’ai donc décidé d’aller le jouer en entier au casino. Tant qu’à faire!
J’ai trouvé mon jeu préféré – je ne suis pas une joueuse compulsive, mais j’adore celui-là! – et j’y ai mis mon 20 euros.
Et rapidement, la chance est venue de mon côté! J’avais gagné un peu et je me demandais si je devais encaisser quand je me suis dit «au diable les dépenses, je suis venue pour le jouer en entier». Et quelques coups plus tard, cha-ching! Ma «fortune» est passée à 70 euros! Yeah, ça rembourse amplement les frais bancaires ça! J’ai alors décidé d’encaisser et de retourner à l’aéroport, non sans me taper le trajet d’une heure en bus.

Mais je n’aurais pas dû choisir le billet le moins cher avec cette escale, car je ne suis peut-être pas une joueuse compulsive, mais une acheteuse, oui! Alors j’ai pas mal flambé tout mon argent dans les boutiques avant de repartir. Oups!