lundi 28 avril 2014

La cité des anges - et ses environs - en vrac

Je vous ai raconté mes aventures hollywoodiennes récemment, mais Los Angeles, c’est beaucoup plus que ça!

Voici donc, en vrac, le reste de notre voyage!

Je voulais absolument voir le stade des Dodgers de Los Angeles (baseball), car c’est le seul stade que je n’avais pas encore vu dans cette région. On a donc programmé le GPS, direction Dodger Stadium (un des rares qui portent encore simplement le nom de l’équipe dans le sport professionnel!). À notre arrivée, on se retrouve devant des barrières et un immense stationnement. Pas la moindre trace de quelque chose qui ressemble à un stade. Un préposé à la sécurité nous informe alors que c’est fermé le dimanche (il fallait évidemment que je veuille y aller la seule journée de la semaine où c’est impossible…) et que nous ne pouvions malheureusement pas aller plus loin. Déçues, nous avons rebroussé chemin en pensant pouvoir trouver une rue adjacente quelconque qui nous donnerait une vue du stade. Eh bien non. Ça n’existe pas! Le stade est entouré de son stationnement, mais il est comme dans le creux d’une colline, alors impossible de le voir, à moins d’y aller directement. Déception!
La seule photo que j’ai qui prouve l'existence de cette équipe, c’est une pub des Dodgers prise au bas de la route qui monte la colline. Bouhhhh.
On est passées devant une salle de spectacle devant laquelle il y avait des dizaines de gens en ligne. C’était les auditions de So you think you can dance! Aucune chance que je profite de l’occasion pour essayer!
 
Un petit arrêt au Santa Monica Pier – là où il y a une grande roue et d’autres manèges sur un quai au-dessus de l’océan Pacifique – nous a permis de réaliser qu’on se retrouvait à la toute fin de la mythique route 66. C’est la route qui liait, à partir des années 1920, et ce, pendant 60 ans, les villes de Chicago et de Los Angeles. Beaucoup de tronçons ont été détruits au cours des 30 dernières années, mais elle restera toujours une des plus connues!
 
Notre obsession des «funnel cakes» a été bien servie au même endroit, alors qu’on en a mangé une énorme et délicieuse! Mais rassurez-vous, on était deux là-dessus!
On voulait absolument aller sur une plage, question de se prendre pour des actrices de «Alerte à Malibu». Le hic, c’est qu’il faisait pas mal froid! Puisqu’on s’était gâtées avec la location d’une décapotable, on a roulé les cheveux au vent sur la route 1, celle qui longe la mer. On a donc eu droit à une vue magnifique, malgré les nuages!
 Une fois à Malibu, on était pas mal seules sur la plage!

In-N-Out Burger

Dans mon petit livre sur Los Angeles, on nous suggérait d’aller manger au In-and-Out Burger. Au début, je ne voyais pas trop l’intérêt, puis après quelques recherches, j’étais convaincue! C’est une chaîne de restaurants qui n’existe qu’en Californie et dans quelques États du Sud-Ouest. C’est un fast-food, avec des hamburgers, mais leur particularité, c’est qu’il n’y a absolument aucun aliment congelé dans aucun restaurant. Croyez-moi, ça fait toute une différence et j’ai rarement mangé un aussi bon burger dans un fast-food!

Le menu est ultra simpliste : hamburger, cheeseburger, double cheese, frites, boissons gazeuses et lait frappé. Mais il y a également moyen de commander plus de boulettes et plus de fromage en mentionnant 3x3 ou 4x4. Un menu «secret» est aussi disponible, mais je n’étais pas au courant au moment de ma visite. Il semblerait qu’il y a des codes secrets que l’on peut dire aux employés pour modifier notre commande!

Un «ami» d’Arnold

Petit saut maintenant à Venice Beach pour aller marcher sur le fameux boardwalk. On y retrouve des restos, des boutiques (certaines bizarres et douteuses) et beaucoup d’artistes qui vendent leurs œuvres. Il y a aussi un gym sur le bord de la plage, où Arnold Schwarzenegger s’entraînait quand il était jeune. On a croisé un monsieur qui, d’après moi, s’y entraînait déjà dans le temps d’Arnold!
Je ne sais pas si c’est pour cette raison que ça s’appelle Venice, mais ils ont aménagé des canaux, comme la ville du même nom en Italie. Mais disons qu’avec la sécheresse, le résultat n’est pas tout à fait le même!
Avant-dernier arrêt de notre périple : nous sommes allées voir le bateau Queen-Mary I, qui est accosté (il est à la «retraite» depuis 1967) à Long Beach. Il est vraiment impressionnant, surtout quand on pense qu’il a traversé l’Atlantique pour la première fois en 1936! J’ai récemment appris que ce paquebot avait accidentellement fait couler un navire qui l’avait escorté durant la Deuxième Guerre mondiale. Craignant se faire rattraper, le bateau n’avait pas porté secours à celui en détresse, causant la mort des 338 personnes à bord! Pas très gentil, ça!

Aujourd’hui, c’est un hôtel et un restaurant. Malheureusement, on n’a pas eu le temps d’embarquer dessus pour le visiter!

Un peu de hockey

Évidemment, je ne pouvais pas quitter Los Angeles sans voir au moins un match de hockey. Je suis donc allée voir un excitant match opposant les Oilers d’Edmonton aux Ducks d’Anaheim, au Honda Center.
 
Fait inusité, il n’y a pas d’escaliers roulants dans cet amphithéâtre (du moins, je n'en ai pas vus!)! Que des escaliers normaux! Et tous les planchers, les murs et les escaliers sont… en marbre. J’en ai déduit qu’ils ont tellement dépensé pour le marbre qu’il ne leur restait plus rien pour les escaliers roulants.
Folle comme je suis, c’est après ce match que j’ai repris la route en direction de... Las Vegas! Eh oui, comme si je n’avais pas assez fait de route cette journée-là, allant de Los Angeles à Malibu pour redescendre à Long Beach avant de revenir à Anaheim (près de 200 km au total), j’ai ajouté quatre autres heures de route pour arriver à la ville du vice au cours de la nuit. C’est là que nous allions passer les trois journées suivantes. 

Je vous raconterai bien ça une autre fois!

samedi 19 avril 2014

Des alligators, des alligators, ohé, ohé!

C'est peut-être parce que c’est la première fois en quatre ans que je ne vais pas en Floride au printemps ou à l’été, mais j’ai comme un élan de nostalgie!

Et comme je vous ai expliqué que j’avais un tas de choses à raconter sur ce coin de pays où mes parents habitent maintenant quelques mois par année (dure, leur vie…), pourquoi pas un autre blogue? Au menu cette fois, des alligators! (À noter ici que si vous avez, comme moi, la chanson où on croirait entendre «Des alligators, des alligators, ohé ohé!» de la Compagnie Créole dans la tête après la lecture de ce blogue, je me détache de toute responsabilité.)

À lire aussi sur la Floride: Des magasins et des rats à Sunrise | Danse en ligne, bouchons, vitesse. Pas le temps de niaiser! | Sensations fortes et hockey à Tampa

Nous habitons (parce que oui, je m’inclus dans leur projet!) à Deerfield Beach, qui se trouve tout juste à côté des Everglades. Mais qu’est-ce que les Everglades me direz-vous? Aux fans de hockey, je vais leur répondre que c’est ce qui a inspiré le nom des Everblades, l’équipe de la ECHL de la Floride. Pour les autres, les Everglades sont un endroit où il y a de l’alligator au pied carré! Bref, c’est un marécage de 15 000 km2. Bon, j’exagère un peu, ce n’est pas entièrement un marécage… car on y retrouve aussi des animaux rares, comme la panthère de la Floride (qui est en voie d’extinction).

Si jamais la faune et l’écosystème vous intéressent, je vous conseille de faire une petite recherche sur les Everglades! Je vais vous épargner les cours d’écologie, de géographie et d’histoire ici, mais sachez que le Parc national des Everglades fait partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO et qu’il a malheureusement été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2010. C’est d’ailleurs le seul endroit en Amérique du Nord qui se retrouve sur cette liste. Les détails ici : http://whc.unesco.org/fr/list/76/

Même si on n’a que quelques kilomètres à faire pour se rendre aux Everglades, la route est très longue pour se rendre à l’un des safaris pour touristes, pour la simple raison que l’autoroute longe les Everglades et qu’il n’y a qu’une route qui la traverse! Avec mes parents et mon amie Parmelie, nous avons décidé d’aller visiter le Billie Swamp.
C’est là que j’ai appris la différence entre un crocodile et un alligator! Alors pour ceux qui comme moi, n’avaient aucune idée comment les différencier, voici le truc : un alligator, ça a une mâchoire plus large (en forme de U), on ne voit que ses dents du haut lorsque sa bouche est fermée et il a les yeux bruns. Un crocodile, ça peut tolérer l’eau salée, son museau est plus long (mâchoire en forme de V), on voit les dents du haut et du bas lorsque sa bouche est fermée et il a les yeux bruns. Cool, hein?

Fait intéressant, le Parc national des Everglades est le seul endroit au monde où les alligators et les crocodiles cohabitent de façon naturelle. Eh ben! On estime qu’il y en a environ 200 000 en tout.
Donc, on a fait un petit tour en bateau où on en a croisé des dizaines et des dizaines. Il y avait aussi plein d’autres animaux, comme ceux-ci :
On a pu toucher à un bébé alligator. Si petit! J’ai toujours pensé que le guide m’avait dit qu’il était âgé d’un an et j’avais la difficulté à le croire, à moins d’une poussée de croissance fulgurante après un an, car les adultes sont énormes! Et je me demandais aussi comment ils auraient pu survivre si longtemps à cette grosseur :
Mais bon, je n’ai pas posé ces questions sur le coup, j’étais trop occupée à me dire que j’avais l’impression de flatter une sacoche vivante. Sauf qu’en faisant une petite recherche, j’ai trouvé une photo d’un bébé de 8-9 pouces, ce qui ressemble à notre future sacoche ci-dessus et il avait… une journée. J’en déduis que j’ai sûrement mal compris et vécu dans l’erreur tout ce temps!

Puisqu’ils ont le sens du spectacle, on a toujours droit à une démonstration de témérité d’un employé, qui agace un alligator pour que l’on puisse bien voir à quel point il peut être rapide et dangereux (ben, pas le film là…). Je crois sincèrement qu’il faut être carrément débile ou inconscient pour faire ce métier-là :
En terminant, au cas où vous n’ayez pas encore la chanson en tête, voici un lien pour l’écouter! Ah et pour votre information, ils ne disent pas le mot alligator pantoute! Les vraies paroles? Décalecatan, Décalecatan, ohé, ohé! Ne me demandez pas ce que ça veut dire par contre. Je n'en ai aucune idée!

vendredi 11 avril 2014

Kobe c. LeBron ou le rêve hollywoodien

Lorsque j'ai décidé d'aller à Los Angeles (pour une troisième fois) il y a deux ans, j'ai carrément capoté quand j'ai vu que le Heat de Miami affrontait les Lakers de Los Angeles.

Je ne suis pas une grande fan de basketball, mais j'aime aller voir des matchs «en vrai» et l'occasion de voir deux grandes vedettes - LeBron James et Kobe Bryant - sur le même terrain, c'est assez rare que ça passe! Il ne restait plus qu'à croiser les doigts et essayer d'avoir des billets sans avoir à passer par les revendeurs. Nos dates de voyage n'étaient pas encore coulées dans le béton, mais j'ai décidé d'acheter les billets quand même lorsque j'ai vu qu'il y en restait, en me disant que dans le pire des cas, je pourrais certainement les revendre - à profit!

Mais avant de se rendre à notre match, le dimanche après-midi, laissez-moi vous raconter un peu notre voyage dans la capitale du cinéma.

On avait hésité un peu lors de la location de la voiture, entre une décapotable et une voiture économique. La raison l'avait finalement emporté au moment de la réservation et on avait choisi l'option B. Ça, c'était avant de mettre les pieds en Californie. Parce qu'une fois sous le chaud soleil et les palmiers, nos regards n'arrêtaient pas de croiser des voitures sans toit. Agace.

Alors à mon arrivée au comptoir de location, après avoir attendu une éternité, j'ai tout bonnement demandé au préposé si, par hasard, il restait des décapotables. Il m'a chuchoté qu'il n'était pas censé faire le changement, mais qu'il lui en restait une. Alors la raison a pris le bord, on a payé un supplément, et on s'est promenées toute la semaine avec ça:

On a fait des arrêts traditionnels, soit les étoiles sur Hollywood Boulevard, Chinese et Kodak Theater (sans faire de visites guidées par contre).
 
  J'ai été très surprise de trouver ma propre étoile! (Tsé, quand t'as vraiment du talent avec Paint...)
Nous sommes également allées sur Rodeo Drive. D'ailleurs, j'ai acheté un truc sur cette rue - dans le seul magasin où je pouvais me payer quelque chose, soit le Guess! - pour le simple plaisir de dire que je l'ai acheté là où le code postal est 90210, Ouais, je peux être comme ça des fois! Je l'aime, ma montre-Guess-argent-qui-ressemble-à-la-Dior-à-10000$-que-j'ai-vue-dans-la-boutique-voisine.

À noter que sur Rodeo Dr, où l'on retrouve les boutiques Chanel, Louis Vuitton, Roberto Cavalli, Tiffany & Co., Gucci, Fendi... et j'en passe, même les bornes-fontaines sont en argent!

Hollywood, où es-tu?


À ma première visite à Los Angeles, en 2006, nous n'avions pas de GPS. C'était comme dans le bon vieux temps, avec une carte routière. Parenthèse ici, il y avait un tas de grosses étoiles jaunes sur notre carte, mais on ne s'y était pas attardés. Ce n'est qu'au retour que j'ai réalisé que chacune des étoiles représentait la maison d'une vedette, avec son nom et son adresse. Eh ben, on a raté tout ça!

Donc, pour nous rendre le plus près possible du «Hollywood Sign», j'ai dû me fier à mon instinct et à mon sens de l'orientation. Car ne cherchez pas les indications, il n'y en a nulle part! Je m'étais retrouvée dans un quartier résidentiel avec des rues étroites et en zigzags pour finalement réaliser que j'avais trouvé LE «spot». Une rue qui donne sur un grand parc, où peu de touristes se rendent, mais d'où on a la meilleure vue des fameuses lettres. Évidemment, je n'ai pas noté le nom de cette rue et encore moins comment m'y rendre. Huit ans plus tard, j'ai voulu y retourner. J'avais beau avoir un GPS, il n'y a pas d'entrée «rue qui donne sur Hollywood Sign» alors j'ai refait le même manège et suivi mon instinct à nouveau. Après quelques détours, on l'a enfin trouvé!

Ces lettres, si petites en personne, sont quand même impressionnantes. Ce ne sont que de grosses lettres dans une montagne, mais on les a tellement vues à la télé que de se retrouver devant elles a un petit je-ne-sais-quoi.

Folie NBA


Je vous raconterai le reste de notre séjour à Los Angeles une autre fois, parce que je veux vous parler de mon expérience au match des Lakers, une des organisations les plus prestigieuses de la NBA.

En fait, ce qui m'a le plus marquée, c'est qu'il y avait plusieurs vedettes chez les spectateurs, dont David Beckham, qui venait y fêter l'anniversaire de son fils Brooklyn! Nul besoin de préciser que mon amie n'a absolument plus regardé le match après qu'ils eurent montré Beckham sur l'écran géant. Sa mission pour tout le reste de la rencontre était la suivante : le trouver.

On a réussi, mais comme on n'avait pas le droit d'amener la grosse lentille sur ma caméra, c'est le mieux que j'ai pu faire pour «saisir le moment» :
 

On est tombées sur la journée «latina», alors on n'a pas vraiment assisté à un match Heat-Lakers, mais plutôt à un duel El Heat contre Los Lakers. Preuves à l'appui :
 

 Les Lakers ont du budget et croyez-moi, ils ne font pas les choses à moitié! Lors de la présentation d'avant-match, on a été assez surprises quand de grands draps sont tombés sous le tableau indicateur pour une impressionnante projection vidéo. C'était beau!
Le domicile des Lakers, le Staples Center, est le même qu'une autre équipe de la NBA, les Clippers de Los Angeles (un peu les Islanders de New York du basket, les moins aimés de la grosse ville!) et une équipe de la LNH, les Kings de Los Angeles. Je devrai y retourner pour voir ces deux équipes à l'oeuvre! L'amphithéâtre est un des plus beaux que j'ai vus. D'ailleurs, avant le match, on a dîné sur la terrasse, sur le toit!
 
À l'avant, il y a une statue de Wayne Gretzky, qui a longtemps joué pour les Kings. J'imagine que c'est parce qu'on allait assister à un match de basket, mais on était pas mal les seules énervées devant la statue!

Bon, maintenant, je n'ai qu'une envie... et c'est de retourner en Californie! Des intéressés? 

samedi 5 avril 2014

New York et New Jersey : du jet-set au ghetto

Les séries de la Coupe Stanley approchent à grands pas et je commence déjà à ressentir la fébrilité qui accompagne la fièvre du printemps au hockey.

J’essaie d’aller voir au moins un match des séries par saison, peu importe dans quelle ville. Il y a deux ans, mon amie Valérie et moi avons décidé de suivre «ses» Flyers, en allant les voir à Philadelphie contre les Penguins – LE match de fou dans lequel Claude Giroux s’était battu avec Sidney Crosby, ouais, on y était! – et comme l’expérience avait été mémorable, nous avons décidé de remettre ça deux ou trois semaines plus tard, alors que les Flyers jouaient contre les Devils au deuxième tour. Comme le New Jersey n’est pas super attrayant, nous avons réservé un hôtel à New York. Et dans un élan de folie – et parce que c’était notre énième visite dans la Grosse Pomme – nous avons décidé de nous payer la traite et de loger au Marriott Marquis, qui donne directement sur Time Square.

Imaginez deux filles euphoriques quand on a ouvert les rideaux de la chambre et vu ça :
Disons qu’on a encore plus crié quand on a réalisé qu’on était à deux pas du Forever 21 (qui fait quatre étages) et que celui-ci fermait à 1h du matin! Il faut dire que nous avions décidé de voir la ville de manière plus relaxe, en voulant seulement magasiner, sortir et terminer le weekend avec le match au New Jersey le dimanche.

C’est ce qu’on a fait. Avec évidemment quelques incontournables, comme se faire prendre en photo avec le fameux cowboy (beurk, j’ai des frissons juste à y repenser!) nu de Time Square. Voyez comment nous étions à l’aise!
Ah oui j’oubliais, on est également allées voir un match de baseball des Mets! Le Citi Field, que j’avais vu de l’autre côté de la rue pendant une semaine lors de mon passage au US Open 2009 (tennis), est vraiment très beau! Mais je n'ai honnêtement aucun souvenir de l'issue du match.

 
Le samedi soir, après être virées complètement folles dans le Forever 21 et être sorties de peine et de misère de ce magasin vers minuit avec ridiculement trop de nouveaux vêtements, on est sorties au bar du W quelques coins de rue plus loin. Vous pouvez l’imaginer, les prix étaient très «raisonnables», à une vingtaine de dollars la consommation, pourboire inclus.
*Soupir*
Mais le plaisir était au rendez-vous et ça nous a permis de voir quelque chose de rare : Time Square complètement désert au petit matin! C’est tellement beau quand c’est tranquille. C’est vraiment différent comme ambiance et presque relaxant!
Avant d’aller au hockey, nous sommes allées manger au restaurant qui appartient à Sean Avery, l’ancien de la LNH et pire ennemi de Martin Brodeur. Le Warren 77 est un petit endroit sympathique et pas très cher dans TriBeCa.

Des partisans pas très gentils



Direction New Jersey maintenant, où j’ai assisté à mon deuxième match au Prudential Center. La première fois, trois ans plus tôt, on avait encouragé les Devils. Cette fois, on se retrouvait dans le camp ennemi. Oh qu’on s’est fait agacer, écoeurer, huer, dire des obscénités, lancer des trucs, etc.

Le pire, c’est que j’ai opté pour l’attitude «ne pas répondre, sourire et ignorer», avec un taux de succès frôlant le zéro. La dame derrière nous nous a fait passer un sale mauvais quart d’heure. J’avais envie de lui crier que je venais de Montréal et que je n’étais même pas une si grande fan que ça des Flyers! Mais comme ça n’aurait absolument rien donné, j’ai enduré, en souhaitant qu’elle ne me colle pas une gomme dans les cheveux (ça m’était déjà arrivé, mais la gomme était tombée sur mon sac sous mon banc lors d’un match de hockey junior à Granby il y a très, très longtemps et j’en suis restée un peu traumatisée!).
 
L’aréna des Devils est beau et moderne, mais il est vraiment mal situé. Le quartier n’a rien de rassurant et on y avait eu très peur à notre première visite. On n’avait pas lu l’affiche «Parking closes 30 minutes after the game» et on avait vraiment pris notre temps à la fin de la rencontre. On a commencé à être un peu craintives lorsqu’un partisan nous a fortement suggéré (ordonné) de rebrousser chemin pour se rendre à notre voiture et refaire le grand détour, pour ne pas passer par telle rue. On a obéi. Mais lorsqu’on est arrivées à la voiture, peut-être un bon 45 minutes après la fin du match, on était attendues de pied ferme par le préposé au stationnement. Très agressif, il a commencé à nous crier après en pointant la pancarte et en nous menaçant de je-ne-sais-quoi. Il n’y avait personne d’autre que lui et son collègue, tout aussi non souriant. On a joué la carte du «Sorry, we don’t speak English», avons sauté sur les clés qu’il tenait, couru à la voiture, barré les portes et je vous jure, je suis rarement sortie aussi rapidement d’un stationnement de ma vie!

Pour notre deuxième passage au domicile des Devils, on a payé plus cher et pris un stationnement où il y avait plein de monde et qui avait l’air beaucoup moins louche. Lesson learned, comme on dit!

Ah et question de ne pas se retrouver avec quatre pneus crevés, nous avons pris soin de bien dissimuler nos chandails des Flyers sous nos manteaux en quittant l'amphithéâtre!