lundi 10 mars 2014

Aubaines, pizza et mission accomplie... à Chicago (encore!)

Même si mon amie Jenny et moi n’avons passé que 24 heures à Chicago le weekend du 1er mars, nous avons eu le temps de voir tout ce que nous voulions.

Bien entendu, il y a eu le match de la Stadium Series entre les Penguins de Pittsburgh et les Blackhawks de Chicago, que je vous ai raconté ici. Mais nous avions aussi une liste de trucs à voir. Cette ville est si magnifique, il fallait en profiter au maximum!

C’était mon quatrième passage dans la Ville des Vents. Je commence donc à connaître «un peu» le centre-ville! Cette fois, nous avons logé au W, rue Adams. Nous étions à un coin de rue de la Willis Tower. Difficile de demander mieux! Petit truc pour les voyageurs : je réserve toujours mes hôtels par hotwire.com ou hotels.com. Je préfère ce dernier pour deux raisons : j’obtiens des Air Miles et j’accumule des nuits gratuites. J'ai utilisé ma première à Chicago. Notre soirée au magnifique W nous a donc coûté un gros 22$! Puis pour le stationnement, comme celui de l’hôtel coûtait 40$, j’ai fait une petite recherche avant de partir et j’en ai prépayé un tout juste à côté qui m’a couté 10$ et qui fonctionnait avec un code-barre sur mon téléphone. Génial!

Notre chambre était tellement belle qu’on a passé la première demi-heure à sauter sur le lit. Oui, deux gamines!
 
Ensuite, direction Willis Tower. Le ciel commençait à s’ennuager un peu, mais nous avons été chanceuses et avons pu nous amuser sur le fameux Skydeck, juché à 1353 pieds du sol, au 103e étage.
 
Pour la vue du centre-ville par contre, il y avait pas mal de brume!
  
 Voici en rafale quelques données intéressantes sur cette tour, la plus haute en Amérique du Nord :
- On y retrouve 44 000 milles (70 811 kilomètres) de câblage
- 76 000 tonnes d’acier
- 25 000 milles (40 233 km) de tuyauterie (plomberie)
- 2 millions de pieds cubes de béton
- 2232 marches (le record à pied est d’environ 13 minutes, mais ça prend 60 secondes en ascenseur)
- 16 100 vitres teintées  - d’ailleurs, en raison des forts vents à Chicago, les laveurs de vitres ne peuvent y travailler. Il y a donc six «machines à laver/robots» pour les vitres et ça prend de trois à quatre semaines pour faire le tour!
- On voit la tour de quatre États : Michigan, Wisconsin, Ohio et, évidemment, l’Illinois
- Quand il fait beau, on voit 50 milles à la ronde (80,5 km)
- Pour vous donner une idée, la tour «mesure» 313 Oprah Winfrey… ou 262 Michael Jordan.
Nous voulions absolument aller dans un bar de blues après le match de hockey. Mais malheureusement, nous n’avons jamais été capables de nous sortir de notre «power nap» à notre retour à l’hôtel. Je crois que le froid sibérien nous a achevées! Ce sera pour une autre fois!

Le lendemain, nous avions une journée vraiment très chargée. Sur notre liste, pas moins de huit choses à faire. Bien naïvement, nous étions certaines d’avoir le temps de tout faire avant midi pour pouvoir repartir à une heure raisonnable. Eh boy. Beau manque de jugement!

Tournée sportive


Notre mission de la journée était d’aller voir les quatre stades/amphithéâtres professionnels de la ville. Nous sommes aussi retournées au Soldier Field avec nos chandails des Blackhawks parce que nous n’avions pas été capables de prendre une belle photo la veille.

Mission accomplie, voici le résultat :
Le Wrigley Field des Cubs (MLB)
Le United Center des Blackhawks (LNH) et des Bulls (NBA)
Parenthèse ici. Je vérifie toujours les matchs qui se jouent quand je suis dans une autre ville. Mais cette fois, je ne l’ai pas fait, car on partait à midi le dimanche. Eh bien, j’aurais dû! On trouvait qu’il y avait beaucoup de monde près du United Center. Je me suis dit qu’un dimanche midi, il y avait sûrement un truc genre «Disney on Ice». Vous pouvez imaginer ma surprise – et ma légère frustration – quand j’ai vu une belle affiche disant «Knicks vs Bulls, today at 12»! Eh oui… les Bulls jouaient. Après avoir pris des photos avec la fameuse statue de Michael Jordan, nous avons décidé d’entrer à la billetterie pour nous réchauffer. Pas question d’acheter des billets par contre, ça n’aurait pas été raisonnable! Ce sera pour une prochaine fois. Toutefois, quelle ne fût pas notre surprise quand nous avons réalisé que de cette entrée, nous pouvions voir à l’intérieur! J’ai même aperçu un joueur sur le terrain! Alors voici ce que j’ai vu du match :
Fin de la parenthèse, on poursuit notre tournée des stades avec le Soldier Field des Bears (NFL)
Et le US Cellular Field des White Sox (MLB)
Nous avons aussi fait un arrêt à la Cloud Gate, aussi connue sous le nom de «bean». Un passage obligé!
Puis à la Crown Fountain, qui est à sec durant l’hiver, mais où on se sent quand même observées!

Cette pizza tant attendue


Après un petit arrêt à la boutique souvenirs des Hawks – autre passage obligé dans mon cas! – direction Uno’s pour manger la très attendue pizza (dont je rêve depuis juin, tel que mentionné dans un autre blogue, à lire ici).

C’était aussi bon que dans mes souvenirs. C’était la première fois que j’allais dans ce restaurant, qui a été le premier à faire de la deep dish pizza. Le gérant m’a expliqué que c’est le propriétaire du restaurant qui l’a inventée. Originaire du Texas, il s’était inspiré des «meat pies».
  
D’ailleurs, j’en ai profité pour faire un reportage dans le Journal, que vous pouvez lire ici. On en a même pris une pour emporter, question d’en avoir pour la semaine!

Alors voilà, nous avons réussi à cocher tous les items de notre liste!
On se revoit sûrement bientôt, Chicago!

lundi 3 mars 2014

Stadium Series à Chicago : un rêve... enneigé!

J’ai fait une grosse gaffe en arrivant à Chicago. J’ai dit la phrase suivante : «Hey, c’est fou, ils n’ont pas de neige ici!»

Sérieux, j’aurais dû me taire! Parce que dans le langage du sport, je peux vous affirmer que j’ai «jinxé» la température. Quelques heures à peine plus tard, une petite neige commençait à tomber. Puis cette neige s’est transformée en gros flocons jusqu'à ce que ce soit un véritable blizzard.

Maudit beau timing, c’était justement le match extérieur des Blackhawks contre les Penguins. Oui, celui que j’attendais depuis des mois et pour lequel on a roulé près de 3000 km en un seul weekend.
Mais bon, malgré les pieds gelés, les doigts rougis par le froid, l’accumulation de neige sur notre couverte et même DANS ma sacoche, les muscles complètement endoloris parce qu’ils se sont trop contractés, je ne me plaindrai pas. J’ai réalisé un de mes rêves. Un autre truc à cocher sur ma «bucket list». Je l’ai vu, mon match extérieur de la LNH!
On aurait aimé arriver un peu plus tôt, mais le simple fait de s’habiller en bonhomme Michelin (encore pire que lors de notre passage à Washington en décembre dernier, que j’ai raconté ici), c’était déjà pas mal long! Heureusement que j’ai une collection hallucinante de chandails de hockey, dont deux vraiment grands des Blackhawks. On pouvait donc mettre plusieurs épaisseurs et un gros manteau d’hiver dessous!

Jenny a bien résumé de quoi on avait l’air en lançant «J’ai  l’air de chest-bras!».
On a eu de la difficulté à attraper un taxi pour s’y rendre. Les chauffeurs refusaient de nous amener au stade prétextant que toutes les rues étaient bloquées ou ils nous ignoraient carrément en nous voyant avec nos chandails et nos grosses couvertures. Charmant.

Il y avait une mer de monde pour se rendre au stade. On était quand même 62 921 dans les gradins! J’avais peur de ne pas voir grand-chose, mais finalement on avait une excellente vue. À part la neige, évidemment!
 

 
Il neigeait tellement, c’était juste insensé.  Vous l’avez peut-être vu à la télévision, mais en personne, voici ce que ça donnait à un certain moment!
Disons que les «pelleteurs» ont mérité leur salaire! Il y en avait un qui passait son temps à déblayer le gros logo des Blackhawks.
Chaque fois qu’il finissait, il devait recommencer! Il a dû se tanner parce qu’à un moment donné, il est revenu avec une machine qui sert habituellement à souffler les feuilles mortes à l’automne! Aux grands maux, les grands remèdes! Je ne sais pas pourquoi par contre, les employés se forçaient un peu moins pour le logo des Penguins!

La première période a été interminable. Il fallait sans cesse envoyer les «pelleteurs» sur la glace. Ils revenaient avec des brouettes pleines de neige :
Je vous jure, à la fin du match, on aurait pu aller glisser sur leurs buttes.

Pendant les entractes, les surfaceuses (le beau mot français pour Zamboni!) tournaient en rond… sans jamais arrêter. Durant TOUT l’entracte!

On aurait bien aimé prendre une photo de nous avec la patinoire, mais c’était mission complètement impossible. Avec la puissance des projecteurs, nous étions toujours à contre-jour. Et quand on réussissait à faire partir le flash, la neige faisait en sorte que derrière nous, c’était juste un gros «spot» blanc! On a abandonné le projet avant de devoir se faire amputer quelques doigts!
 
Petite note ici, même si on reçoit une belle tasse souvenirs (aux couleurs des Bears!), 11$ pour un chocolat chaud, c’est peut-être UN PEU exagéré…

Les Hawks ont finalement remporté ce match enneigé 5-1. Ils ont maintenant une fiche de 10-0-2 en ma présence!

Ah et pour ceux qui meurent d’envie de le savoir depuis mon dernier blogue… C’est un total de 34 chansons de Carrie Underwood que je connais absolument par cœur! 

samedi 1 mars 2014

On the road again!

Je sais, je sais. Je vous ai délaissés dernièrement. Mais ne vous inquiétez pas, je vais remédier à la situation ce weekend. Pourquoi? Parce que mon amie Jenny et moi avons repris la route en début de soirée vendredi pour un autre road trip à saveur sportive.

Cette fois, direction – pour faire changement – Chicago!

Je suis récemment tombée sur un de mes vieux statuts Facebook qui disait à peu près ceci «La LNH vient d’annoncer un match extérieur à Chicago contre les Penguins. Je dois y aller!!!»

C’était il y a plusieurs mois et ce fameux match aura lieu dans quelques heures, au Soldier Field, domicile des Bears de Chicago dans la NFL. Je ne savais pas trop avec qui j’irais à ce match ni même si j’allais pouvoir acheter des billets quand j’ai reçu au début de la saison une offre de prévente dans ma boîte de courriels. «Ben là! me dis-je. Ils prennent la peine de m’envoyer personnellement une prévente… Pas le choix d’en acheter.»

Évidemment, je me suis dit que dans le pire des cas, je revendrais ma paire de billets. Évidemment, je ne l’ai pas fait. C’est donc Jenny, qui commence à avoir l’habitude de ces voyages de fou avec moi, qui m’accompagne!

On avait un gros 25 heures devant nous pour parcourir les quelque 1300km nous séparant d’une de mes villes préférées au monde. Pas le temps de niaiser!

Je vous écris donc, en direct du siège du passager de mon camion, alors que je viens de léguer le volant à mon amie. Et il est près de 3h du matin!

Petit arrêt à Toronto


J’avais proposé à Jenny de faire un petit détour par le centre-ville de Toronto pour prendre une pause et refaire le plein d’énergie. Je ne sais pas si vous êtes déjà allés au Real Sports Bar and Grill, tout juste en face du Air Canada Centre et au pied de la Tour CN, mais si la réponse est non, il faut absolument l’ajouter à votre liste d’endroits à visiter lors de votre prochain séjour dans la Ville-Reine!

Pourquoi autant d’enthousiasme? Simplement pour leur écran géant. Mais quand je dis géant, c’est dans le vrai sens de géant. Il mesure… 39 pieds. Oui, des pieds. Il est juste immense. C’est l’équivalent de deux étages et c’est dans un restaurant, pas au plafond d’un amphithéâtre!
Ça ne se compare en rien aux restaurants sportifs que l’on retrouve au Québec (et Dieu sait que je les connais pour y avoir travaillé pendant huit ans dans une ancienne vie!). Un total de 199 télévisions HD (come on, ils auraient pu se forcer et faire un chiffre rond!) et 36 bières en fût, voilà ce qu’on y retrouve. La décoration est super chic, les serveurs et les serveuses ont l’air de mannequins, mais avec un sourire au visage et le menu est super abordable. Bref, c’est l’endroit idéal pour regarder un événement sportif – ou huit en même temps comme c’était le cas pour nous ce soir! À noter qu’il y en a maintenant un à Ottawa, mais je n’y ai pas encore mis les pieds.

Plus cher pour les Montréalais!


La première fois que je suis allée dans ce resto, c’était il y a environ quatre ans. Ce qui m’avait marqué, c’était ce truc dans le menu (en bas complètement à droite):
Oui, vous avez bien lu, les partisans des Sénateurs et du Canadien payaient plus cher! Je ne sais pas si c’est parce que les gens se sont plaints, mais cette partie du menu a été remplacée par ceci :
Beaucoup moins drôle!

Ah oui et si ça vous intéresse, vous pouvez vous commander un «puck bunny». Sans commentaires.

Chandails laids


Petite note ici. Ils sont ben laids les uniformes des Suns de Phoenix!!! On se demandait ce qui clochait. Au début, je me suis dit que c’était la couleur et le fait que les shorts et les chandails étaient du même orange années 70. Puis, on a réalisé que les chandails avaient des manches! Mais c’est quoi ça? Des joueurs de basketball, ça joue en camisole, un point c’est tout!
Mention honorable au «monosourcil» d’Anthony Davis. Assez impressionnant sur une trentaine de pieds!
Sur ce, je retourne à mes chansons quétaines – je vous jure, vous ne voulez pas savoir ce que je peux avoir sur mon iPod (genre À contre-jour de Julie Masse, qui entre dans la catégorie «choses vraiment inutiles que mon cerveau connaît par cœur», à la grande stupéfaction de Jenny)! Mais c’est la meilleure manière de rester éveillées.

Ah et mon défi du voyage est de déterminer combien de chansons de Carrie Underwood je connais parfaitement par cœur. Rappelons l’an dernier, lors de mon périple en finale de la Coupe Stanley, j’ai découvert que je connaissais un peu moins de 20 chansons de Christina Aguilera, mais un impressionnant total de… 115 pièces de Céline Dion! Je vous redonne les résultats de mon défi à la fin du voyage!

Et voici quelques photos de Toronto, une ville que je trouve magnifique!