dimanche 26 janvier 2014

Mini tour du monde - vues à couper le souffle

J’adore les paysages urbains. J’ai une fascination pour les gratte-ciels, les ponts et les grandes villes. Et comme je n’ai pas du tout peur des hauteurs, dès qu’il existe dans une ville que je visite un édifice qui offre une vue panoramique ou encore une montagne sur laquelle on peut monter (pas à pied, je ne suis pas très randonnée!), je me dois d’y aller.

J’ai donc rassemblé mes plus belles photos, prises du haut des airs et je vais vous faire faire un mini tour du monde!

Commençons par les villes près de chez nous, Toronto. Je suis allée trois fois en haut de la tour CN et j’ai des photos des deux dernières, à gauche en 2001 (déjà!?!) et celle de droite en 2010. Il y a un «restaurant qui tourne» tout en haut et j’y suis allée, car je ne peux pas laisser passer une occasion de profiter à la fois du paysage de la bonne bouffe!
Hauteur : 553 m
Début de la construction : 1972
Nombre d'étages : 147 
 

Je vais tricher un peu en vous montrant deux photos que j’ai prises lors d’un tour… de montgolfière! Ce sont donc deux photos de l’Outaouais, prises il y a une quinzaine d’années!
 

Allons maintenant du côté de New York. À voir mes photos, je réalise qu’il est grand temps que j’y retourne avec ma bonne caméra! Ces photos ont été prises en 2007 (du haut de l’Empire State Building) et en 2009 (du Top of the Rock – GE Building dans le Rockefeller Center).
Empire State Building
Hauteur : 381 m
Début de la construction : 1929
Nombre d'étages : 102
GE Building
Hauteur : 259 m
Nombre d'étages : 70
Date d'ouverture : 1933

 

À Boston, il n’y a pas de super gratte-ciel impressionnant, mais il y a tout de même la Prudential Tour, qui nous donne une belle vue sur la ville (2011).
Hauteur : 229 m
Nombre d'étages : 52
Date d'ouverture : 1964

Un peu plus à l’Ouest, je vous emmène à Pittsburgh. Nous ne sommes pas montées dans un édifice, mais avons plutôt pris le funiculaire qui nous a amenées au haut du mont Washington.Voici donc la ville adoptive de Sidney Crosby de jour et de soir (photos prises en 2009).
 

Passons à une de mes villes préférées (toujours dit objectivement et sans aucun lien avec l’équipe de hockey qui y joue…), Chicago. Il y a deux tours qui nous donnent une vue imprenable sur la Ville des Vents. Je suis allée en haut de la première – Willis Tower, anciennement connue sous le nom de Sears Tower – de jour (2011) et de la deuxième – John Hancock Center – de soir (2012), car il y a un restaurant-bar tout en haut.
Vue de la Willis Tower :
Hauteur : 442 m
Nombre d'étages : 108
Début de la construction : 1970
Puis du John Hancock Center (à noter que sur chacune des photos, on voit l’autre tour – la plus haute de l’image).
Hauteur : 344 m
Nombre d'étages : 100
Début de la construction : juin 1965

Allons maintenant vers le sud-ouest des États-Unis, en Californie.
À San Francisco (2010), j’avais la possibilité d’aller en haut de la Coit Tower, mais je n’ai pas eu le temps. À notre première journée, nous sommes toutefois allées tout en haut d’une montagne pour avoir cette vue :
Puis le lendemain, escapade de l’autre côté du magnifique pont Golden Gate, où, après avoir eu mal au cœur en voiture parce que l’on parcourait des chemins en zigzag (et qu’on avait bu la veille, je l’avoue!), j’ai pris cette photo que j’adore, du pont complètement dans les nuages.

On revient un peu à l’intérieur du pays, au Nevada, pour aller en haut de la Stratosphère, à Las Vegas (2012)! Ce qui est cool à cet endroit, c’est qu’il y a un resto-lounge – le Level 107. Il y a aussi des manèges sur le haut de cette tour, mais je vous en reparlerai une autre fois!
Construction : 1990-1996
Hauteur : 350 m
J’ai aussi eu une superbe vue en quittant la ville, en avion.

Quittons maintenant les États-Unis, traversons l’Atlantique pour nous rendre, à Paris! Cette photo est très vieille, tellement qu’elle a été prise avec une caméra manuelle, avec un film! (J'ai eu mon premier appareil numérique en 2001). Oui, oui! Il y avait une vie avant le numériques! C’était en 1999, lors d’un voyage en Europe avec mes parents et mes grands-parents paternels.
Voici donc une photo du haut de la tour Eiffel. Si vous regardez bien, on voit l'Arc de Triomphe, tout petit, au milieu.
Hauteur : 324 m
Construction : de janvier 1887 à mars 1889

Petit détour en Italie, à Florence, où nous avons escaladé les 414 marches pour accéder au haut de la cathédrale Santa Maria del Fiore (en 2006). Mais c'était tellement beau une fois en haut qu'on a oublié qu'on ne sentait plus nos jambes et qu'on voulait tout simplement mourir quelques instants plus tôt.
Construction : de 1296 à 1436 (C'était long dans ce temps-là!)
 

Je vous emmène maintenant en Slovaquie, à Bratislava, où il y a de l’autre côté du Danube une tour accrochée au pont – UFO Tower – et où se trouve un excellent restaurant tout en haut. C’est un peu bizarre parce qu’on se trouve en quelque sorte à manger au-dessus de la rivière! Voyez de quoi cette tour a l’air :
Et la vue du château que nous avons d’en haut (2010).
Construction : de 1967 à 1972
Hauteur de l’observatoire : 95 m

Toujours en Europe, allons à Prague, en République tchèque, où nous sommes montés, mes parents et moi, en haut de la tour du pont Charles, en 2010.
Ce qui est vraiment cool avec ce pont, c’est qu’il porte l’inscription 1.3.5.7.9.7.5.3.1, car la pose de la première pierre a été faite en 1357, le neuvième jour du septième mois, à 5h31. Moi qui ai une légère obsession pour les chiffres – et les ponts –, j’étais servie.
Hauteur des tourelles sur le pont : 64 mètres

Maintenant, rendons-nous littéralement à l’autre bout du monde, en Australie!
Premier arrêt : Melbourne, où j’ai eu l’immense chance d’assister aux Internationaux d’Australie en 2013.
Eureka Skydeck 88 est la plus haute tour résidentielle du pays. Les gens y habitent, mais le 88e étage est réservé aux touristes!
Hauteur : 297 m
Nombre d'étages : 91
Date d'ouverture : octobre 2006

Un peu plus à l’est, à Sydney, je suis allée manger au restaurant en haut de la Sydney Tower (un autre qui tourne!). Personnellement, je trouve que ce n’est pas l’endroit où on a la meilleure vue de la ville, mais c’est quand même très beau!
Hauteur de l’antenne : 309 m
Hauteur du dernier étage : 260 m
Construction : de 1970 à 1981


De retour en Amérique, on fait un dernier arrêt au Brésil, à Rio de Janeiro. La première photo a été prise en haut du Pain de Sucre (Pao de Açucar), où on s'est rendues en téléphérique (en 2013).
Puis nous avons fait un autre arrêt, en nous rendant au pied de la statue du Cristo Redemptor.
Vous aurez plus de détails sur cette ville en lisant mon blogue «Merveilles et paranoïa à Rio de Janeiro».


Je n’ai fait qu’un survol de ces villes, mais j’ai bien l’intention de vous décrire ces voyages en détail sur ce blogue, éventuellement!

samedi 18 janvier 2014

Danse en ligne, bouchons, vitesse. Pas le temps de niaiser!

Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit, mais depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de m’exiler à ma fête. Il y a deux ans, j’ai décidé de me taper l’ultime road trip sur la côte est américaine, soit un bel aller-retour Montréal-Floride.


Ce n’était pas la première fois que je le faisais et j’ai même refait cette route (retour seulement) en mai dernier. Bref, je n’ai presque plus besoin de GPS!

J’ai regardé notre itinéraire et je me demandais ce qu’on pouvait bien faire comme escale sur notre route. C’est là que j’ai pensé à Daytona. Je passais tout juste à côté, alors aussi bien arrêter et voir de quoi a l’air la fameuse piste de course. Ma fête étant le 7 juillet, on partait le 5 en après-midi. J’ai donc vérifié, au cas, l’horaire de la course de NASCAR. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu que le Coke Zero 400 était prévu… le 7 juillet!

Ça ne nous donnait pas le choix, il fallait y aller!

J’ai donc conduit jusqu’à Jacksonville, pour un arrêt la veille de ma fête. On n’était pas très loin de Daytona – où tous les hôtels étaient réservés – et je n’avais jamais passé par cette ville.

Moi qui aime les ponts, j’ai été gâtée, car notre hôtel était tout juste à côté d’un magnifique pont bleu, illuminé le soir.
 
On entendait de la musique de l’autre côté et il semblait y avoir quelques bars. On s’est donc rendues pour découvrir le Jacksonville Landing. C’est un genre de place avec des fontaines au sol, de la musique dehors, des enfants qui courent (what? Il était passé 22h30, allez vous coucher!) et des bars extérieurs. On est restées là quelque temps – il faut dire que le band m’a séduite en chantant ma chanson préférée de Carrie Underwood dès mon arrivée!
Puis on s’est dirigées vers un des bars intérieurs, le Mavericks Rock N’ Honky Tonk. Je ne le savais pas, mais ça allait me préparer pour mon périple à Nashville, deux ans plus tard! C’était vraiment très bien comme endroit, mais aussi pas mal «red neck»! Avec un taureau mécanique, un gigantesque drapeau américain au plafond et… des danses en ligne!!! On n’était pas dans un club de retraités, non, non! Tous les jeunes de notre âge, et même plus jeunes, se sont mis à danser un «sept carré» sans avertissement. On a essayé de suivre, mais on a rapidement abandonné le projet!
 
Puis à minuit, j’ai vieilli d’un an.

Des bouchons SVP


La journée au Daytona 400 a été vraiment longue, mais ça valait le coup. On est arrivées tôt et ce qui m’a frappée dans le stationnement, c’était toutes les plaques d’immatriculation avec des États différents. Je suis persuadée que j’aurais rapidement trouvé les 50 États si j’avais eu un peu de temps à perdre.

Le NASCAR, c’est un peu comme une religion aux États-Unis. J’avais hâte de vivre ça. Il a toutefois fallu s’armer de patience, car c’était une course de soir et que, comme je l’ai mentionné plus tôt, on est arrivées en tout début de journée. Ça nous a donc amplement donné le temps de visiter le petit musée, faire toutes les boutiques et tomber par hasard sur le dévoilement de la plaque du vainqueur du Daytona 500 (Matt Kenseth), quelques mois plus tôt. Parce que oui, il y a deux courses sur le même circuit, avec les mêmes pilotes!
Et on a eu un spectacle du groupe Train.
Comme on ne connaissait pas les pilotes, on a choisi notre préféré avec la plus grande des logiques : on a pris le plus cute parmi les photos sur un poster. C’est Jimmy Johnson qui a été l’heureux élu.

Comme c’est très «American» comme sport, on a eu droit à l’interminable présentation d’anciens militaires, qui étaient acclamés comme jamais. Sauf qu’à un moment donné, mon amie et moi avons réalisé que tout ce que le monsieur avait accompli finalement, c’était de tuer pas mal de gens. Malaise.

Les pilotes arrivent un par un dans la boîte d’un «pick-up». Puis après l’hymne national, un immense avion de guerre vole à basse altitude au-dessus de nos têtes. Pour ajouter au patriotisme, sachez que cette course a été présentée le 4 juillet – fête nationale des États-Unis de 1959 à 1987. Depuis, elle est simplement le premier samedi de juillet.
 
Les gens pouvaient acheter des billets VIP et avaient accès à la piste et aux voitures avant la course. Comme on n’était pas des grandes fans, on avait pris les billets réguliers. Mais alors qu’on était à nos places, pas si longtemps avant le départ, il restait encore pas mal de monde sur la piste!
Je ne sais pas si vous avez déjà assisté à une course automobile, comme le Grand Prix de F1 à Montréal, mais si oui, vous savez qu’à part la crème solaire, il y a un accessoire ESSENTIEL à votre survie : les bouchons pour les oreilles.

Parce que sérieusement, c’est FORT!!!! 

J’avais hâte de voir le départ. Les voitures partent, j’étais prête avec ma caméra. Elles font un tour, puis un deuxième et allaient pas mal vite. C’est là que j’ai réalisé – bravo championne – que c’était un départ lancé, parce que ce n’est pas de la F1 et que c’est un circuit ovale. Bref, j’ai «manqué» le départ.

Et là les voitures ont tourné en rond. Puis tourné en rond. Pendant… 400 milles. Ça, c’est un peu plus de 640 kilomètres. Ou Montréal-Rouyn, si vous préférez.

Ç’a duré 3 h 12 min 14 s. Malgré quelques longueurs, je l’admets, c’était assez enlevant comme course et on a eu droit à une tonne de carambolages. On ne se le cachera pas, c’est pas mal ce qui a de plus «l’fun» en NASCAR. Mais ne vous inquiétez pas, tout se répare avec du Duct Tape.
Vous vous demandez ce qui est arrivé avec notre «préféré»? Eh bien… Ça :
Juste devant nous! On l’a trouvé bien drôle.

Les voitures allaient tellement vite, qu’à l’œil nu, c’était IMPOSSIBLE de les suivre quand elles passaient devant nous. Voyez par vous-même sur ma vidéo!
Mais en trois heures, j’ai eu le temps de me pratiquer avec ma caméra pour réussir à en capter au moins une :
Ah et pour ceux que ça intéresse, c’est un certain Tony Stewart qui a gagné!

mardi 14 janvier 2014

Sensations fortes et hockey à Tampa

Je reviens de la Floride et je me suis dit que je devais bien faire un blogue sur ce coin de pays que je connais bien, car mes parents y ont un condo depuis quelques années.
Le hic, c'est que puisque c’est un peu ma deuxième maison, c’est comme si je ne savais pas quoi en dire, car je ne m’y sens pas vraiment en voyage. Mais en faisant le tour des photos de mes derniers périples dans cet État du sud – j’y suis allée huit fois depuis Noël 2010 – j’ai réalisé que j’avais finalement un tas de choses à raconter!

Donc je vous avertis, il risque d’y avoir une grosse section «Floride» au cours des prochaines semaines sur ce blogue.

Mon premier billet? Tampa!

Pour les besoins d’un reportage pour le Journal, que vous pouvez lire ici, je devais aller passer deux ou trois jours à Tampa (le nom Tampa représente la ville, alors que Tampa Bay est la région qui regroupe aussi St. Petersburg et Clearwater Beach).

Ça tombait bien, le Canadien y était aussi pour affronter le Lightning! Bon, OK, je l’avoue, c’était la raison principale de notre présence sur la côte ouest de la Floride…

Je partais de la banlieue de Fort Lauderdale, alors en chemin, nous sommes arrêtés à Legoland, un parc d’attractions mettant en vedette, vous l’aurez deviné, des blocs Lego! C’est situé a Winter Haven, une petite ville à distance égale d’Orlando et de Tampa.

Il y a quelques manèges qui sont amusants, mais juste pour voir les reproductions des grandes villes américaines, ça vaut la peine d’y aller! Le prix d’entrée est assez élevé par contre, frôlant les 100$ par personne, alors je vous aurai avertis!

C’est vraiment impressionnant. New York, San Francisco, Washington, South Beach, Las Vegas (la Strip au complet!) ne sont que quelques exemples des villes que l’on retrouve en format miniature. Tout, mais absolument TOUT est fait en Lego. Je ne peux même pas imaginer le nombre d’heures qu’ils ont mis là-dedans. Parce que pensez-y, s’ils se rendent compte à la fin qu’ils ont fait une erreur tout en bas… ils doivent avoir envie de se trancher les veines!

Voici quelques exemples (remarquez sur la dernière photo, il y a un enfant à gauche, ça vous donnera une idée de la grosseur des constructions!) :
   
La soirée se termine avec des feux d’artifice. J’en ai tellement vu dans ma vie que ça ne m’impressionne pas vraiment. Mais ils ont trouvé un moyen de me couper le souffle : nous faire porter des lunettes 3D. Sérieusement, je vais toujours les porter à l’avenir pour voir des feux d’artifice! Je ne sais pas si ça nécessite des feux particuliers, mais on les voyait en 3D, comme s’il y avait une explosion de dés à jouer dans le ciel. J’ai essayé de faire «porter» mes lunettes à ma caméra. Ce n’était pas évident, mais ça donne à peu près ça :
Le gros parc d’attractions de la région de Tampa Bay est sans aucun doute Busch Gardens. Ma mère, pas très habile avec la langue de Shakespeare, passait son temps à dire «Boutch»… au grand désarroi de mon père et moi! (oui, on lui a depuis expliqué la définition de ce qu'elle disait...)

Sous la thématique de l’Afrique, ce parc propose des manèges hallucinants et aussi un safari, avec autant d’animaux que si vous étiez au Kenya.

Malheureusement, il pleuvait. On a donc porté ces MA-GNI-FI-QUES et discrets imperméables durant une bonne partie de la journée.
Je n’ai pas pu faire beaucoup de manèges, car il y avait beaucoup d’attente, mais les 80 minutes d’attente pour faire le «Cheetah Hunt» valaient vraiment, mais vraiment le coup. Un des manèges les plus cools que j’ai faits de ma vie – et j’en ai fait!

Une force de 4G, une durée de 3 min 30 s, un départ qui se fait avec une force magnétique, qui nous fait passer de 0 à 60 milles à l’heure en quelques secondes à peine. Voilà quelques faits saillants de ce manège. Je l’aurais fait et refait si j’avais eu une «fast pass»!
 
Pour le reste, vous pouvez payer un extra pour faire un «vrai» safari en Jeep et aller nourrir les girafes. Je ne l’ai toutefois pas fait, alors je ne peux pas vous dire combien ça coûte et surtout si l’investissement en vaut la peine!
 
 
Par ailleurs, j’ai croisé des gars qui semblaient tous faire partie de la même équipe, parce qu’ils étaient tous habillés avec les mêmes couleurs. Ç’a évidemment piqué ma curiosité. Puis j’ai croisé ce qui semblait être une autre équipe. Ce n’est qu’en revenant à l’hôtel que j’ai compris que c’était les deux équipes qui participaient au Outback Bowl (un des milliers Bowls universitaires américains), la semaine suivante. Au bar de mon hôtel, on pouvait même choisir notre drink selon notre équipe favorite!

La dernière nuit de Kennedy


Tampa étant sur le bord de l’eau – mais pas du Golfe du Mexique, qui se trouve à 18 milles de la ville – plusieurs mini croisières sont offertes. J’ai essayé le «Water Taxi». On était seuls mes parents et moi à bord du bateau jaune et c’est le chauffeur qui nous faisait la narration avec un tas d’anecdotes et de faits historiques.
En vrac :
  • C’est à Tampa que John F. Kennedy a passé les trois dernières journées de sa vie, car il était parti de là en matinée pour Dallas. On connaît la suite. Il logeait à l’hôtel Floridan, qui fait maintenant partie du Registre national américain des sites historiques.
  • Un lien particulier lie Elvis Presley à Tampa, puisque c’est dans cette ville qu’il a donné son premier concert, en 1953.
  • On n’a pas le droit de peinturer les réservoirs aux États-Unis. Pour pouvoir le faire sur celui-ci, il a fallu que le Congrès américain se penche sur le dossier et ils ont finalement eu une exemption!
  • Les propriétaires des Buccaneers de Tampa Bay (NFL) possèdent aussi Manchester United (soccer).
  • Face à Tampa, on retrouve l’île Davis, sur laquelle on retrouve les maisons de millionnaires (dont les deux frères propriétaires des Bucs et de ManU). L’île appartenait jadis à un seul monsieur – d’après moi il s’appelait M. Davis, mais je ne l’ai pas noté! – et pour célébrer la vente de ses terres, il a voulu faire un voyage transatlantique avec sa femme. Le pauvre homme est toutefois tombé par-dessus bord… Il n’a pas célébré longtemps, mettons.
  • C’est à Tampa que s’entraînent habituellement les équipes universitaires d’aviron provenant de partout aux États-Unis. À la fin de leur entraînement, la tradition veut qu’ils laissent leur marque sur le bord d’un canal, comme sur cette photo :

Un peu de sport

Lors de mon dernier passage, comme je l’ai mentionné plus haut, je suis allée voir le Lightning contre le Canadien.
 
Ils ont investi 40 millions $ l’an dernier pour rénover et moderniser l’aréna et croyez-moi, ils n’ont pas raté leur coup!

Trois choses m’ont vraiment impressionnée au Tampa Bay Times Forum :
  • Il y a de vrais éclairs à l’intérieur :
  • L’écran géant, le plus gros que j’ai vu dans un aréna de hockey :
  • L’orgue. Cinq  claviers et 42 tuyaux, rien de moins!
 
L’endroit est très festif. Il y a un tailgate party tous les jours de match, qui commence en après-midi. Il y a aussi de la musique, avec un band qui joue avant et après la rencontre. Pas surprenant qu’il y ait autant de monde!
Au centre-ville, un des édifices au sommet tout en lumières adapte ses couleurs selon les événements. Le soir du match du Lightning, c’était le logo!

Baseball dans un dôme


L’été dernier, j’étais aussi passée par Tampa Bay pour aller voir un match de baseball, les Rays contre les Blue Jays de Toronto. Je n’ai pas grand-chose à dire sur cet événement sportif à part que… ben… euh… c’était un peu plate! Difficile d’avoir de l’ambiance dans un match de baseball quand le toit ne s’ouvre pas et qu’il n’y a que quelques milliers de spectateurs. Mmmm me semble que ça me dit quelque chose, ça.

Une dame vraiment trop motivée était assise tout près de nous. Le genre avec des pantalons de pyjama à l'effigie de son équipe, mais qu'elle porte aux matchs, avec un chapeau laid des Rays et tout. Elle ne m'aurait pas dérangée si ça n'avait pas été du fait qu'elle passait son temps à cogner sur une cloche à vache. Pour des prises, des coups sûrs, des attrapés. TOUT. LE. TEMPS.

On n’était plus capables au bout de deux manches.

La phrase de la soirée revient à mon amie Parmelie, après un point ou un circuit des Jays, qui lui a crié «Ding-a-Ling-a-Ling Cali***. Kin toé!». La dame n’a rien compris, mais moi, j’ai ri.
 

Magasinage imprévu


À environ 30 minutes du centre-ville, il y a de magnifiques «outlets», à Ellenton. J'y suis arrêtée par hasard l'été dernier et j'ai été agréablement surprise. Pour vous donner une idée, j'ai payé une sacoche Coach 80$ alors qu'elle valait près de 400$ et une bague Swarovski 175$ au lieu de 350$.

On n'avait qu'une demi-heure top chrono pour magasiner (je sais, j'en dépense des sous en 30 minutes...), alors je n'ai pas pu faire le tour, mais il y avait un tas de magasins intéressants!

Ce sera pour une autre fois!