mercredi 6 mai 2015

La «jungle» mexicaine et du hockey de feu

Notre dernier hôtel était situé tout juste à côté du parc XCaret. Nous avons eu droit à une visite guidée personnalisée de l’endroit. Il est immense. C’est un peu comme une mini jungle. Je suis certaine que c’est la même température d’ailleurs. C’était chaud (suffoquant) et humide. On était complètement trempés de sueur après trois pas. Quant à mes cheveux, ils n’ont jamais été aussi dégueulasses que lors de ce voyage! Sel, sable, sueur, humidité, crème solaire… Pas le mélange idéal pour une chevelure digne d’une publicité de shampoing, mettons.

Et je ne sais pas si la chaleur a affecté ma mémoire, mais j’ai complètement oublié l’existence de ma superbe sortie de plage achetée spécialement pour ce voyage, qui aurait été parfaite pour la visite du parc. Mais non, fallait que je mette des shorts en jeans! J’ai tellement eu chaud, je suis certaine qu’elles ont agrandi de deux points. Vous savez, le feeling désagréable quand nos vêtements sont lourds et nous collent à la peau? C’était ça.

Heureusement, notre visite s’est terminée avec une descente d’une des trois rivières à la nage. L’eau était assez froide au début. Saisissante, disons. Mais personne ne s’en est plaint! C’était quand même long comme descente et plutôt exigeant, car il n’y avait pas vraiment de courant pour nous transporter. Comme nous avons tous cru que l’usage des palmes serait inutile, on en a nagé un coup!
Au début, il y avait un couple avec un bébé derrière nous. Oui, un bébé. Dans une descente de rivière. Pas l’idée du siècle, chers nouveaux parents. Le rejeton n’a pas du tout semblé apprécier son expérience, hurlant à pleins poumons tout le long. Un peu partout dans le parc, on pouvait scanner notre bracelet et une caméra prenait une photo de nous, que nous pouvions récupérer à la fin. La petite famille derrière nous a aussi profité de ce système. Pas certaine que le petit sera super reconnaissant de ce souvenir de lui, la face crispée et rouge, en pleurs, pendant que ses parents sourient à la caméra! La bonne nouvelle, pour le bébé et aussi pour nos oreilles, c’est que ses parents ont dû se raisonner et prendre une des sorties, car on ne les a pas revus par la suite.

Dans ce parc, qui est un peu comme un zoo, il y a plusieurs animaux et on a bien ri en arrivant devant l’enclos des ratons laveurs. On repassera pour l’exotisme.

Parmi toutes les créatures, une de mes préférées est le singe-araignée et l’un de s’est donné en spectacle sous nos yeux et m’a permis de prendre cette photo, que j’aime bien :

Un cimetière coloré


On retrouve également dans ce parc un cimetière mexicain authentique bien particulier. C’est que ce peuple fabrique des pierres tombales à l’image du défunt, pour rendre hommage à sa vie. Il y a 365 tombes, pour chaque jour de l’année, sept étages, pour les sept jours, et 52 marches pour se rendre au sommet, pour les semaines dans une année.
 
Ainsi, il y en avait un qui aimait visiblement beaucoup sa voiture :
Un pêcheur :
Un clown :
 Et celui m’a  plutôt fait rire :
Pourquoi? Parce que sur sa pierre, il est inscrit qu’il était un excellent plombier, mais un bien mauvais électricien. Donc on en a déduit qu’il était probablement mort électrocuté. Cruel, je sais.

Du hockey ancestral!


Le soir, il y avait un spectacle de grande envergure, avec plus d’une centaine de participants. Danse, musique, chants, rituels, on passait à travers les époques et les régions du Mexique.
Après ce qui semble avoir été une partie de dodge-basketball – je ne saurais malheureusement pas vous expliquer les règlements! – ils ont joué au hockey. Mais au lieu d’une rondelle, c’était… une boule de feu!

En rafale


Preuve no 1394 que je n'ai aucun talent pour étendre de la crème solaire, voici un de mes coups de soleil:
Une des piscines au dernier bar avait un bar vraiment cool, caché derrière cette chute:
 
En terminant, le gagnant dans la catégorie du passager le plus désagréable de mon vol de retour est le monsieur assis derrière moi de biais, qui a carrément pété sa coche à mon voisin de siège en criant «Je suis en train de manger, ARRÊTE DE BOUGER!»

Vraiment sympa. Sa femme, qui faisait un bruit insupportable avec sa gomme, lui a d’ailleurs demandé un peu plus tard, assez fort pour que tout l’avion l’entende : «Mais qu’est-ce que tu as?» Elle semblait tellement paniquée que je croyais que l’homme avait un malaise. Mais non, il était juste désagréable.

Elle m’a aussi fait rire lorsqu’elle a parlé de quelqu’un qui était atteint d’une «maladie dégénératrice»! C'est dégénérative madame. Pas tout à fait pareil!

Mention honorable aussi au bébé qui a littéralement hurlé durant les trois quarts du trajet…

À une prochaine, Mexico!