vendredi 24 juin 2016

P'tites vites du Japon

Je suis revenue depuis un mois, mais j’ai encore tant à raconter sur notre voyage!

Voici donc une série de «p’tites vites» japonaises!

Ce qui nous a le plus frappées au Japon, c’est le respect des habitants. Leur respect de l’environnement – je n’ai jamais vu une ville aussi propre que Tokyo! – mais aussi d’autrui, des règles, de tout.

Ne pensez pas à traverser la rue si la lumière est rouge. Ne pensez même pas à manger en marchant. C’est mal vu. Même boire dans le métro, on se sent mal parce que personne ne le fait. Et fumer sur le trottoir? C’est interdit.

Quand on entre quelque part, tout le monde nous dit bonjour, en s’inclinant devant nous. Les gens se démènent pour nous aider, même s’ils ne parlent à peu près pas anglais.

C’est un peu bizarre à dire, mais le mot qui les décrirait le mieux, c’est «docile». Et ce n’est aucunement péjoratif, croyez-moi!

Un des meilleurs exemples, c’est l’intersection de Shibuya. On dit que c’est une des plus achalandées au monde. Comme une image vaut mille mots, voici une vidéo, qui parle encore plus!
C’est assez impressionnant merci. Il y a un Starbucks et du deuxième étage, c’est cette vue qu’on a. C’était presque hypnotisant. On aurait pu rester là très longtemps à regarder les gens traverser! Je suis certaine que les gens qui traînent de la patte, ce sont des touristes!

Dans les temples, on peut jouer à la loterie. Mais une loterie de bonne fortune. On pige un numéro (parfois ils sont juste en japonais, mettons qu’on a eu besoin d’aide pour identifier le nôtre…) et on prend le papier de bonne fortune qui nous est destiné.
 
Mais parfois, ce sont des mauvaises fortunes. Si tel est le cas, on doit accrocher le papier sur des barreaux pour conjurer le mauvais sort.
Je l’ai fait deux fois. J’en ai eu une «correcte» et une «least good». Jenny aussi a eu de la mauvaise fortune. Et l’un des miens était tellement précis qu’il me disait de faire «attention à la diarrhée». Oui, vous avez bien lu. J’ose espérer que la personne qui les a rédigées avait perdu un défi ou quelque chose comme ça!

Parfois, on avait de la difficulté à commander au restaurant…
 
Il y a des wagons de métro réservés exclusivement aux femmes :
On est allées dans le quartier Harajuku, où le dimanche, les filles se déguisent dans ce style enfantin. Elles ne font que rester là, à attendre qu’on les photographie.
 

D’ailleurs, celle-ci a réussi à me retrouver sur Instagram, alors que le seul mot-clic que j’ai utilisé est harajuku. Elle doit passer sa vie à se chercher là-dessus… Un peu bizarre, disons!

Dans ce quartier, tout est multicolore. Même les pharmacies!
Et si vous voulez vous habiller comme ça, il y a tout plein de boutiques pour vous procurer les vêtements!
À Kyoto, on est passées devant un magasin de bonbons où c’était écrit qu’ils faisaient des démonstrations lors de la confection. Ça m’intéressait, alors on a voulu acheter un coup d’œil.

Oh. My. God.

C’est finalement un des «highlights» du voyage.

Je vous explique. Ils faisaient un gros bonbon. Je pensais que c’était une commande spéciale pour un cadeau, ou quelque chose comme ça. Ils nous ont montré le modèle. C’était ça celui avec l'enveloppe et le «For You»:
Et donc ils ont fait les lettres, ajouté l’enveloppe et le contour et tout.
 

On était là depuis près de 30 minutes quand il a commencé à faire ça :
Je me suis donc dit qu’ils fabriquaient un énorme bonbon et qu’ils allaient peut-être le décorer avec des rubans.

Et là, j’ai compris. Ils se sont mis à étirer le bonbon géant. Et à l’étirer… Comme ça.
 
Parce que ce qu’ils faisaient, c’était les petits bonbons qui étaient en magasin!

Pour vrai, on capotait. C’était vraiment, vraiment impressionnant.
Et bon. Parce qu’on a aussi eu droit à une dégustation.

Dans cette ville, on est aussi allées au temple Sanjūsangen-dō, là où on trouve 1001 statues bouddhiques. C’est à la fois beau et vraiment freak. Honnêtement, je ne voudrais pas me retrouver là la nuit!

On n’a pas le droit de prendre de photos. On nous avertit même qu’on peut exiger de voir les photos sur notre caméra pour les faire supprimer à la sortie. Alors évidemment, j’ai utilisé mes pouvoirs de ninja pour prendre celle-ci (oui, je suis parfois rebelle!) :
Mais comme Internet regorge de «vraies» photos, voici ce que ça donne, pour vous donner une meilleure idée :
Il y a 1000 statues de la déesse Kanon (déesse bouddhique de la compassion) et une grosse, au milieu. Et devant, des statues pas très belles des protecteurs. Ils font pas mal peur!

En terminant, je vous laisse sur la pire décision marketing de l’histoire, soit le choix de cette photo pour promouvoir le caricaturiste…

mardi 7 juin 2016

Risquer sa vie pour (pas) voir le mont Fuji

Bon. Le titre est peut-être légèrement alarmant, mais pas tout à fait faux.

C’est que le fameux mont Fuji, que l’on tenait absolument à voir avant de repartir du Japon, était entouré de volcans en activité. Cela a fait en sorte qu’une partie du téléphérique qui se trouve «près» de là était fermée en raison de gaz volcaniques.

Le téléphérique en question est à Hakone, une petite ville à environ 55km en voiture du mont. Mais comme il fait 3776 m, on le voit de loin. C’est donc un des très beaux endroits pour l’apercevoir. C’était aussi le plus près de Tokyo, où l’on devait retourner après pour prendre l’avion.

Partout, c’était écrit que c’était dangereux d’y aller si on était asthmatique, enceinte, cardiaque, vieux, jeune, allergique, etc.
Mais bon, on est deux filles quand même assez en shape, alors aucun problème là! C’est la seule chose à laquelle on a pensé. Pas question d’annuler notre périple pour voir la montagne qui est un des principaux symboles du pays.

Ce n’était pas si simple d’y accéder par contre. Oh que non. Il faut préciser qu’on avait un vol à 18h et que l’aéroport est à une heure de Tokyo en train. Et ce n’est évidemment pas dans la même direction que le mont, question de nous compliquer un peu la vie!

On s’est donc levées à 6h après avoir à peine dormi quelques heures. Ça nous apprendra à avoir trop de fun (lire se saouler) dans le train le vendredi soir. Mais à notre défense, ils vendent des boissons alcoolisées à 9% dans les machines distributrices un peu partout et il y en avait à la gare. Et c’est environ 2$... Bref, la nuit a été courte.

On avait demandé au gars de la billetterie de la gare de nous envoyer à la station la plus près de Hakone. Il nous a dit que c’était Yokohama. C’est donc là où on a réservé l’hôtel. Toutefois, j’ai réalisé une fois que tout était réservé qu’il s’était trompé et qu’on aurait pu aller encore plus près. Ce n’était pas si grave, mais ça ajoutait une petite randonnée en train à notre trajet qui était déjà long. Genre, ridiculement long.

Pour nous rendre à Hakone de Yokohama, on a dû prendre :

- Le Japan Rail (genre de TGV) : 15 minutes
- Le métro, où il fallait changer de train au milieu du trajet : 30 minutes
(Et évidemment, on a raté le changement d’une petite minute, ce qui nous a retardées de 15 minutes)
- Un deuxième métro, qui monte à environ 500 mètres d’altitude. Pour ce faire, les stations sont en zigzag. Et ça ne va pas vite vite… : 40 minutes
- Le Cable Car : un bon gros 20 minutes
(encore là, on a dû attendre le suivant, car le préposé n’a jamais voulu nous laisser entrer, même si on avait le temps…)
- Arrivées au téléphérique, comme c’est une station qui est fermée, on prend le bus : 15 minutes
(et devinez quoi! On n’a pas pu prendre le premier et dû attendre au suivant!)
- Enfin, on arrive au téléphérique pour vrai.

Durée totale du trajet depuis l’hôtel? Presque quatre heures.

QUATRE HEURES.

En attendant le téléphérique, je demande au préposé à quelle station on devrait arrêter pour avoir la meilleure vue du mont.

Et là, il se met à rire.

Et dans un anglais approximatif, il dit «No see! No see! Smoke! Smoke!» avant de me montrer du doigt un gros tas de brouillard au loin.

Euh, pardon?

Ah ben shit. On ne le voit pas le maudit volcan. Avec un peu d’efforts, je réussis à entrevoir de la neige, qui est un peu plus blanche à travers toute cette fumée.

Avec beaucoup de travail de retouche, ça donne ça :
Mais celle qui ressemble pas mal à ce que nos yeux voyaient, c’est ça :
Allo la déception.

On est quand même embarquées dans le téléphérique en se disant qu’on verrait peut-être mieux de l’autre station. Erreur! Non seulement on ne voyait rien, mais en plus, on devait se dépêcher à faire le tour et retourner dans la prochaine cabine. On ne pouvait même pas sortir ni même s’arrêter ne serait-ce que quelques secondes pour prendre une photo (telle une ninja, j'en ai quand même pris une). Il y avait trop de gaz volcaniques!
 
Sérieusement, ils auraient dû fermer le téléphérique au grand complet. Parce qu’on s’est juste senties arnaquées après avoir payé tous ces moyens de transport pour se faire dire une fois en haut qu’on ne pouvait pas voir le mont.


On s’est donc contentées d’aller voir les beaux bateaux sur le lac en bas.
J’ai essayé de demander à un employé depuis quand c’était comme ça avec la fumée. Mais il avait visiblement juste appris un texte en anglais, car il me pointait le téléphérique en me disant comment m’y rendre. J’ai eu beau essayer de mimer ma question, d’utiliser tous les synonymes en anglais, il n’y avait rien à faire. Et personne d’autre ne parlait anglais. C’était frustrant. En fait, on a vécu cette frustration souvent… Alors on ne le saura jamais.

De plus, on était tellement découragées à l’idée de devoir se retaper tout le trajet inverse… D’autant plus qu’après, on avait le train jusqu’à l’aéroport et notre vol Tokyo-Séoul. Et la nuit blanche à Séoul, que je vous raconterai une autre fois.

Bref, c’est une grande déception. Mais malgré tout, on était contentes d’avoir essayé. On aurait probablement eu plus de regrets si on avait tout simplement laissé tomber.

mercredi 1 juin 2016

T'sais, quand ton stade s'appelle «Zoom Zoom Stadium»...

Il y avait une activité à laquelle on tenait beaucoup lors de notre voyage au Japon : assister à un match de baseball.

Il fallait toutefois tomber sur un match de l’équipe locale, ce qui n’était pas assuré. On a bien essayé d’aller voir les Giants de Tokyo (qui ont le même uniforme que les Giants de San Francisco), mais ils ne jouaient qu’en après-midi et ça nous aurait privées de plusieurs autres activités touristiques. Alors tous nos espoirs reposaient sur l’équipe d’Hiroshima. On n’y était qu’un soir... on croisait les doigts pour que ça fonctionne!

Trouver l’horaire des ligues japonaises sur le web, ce n’est pas super évident. Pour la simple raison que… c’est écrit juste en japonais. Google traduction est d’une grande aide, mais ce n’est pas infaillible. J’en ai été témoin lorsque j’ai tenté d’acheter les billets en ligne avant notre départ. J’ai d’abord éclaté de rire en voyant le nom du stade : Zoom Zoom Stadium.

Oui, vous avez bien lu. Il est évidemment commandité par Mazda. C’est le meilleur nom de stade que j’ai vu dans ma vie, de loin.

Mes recherches pour les billets allaient bien. En traduisant chacune des pages, Google me proposait dans un français approximatif différents billets. Pour vous donner une idée, mes choix de catégories de billets ressemblaient à ça : «watching réglé, deck Party, un peu surpris Terrasse et billet communautaire». Euh, OK ouin.

Après avoir perdu beaucoup trop de temps et choisi mes billets, vient le temps de compléter la transaction. Pour ça, on doit s’enregistrer. Encore en japonais. Le gros fun arrive à la fin, quand on comprend que ça prend… une adresse au Japon.

Bref, au diable les billets, on allait prendre le risque de les acheter sur place. Il fallait juste prier qu’il en reste à notre arrivée, le jour du match.

On est arrivées à Hiroshima vers 22h la veille. La gare est tout juste à côté du stade, ce qui fait qu’on a rapidement pu le repérer dans la ville. C’était déjà ça de pris!
Et on est arrivées en même temps que la fin du match, alors on a été envahies par une mer de partisans dans le tramway qui nous menait à l’hôtel (celui qui n’avait pas de lit…).

Le lendemain matin, on a décidé d’aller au stade tout de suite après la visite du Parc du Mémorial de la Paix d’Hiroshima – dont je vous parlerai une autre fois.

En marchant vers le stade, on se sent vraiment comme dans n’importe quelle ville fière de son équipe sportive, avec des affiches des joueurs, des drapeaux, des boutiques souvenirs et tout. Il y avait déjà des gens qui attendaient l’ouverture des portes. Ils étaient assis en ligne, comme un tailgate sans bouffe et vraiment plate. Oh oh. S’ils attendent déjà pour entrer, à six heures du match, ça n’augure rien de bon pour des billets non vendus!

Lorsqu’on réussit enfin à trouver la billetterie, on apprend avec soulagement qu’il reste des billets assis. Les gens qui attendaient étaient probablement dans la section admission générale. Du moins, je l’espère, sinon ils n’avaient pas de vie.

Les billets qu’on a choisis, près du troisième but, coûtaient un peu plus de 3500 yens. Et, comme à peu près PARTOUT au Japon, ils ne prenaient que l’argent comptant (ç’a été une plaie et une source de frustration tout au long du voyage, mais on n’avait encore rien vu!). Ça nous a donc pas mal vidé nos réserves, mais on s’est dit qu’on arrêterait à un guichet au cours de la journée.

On est reparties, sans le sou et avec nos billets, pour une randonnée en transport en commun de près d’une heure qui devait nous mener là :
C’était serré dans le temps, mais on y tenait. À notre retour, un peu en retard pour le début du match, on s’est tout de suite dirigées vers le stade, sans avoir croisé le moindre guichet ATM. Pas grave, s’est-on dit. Il y en aura dans le stade.

Comme j’ai l’habitude d’acheter un chandail et un toutou de chacune des équipes que je vais voir (oui, mon walk-in déborde), j’ai voulu aller à la boutique en arrivant. On ne la trouvait pas, alors on a demandé à une jeune femme dans un petit stand de bouffe. Elle essayait de nous expliquer, et on avait plus ou moins compris malgré son anglais limité, mais elle tenait vraiment à ce qu’on se rende à bon port. Alors elle est venue nous reconduire. Oui, oui! Elle a marché (OK, couru, parce qu’ils marchent tous vite!) près de la moitié du stade jusqu’à ce qu’on voie la boutique et qu’il n’y ait plus aucune chance qu’on se perde. Sérieusement, ce peuple est tellement serviable, ce geste le résume bien!

Donc, à la boutique, je trouve un chandail, un toutou et quelques autres cossins. C’est à ce moment que je vois la maudite pancarte «Cash only». Sérieux? C’est comme si la boutique du Centre Bell (et la billetterie) ne prenait pas les cartes! Je demande au préposé si c’est seulement cette caisse ou si c’est toute la boutique. Il me répond en riant, comme si c’était une évidence absolue, que c’est pour toute la boutique.

«Parfait, où est le guichet ATM le plus près?»

Il rit encore, disant «No ATM!»

Euh. PARDON?

Que vous ne preniez la carte dans aucune concession est une chose. Mais que vous n’ayez AUCUN moyen de retirer de l’argent nulle part dans le stade? C’est ridicule.

Il finit par me dire qu’il y a un ATM de l’autre côté de la rue dans le dépanneur. Je laisse donc toutes mes choses et pars vers ce qui me semblait être l’autre bout du monde. Jenny avait déjà abandonné et je devais la rejoindre à nos places. Au moins, j’allais pouvoir retirer pour qu’on puisse s’acheter de quoi manger, vu notre budget d’à peu près 15 CAD à deux pour souper.

Quand je finis par trouver le foutu dépanneur, je reçois un beau message d’erreur avec ma carte. Bon. J’essaie ma carte de crédit. J’aurais plus de frais, mais je n’avais pas vraiment le choix.

Erreur.

Je lis les petits caractères – qui étaient en anglais, pour une fois! – et je comprends que ce guichet n’accepte que les cartes du Japon! Hiiiii ça c’est «tourist friendly» les amis!

Frustrée, vraiment, j’abandonne. Mais au moins, j’aperçois des chandails de l’équipe (les Carps, comme dans les carpes… le poisson là!) en vente et je vois qu’ils acceptent MasterCard. J’en prends donc un rapidement sans l’essayer (parce que TOUT est emballé là-bas, je vous en reparlerai parce que j’en suis encore traumatisée), mais je n’ose pas acheter de la nourriture, de peur de ne pas avoir le droit d’entrer dans le stade avec.

Je cours vers mon banc et arrive pour le début de la troisième manche. Blehhh.

Au moins j’ai un beau chandail.
Plus le match avance, plus on meurt de faim. On décide de partir avec nos budgets presque inexistants. On ne regardait pas la bouffe, mais bien les prix. Je commande ce qui semble être du poulet popcorn. J’ai 700 yens sur moi. Le poulet est 500 et la bouteille d’eau, 300. Mais la fille a pitié de moi et me donne un verre d’eau. Yé! J’ai ma commande avant Jenny, alors je prends un morceau pendant qu’elle paie.

Oh.

My.

God.

C’est DÉGUEULASSE. Pire que ça. C’est $%?&*() dégueulasse.

Comment décrire… C’est du croquant de poulet frit. Du croquant ciboire.

C’est plus fort que moi, je recrache dans ma main devant la petite caissière et avec une face de dégoût, je lui redonne carrément mon assiette (moins la pépite que j’ai recrachée, quand même). Pas question que je garde ça dans mon champ de vision. La gérante est tout de même assez gentille pour m’offrir quelque chose d’autre. Je dis «chicken?» et elle me tend un autre truc frit, en répétant le mot «chicken».

Bon. Je dois avouer que ce «plat» était quand même bon. Sauf que c’est sûrement une des choses les plus grasses que j’ai mangées de ma vie. Mais qu’est-ce que c’était vous demandez-vous sûrement. Vous savez, la peau de poulet chez PFK? Eh bien c’était ça.

Mais frite.

Oui, de la peau de poulet, panée et frite. Avec quelques assaisonnements qui ressemblent à du parmesan en poudre.
Je ne peux pas croire que les Japonais soient si minces à manger aussi gras. Faudrait que quelqu’un étudie leur métabolisme. Sans blague.

Pour ce qui est du baseball, l’ambiance est géniale. Un peu comme au soccer en Europe, avec des chants et tout.

Et au lieu du traditionnel «Take me out to the ball game» du milieu de la septième, ils font quelque chose de vraiment cool. On savait que quelque chose se préparait, car tout le monde gonflait des genres de longs ballons. Mais on n’avait pas prévu la scène du tout!
À la blague, alors que le score était serré en milieu de rencontre, je lance que ça va se terminer sur un circuit gagnant (walk-off) des locaux. 

Appelez-moi Nostradamus. Parce que c’est exactement comment la 10e manche s’est terminée.

Malade!
En rafale:

J'étais surprise que les noms soient écrits en anglais et non en japonais sur les chandails. Mais ça donne des bijoux comme ça:
Des petites vendeuses ont une machine à bière pression comme sac-à-dos et vous versent une fût «on the spot».
 
Je tripais à regarder le tableau. Même si on s'entend qu'à part les éléments évidents de baseball, genre les points et les manches, je ne comprenais rien!
Vous serez surpris d'apprendre qu'on a eu besoin d'aide pour trouver nos sièges avec ces billets...