mardi 20 mars 2018

Le monde miniature de New York... c'est juste wow!


Je suis allée à New York au début du mois et c’était ma 13e fois dans cette ville si mon compte est bon. J’essaie donc toujours de trouver quelque chose de nouveau à faire. La fois précédente, j’étais allée voir la comédie musicale Paramour, du Cirque du Soleil, que j’avais bien aimée.

J’ai donc décidé d’aller voir une autre comédie musicale et pas n’importe laquelle : Frozen!

C’était en avant-première, un genre de rodage. Ça m’a coûté cher, mais ça valait la peine! J’ai adoré et l’actrice qui jouait Elsa avait une voix magnifique. J'ai aussi adoré le fait que Sven était joué par un acteur de couleur, de même que le Roi. On s'entend que c'était impossible qu'il soit le père d'une petite blonde et d'un rousse, mais j'étais contente de voir une telle diversité.

Mais avant de me rendre à la salle de spectacle, j’avais un peu de temps et je cherchais un endroit où manger. C’est là que je suis tombée sur une affiche qui a attiré mon attention : Gulliver’s Gate.

J’y suis entrée pour m’informer et c’était un monde miniature. La dernière fois que j’avais vu quelque chose du genre, c’était à Legoland en Floride.

Ça aussi, c’était cher (le genre de soirée qui fait mal à la carte de crédit), mais WOW. Vraiment, en majuscules. J’ai tripé comme une enfant. J’ai dû prendre 200 photos. C’était magnifique!

Tout était pensé, les détails étaient absolument époustouflants. 

On commence avec New York, avec sa foule, Time Square, le métro, la gare…


 
Le défilé de l'Action de Grâce, qui bouge, évidemment.
 Même un accident de voiture!
 Puis, La Nouvelle-Orléans. J’étais ben énervée, parce que c’est ma prochaine destination!
On passe ensuite en Europe, où on voit l’Italie, la France, la Russie… Ça m’a frappée de voir tout ce que j’avais déjà vu en vrai. C’est un peu con, mais je sais que j’ai beaucoup voyagé, mais dans ma tête, je pense toujours seulement à ce que je n’ai pas encore vu. Je me dis toujours que plus on voyage, plus on réalise qu’on n’a rien vu. Je ne sais pas si je l’avais déjà écrit ici, mais une phrase m’avait marquée à l’école : c’est lorsqu'on termine un postdoctorat dans une branche bien précise qu’on réalise qu’on ne connaît absolument rien. J’ai un peu la même philosophie pour le tour du monde. Mais de reconnaître en minuscule tant d’endroits, ça m’a fait un petit quelque chose!
Mais ç’a aussi eu l’effet contraire. J’ai ajouté tellement d’endroits à visiter sur ma liste! Ma nouvelle obsession? Israël. Gardez ça en tête, chers lecteurs!

 
Il y a aussi un aéroport, avec un décollage et un atterrissage par heure. C’est super bien fait.
Ils se sont également amusés à glisser un peu d’humour, notamment grâce à des petits trucs interactifs. On porte une clé à notre cou et elle nous permet d’enclencher certaines animations, comme un rodéo aux rôles inversés et l’apparition du monstre du Loch Ness.

 
Ou encore des extraterrestres à l’aéroport!
Un incendie…

Et un concours de citrouilles.


La lumière passe constamment du jour à la nuit. Ça me gossait parce que je devais attendre pour prendre les photos de jour, mais c’était quand même très beau de nuit!
Mais le clou du spectacle, c’est qu’on peut soi-même… se miniaturiser!

On entre dans une «machine», qui nous prend en photo avec une centaine de caméras et on reçoit une petite version de soi quelques semaines plus tard par la poste. Bon, là, je dois être honnête, j’étais pressée et je n’ai pas demandé le prix avant d’essayer. Et j’ai ben de la misère à refuser une fois le processus enclenché. Donc si c’était à refaire, disons que je m’arrangerais un peu mieux! C’était la première journée d’un long voyage et mes cheveux étaient tout croches, j’étais en jeans avec une camisole… Ça ne sera pas la meilleure version de moi, ça c’est sûr! Mais ça risque d’être tout de même très comique!

dimanche 18 mars 2018

J'ai mangé au fameux Bern's Steak House... enfin!


Je suis allée à Tampa Bay dernièrement et j’ai enfin pu aller manger au fameux Bern’s Steak house, restaurant dont j’entends parler depuis des années.

Avis à tous, je suis une mangeuse de steak assumée, alors désolée pour les végétariens!

Donc le Bern’s, c’est un restaurant si mythique que c’est presque toujours la première chose que les gens mentionnent quand tu leur dis que tu vas à Tampa. «Vas-tu chez Bern’s?». C’est immanquable. Cette fois, on s’est pris un peu à la dernière minute pour réserver, si bien que des deux seuls soirs où on était là – un vendredi et un samedi –, la seule réservation disponible était le samedi à 23h. C’est tard, mais bon, on tenait à y aller, mon collègue et moi.

J’ai donc passé la soirée à attendre et à essayer de ne pas trop manger pour ne pas gâcher mon souper. Pas facile. Au départ, je pensais que c’était en plein centre-ville. Mais non, pas du tout! En fait, on y est allés en taxi et on a sillonné un quartier résidentiel avant d’arriver au restaurant.

De l’extérieur, eh boy que ça n’a l’air de rien!
Et à l’intérieur… quelle surprise! Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. En fait, l’entrée ne reflète pas vraiment l’intérieur, car c’est divisé en plein de pièces, huit «rooms» avec un nom et la décoration est différente d’une pièce à l’autre. On se croirait dans un palace, un vieux château européen! Ou encore à Poudlard. Je suis certaine que si on reste assez longtemps, les personnes vont commencer à parler dans les cadres.
 
Je m’attendais à des prix exorbitants, mais on peut s’en sauver avec une facture très raisonnable. J’ai choisi un filet mignon 8 oz (oui, j’avais les yeux beaucoup plus grands que la panse, parce qu’un 6oz aurait amplement suffi!) et ça vient avec une excellente soupe à l’oignon gratinée, une salade en entrée, des croutons, une pomme de terre toute garnie (avec fulllll de bacon bites), des oignons frits (miam!) et des légumes. Tout ça pour une quarantaine de dollars. Ça valait vraiment la peine. Ce n’est honnêtement pas le meilleur steak que j’ai mangé dans ma vie – que voulez-vous, mon père était propriétaire d’un Steak house quand j’étais jeune, alors je me plais à dire que j’ai été élevée au filet mignon… –, mais il était tout de même excellent.
 
Ce qui est fascinant avec ce restaurant, c’est qu’il est si mythique que les clients peuvent en faire la visite après le repas. Comme je baigne dans le milieu de la restauration depuis plus de 20 ans déjà (allo le coup de vieux!), j’étais hyper intéressée. 

La cuisine est gigantesque! On a visité à la fermeture, alors ils étaient à l’étape du nettoyage, mais ça doit être très impressionnant quand toutes ces petites fourmis sont à l’œuvre pendant la soirée, alors que des centaines de clients sont servis chaque jour. J'étais très étonnée par la longueur du grill!

Parmi les «fun facts» que j’ai retenus, ils passent 300 à 400 lb d’oignons par jour!
Et que leur frigo, il y a 25 000 lb de viande en train de vieillir. (Désolée s’il y a des végétariens qui se sont rendus ici dans leur lecture).

Ils font pousser les petites graines qu'ils mettent dans un des plats (je n'entendais pas tout ce que le guide disait, c'était bruyant!)
J’ai commencé à boire du vin il n’y a que deux ans, alors j’en suis encore au blanc sucré, mais j’ai tout de même beaucoup apprécié la visite de la cave à vin. C’est qu’il y a environ 600 000 bouteilles! C’est une des plus grosses collections privées en Amérique. Et il semblerait qu’aucun autre restaurant au monde ait une carte de vins plus généreuse. En fait, ils estiment qu’on pourrait boire un vin différent chaque jour pendant 22 ans si on voulait passer à travers! Leur bouteille la plus chère est vendue 30 000$. C’est la dernière Château Latour 1947 qu’il reste au monde. Avis aux intéressés…
Ils ont aussi une grande sélection de Madeira (si je ne me trompe pas parce que la photo que j’en ai prise est très floue!), dont un qui se vend à 150$ pour 1,5 oz. Je me suis contentée de sentir cette boisson.

Il n’y a qu’une seule fenêtre dans tout l’établissement et… elle n’est pas visible aux clients!

L’histoire de ce restaurant est aussi peu banale. Les propriétaires, Bern et sa femme Gert, ont commencé en vendant de la crème glacée, puis ont eu un resto à déjeuner. Un jour, ils ont acheté un petit centre commercial – on m’a aussi dit que c’était plutôt jadis un bordel, ce qui expliquerait les pièces et le «pas de fenêtres»… –  qui s’appelait le Beer Heaven. Pour économiser, ils ont récupéré les lettres du Beer Heaven pour écrire «Bern» et ont acheté un s pour faire «Bern’s». Ils ont ajouté Steak house par la suite pour la simple raison que ça prenait au moins deux mots pour la compagnie de téléphonie!

Ils ont fini par acheter les autres commerces autour pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. C’est maintenant le fils de Bern qui en est propriétaire, Bern étant décédé en 2002.

Alors si vous allez à Tampa, ça vaut la peine d’y aller! Mais réservez longtemps à l'avance si vous ne voulez pas manger votre steak à minuit!