lundi 30 décembre 2013

Rues désertes, MLK et guitares Gibson à Memphis!

Je ne sais pas encore si j’ai aimé la ville de Memphis. Certes, je suis très contente d’avoir visité Graceland (mon résumé se trouve ici), mais pour le reste, c’est difficile à dire.

On aurait dit qu’une partie de la ville avait été figée dans une époque, mais je ne saurais dire laquelle. Vraiment bizarre comme feeling!

La rue Beale est l’équivalent de Broadway à Nashville. C’est là où on retrouve les bars et les chansonniers. Mais le lundi, c’est mort, mort, mort. La rue était presque déserte et la plupart des restaurants fermés. On n’a donc probablement pas eu une idée juste de l’ambiance de la ville.
 
Deux trucs ont toutefois retenu mon attention. Le motel Lorraine et l’usine Gibson.

La mort de Dr Martin Luther King Jr.


Le motel Lorraine, ce n’est plus vraiment un motel. C’est maintenant le musée des droits civils. Pourquoi? Parce que c’est sur le balcon devant la porte 306 qu’a été assassiné Martin Luther King, le 4 avril 1968.
C’est un drôle de sentiment de se retrouver face à la couronne installée là en son honneur. Le motel est beau, les couleurs sont attrayantes… mais tout ça représente en même temps une douleur et une tristesse profonde. Ça vaut la peine d’y faire un petit détour.

Une Gibson, de A à Z


Dans un tout autre registre, nous avons visité l’usine des guitares Gibson.

Au début, je ne voulais pas y aller, car on n’a pas le droit de prendre des photos pendant la visite et ça, ça me fait $%?&*/#. La raison? Ça préserve l’intimité des travailleurs (bon, OK pour ce point) et c’est pour garder les «secrets» de l’entreprise (pffff).

Mais après avoir fait un minuscule tour de trolley (qui ne coûte que 2$, mais qui vaut à peu près ça!), on a décidé de faire la visite, surtout qu’elle ne coûtait que 10$.

C’était super intéressant! Je ne suis pas du tout une maniaque de guitare, mais je vous jure, j’avais le goût de m’en acheter une à la sortie!
Il fallait d’abord mettre ces fabuleuses lunettes, question de sécurité, évidemment!
Voici en rafale, les informations intéressantes que j’ai retenues (surtout entendues, car même si le guide avait un micro, on entendait très mal avec tout le bruit de la machinerie!).
  • Ça prend trois semaines pour fabriquer une guitare.
  • Ils en fabriquent 50 par jour.
  • L’usine de Memphis compte 80 employés.
  • Les guitares sont faites en érable, presque entièrement à la main.
  • Pour faire la forme dans la guitare, ils mettent une pression de 80 livres pendant 10 minutes sur le morceau de bois. Le contour, c’est assez difficile à expliquer, mais ils prennent un long morceau qu’ils font «tourner» à travers un genre de moule.
  • La couleur la plus populaire? Celle-ci :

C’est vraiment cool de voir comment ils les teignent. Les guitares sont accrochées au plafond et un employé les «spray» avec un fusil à peinturer. On a aussi compris que l'odeur particulière qu'on n'arrivait pas à déterminer à l'extérieur provenait de là! Ça sent fort!

À la toute fin, des gars installent les cordes et les accordent. Je ne sais pas comment ils font pour travailler avec ce bruit! Un «inspecteur» Gibson repasse sur toutes les guitares et s’il y en a une qui ne passe pas les tests de qualité… ils la détruisent. Violemment, selon le guide! En tout, c’est 4% maximum des guitares qui se ramassent en miettes sans avoir été vendues.

Si vous êtes allergiques à la poussière, n’y allez pas! C’est le festival du brin de scie et de la poussière partout!

Pendant la visite, j’ai remarqué des fenêtres, qui donnaient sur une rue. Je me suis dit que c’était sûrement des miroirs de l’autre côté. Mais comme j’avais encore un peu de travers le «pas de photo», j’ai voulu aller voir. Et devinez quoi? On voit très bien à l’intérieur! Alors au diable l’intimité des travailleurs et les secrets… voici une photo de l’intérieur! 

Une ville, trois États


Pour revenir à Memphis, cette ville est située juste à côté du Mississippi et de l’Arkansas. Alors on a conduit quelques kilomètres pour traverser les frontières, pour le simple fun de dire qu’on a mis les pieds dans ces États! Bon, pour l’Arkansas, on n’a pas quitté la voiture, alors on n’a pas techniquement mis les pieds là, mais bon… c’est un détail! Déception pour le Mississippi, qui n’a même pas de pancarte «Welcome» sur l’autoroute en provenance de Graceland!
Je voulais une photo de la ville, de l’autre côté de la rivière. Pas évident de prendre ça d’un pont, en mouvement! Alors chapeau à Sabrina, qui a réussi à prendre cela pendant que je conduisais le plus lentement possible et qu'on y allait d'une course contre-la-montre, ou plutôt contre le coucher du soleil!
 Et en terminant, mention spéciale à cet édifice, qui a fait de gros efforts pour le temps des fêtes!

dimanche 29 décembre 2013

Nashville, c'est aussi du sport!

Le but premier de mon voyage à Nashville était d’aller voir… attention, vous serez surpris… du hockey! Eh oui, un beau duel Blackhawks-Predators. C’est donc après avoir encerclé ce match sur le calendrier qu’on a planifié le reste du voyage (que vous pouvez en partie lire ici).
Puisque mon objectif est d’assister à des matchs dans une cinquantaine de stades et arénas professionnels (NBA, MLB, NFL et LNH) en Amérique du Nord, je me devais de rentabiliser mon voyage! Alors on a ajouté le duel Cards de l’Arizona-Titans du Tennessee. Un dimanche de décembre sans football, ce n’est pas complet!

Commençons donc par le football.
Il faisait frette. Pas froid, non frette!!! Un résident de Nashville nous a expliqué qu’il y avait un front froid – le pire en trois ou quatre ans – qui frappait la ville ce weekend-là. Maudit beau timing, les filles! Il a recommencé à faire chaud (entre 12 et 15 C) la journée de notre départ. Pour le football, alors qu’on devait passer quatre heures dehors, il faisait environ -2. J’avais pris la peine de mettre un coton ouaté ET mon manteau d’hiver. MAIS. J’ai eu la brillante idée de mettre des leggings. Des leggings ciboire! Je n’aurais définitivement pas pu faire un pire choix. Parce qu’entre ça et des shorts, pour garder la température corporelle, il n’y a pas grande différence!

Alors on a acheté une magnifique couverture des Titans à la mi-temps. Sinon, il aurait fallu m’amputer et ça n’aurait pas été super pratique pour le reste de ma vie.

Le match tirait à sa fin, avec à peine un peu plus d’une minute, et les Titans perdaient par 10 points. C’était presque impossible qu’ils remontent la pente, car ils avaient besoin de deux possessions. Les partisans, qui étaient peu nombreux (d’où le prix super bas de nos billets en revente sur StubHub, yeah!) avaient déjà presque tous quitté le stade. On allait le faire, car j’étais gelée et pendant qu’on prenait une photo de nous avec le terrain en arrière-plan, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé, mais il y a eu un revirement et boom, quelques jeux plus tard, c’était l’égalité!

Super enlevant comme fin de match, mais pas cool quand tu penses que tu vas enfin pouvoir te réchauffer!!!
Il y a eu prolongation. On se devait de rester! Les Titans ont finalement perdu, et moi, j’étais en hypothermie sévère. C’était impensable de marcher pour retourner à l’hôtel. Ce n’était vraiment pas loin, un tout petit pont à traverser, mais j’ai abdiqué et on a pris un taxi. Comme le deuxième pont était bloqué, il a fait le plus long et ridicule détour pour une si courte distance à pieds. Mais je m’en foutais, j’étais (un peu) au chaud (après avoir convaincu le chauffeur de fermer sa fenêtre et de monter le chauffage !?!).

Une mer jaune moutarde

Quand on arrive au Bridgestone Arena, domicile des Predators, tout juste avant d’entrer, on peut passer dans un couloir de fumée, illuminé de jaune, en faisant des «high five» à des employés, payés pour ça. On l’a fait, mais pas avant d’avoir caché sous nos manteaux nos chandails des Hawks! J’avais trop peur qu’ils me fassent trébucher, ou un truc du genre!
Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les Predators ont changé leur uniforme à domicile pour un chandail jaune moutarde. C’est laid et ça fait mal aux yeux. Surtout quand on entre dans la boutique souvenirs!
L’aréna est super beau, même s’il a l’air petit. Pourtant, il contient 20 000 places.
Les partisans crient un tas de trucs pendant et avant le match, comme «sucks!» après chaque nom de la formation partante de l’équipe adverse. J’ai déjà vu mieux comme classe, mettons.

L’annonceur maison était aussi un peu bizarre. Dans le genre ZÉRO objectif. C’est difficile à décrire, mais quand les Blackhawks étaient en avantage numérique, il marmonnait les mots «power play» et les gens l’enterraient en disant je ne sais pas quoi. Au contraire, quand c’était au tour des Preds, il avait des airs d’annonceur à The Price is Right.

Ah et les partisans font tous un signe de guillemets avec leurs doigts quand une punition est décernée à l’adversaire. J’en ai déduit que c’était des griffes, ou des dents. Ce n’était pas vraiment clair!

Un peu de country

J’ai passé presque tous les arrêts de jeu à chercher Carrie Underwood dans les estrades… en vain (parce qu’on s’entend que si je l’avais rencontrée, je vous aurais cassé les oreilles avec ça dès le début!).
J’ai trouvé Taylor Swift… mais en photo seulement. Bouhhhhh. 
Cela m’a rappelé cette pancarte, qu’un partisan avait faite après l’acquisition de Fisher. Je l’avais trouvée vraiment drôle!
Je tiens aussi à souligner qu’on a porté nos bottes de cowboy pour assister au match!
Les Hawks ont gagné 3-1. Je tiens à souligner qu’en ma présence, ils ont une fiche de 9-0-1. Ce serait bien que l’équipe m’offre de les suivre à temps plein…
Le Bridgestone Arena était le 18e amphithéâtre de la LNH où j’assistais à un match (jamais pour le travail, en passant!). Et le LP Field des Titans, mon huitième de la NFL. En tout, ça m’en fait 38 en Amérique (43 différents au total). Je m’approche de mon but!

En terminant, voici la vue de la ville que nous avions en sortant du stade (j'y suis retournée le lendemain, je l'avoue, parce que je rappelle que j'étais congelée après le match!).

lundi 23 décembre 2013

Nashville : Honky Tonk et paradis des bottes

Ça faisait vraiment longtemps que je voulais aller à Nashville. Vous commencez peut-être à le savoir, j’aime le country. J’en suis la première surprise, car je riais de ce genre de musique il y a quelques années, mais c’est parce que je ne connaissais pas ça! Je ne suis pas encore une fan finie du country pur, que je trouve un peu quétaine, mais le country pop et le country rock, je suis vendue!

Donc, cette destination s’est imposée d’elle-même. Au menu : football, hockey et beaucoup, beaucoup de musique! Mes attentes étaient très élevées et je n’ai pas du tout été déçue.

À lire aussi : Nashville, c'est aussi du sport!

Notre hôtel était situé tout près de la rue Broadway, là où tout se passe. Entre la première et la 10e avenue, on ne retrouve que trois genres de commerces : des bars, des boutiques souvenirs et des magasins de bottes de cowboy!
La musique commence à 10h30 le matin et se termine à 3h. C’est sans arrêt! Et pas de la musique sur CD, oh que non! Des bands et des chanteurs live. On m’avait dit qu’il y avait du talent dans les bars et c’est vrai! Qu’on aime cette musique ou non, on ne peut qu’être conquis.

Le jour, c’est plus tranquille, mais le soir, «the party is in the house»! Après notre journée cauchemardesque à l’aéroport (à lire ici si vous n’avez pas suivi nos péripéties), on avait un grand besoin de se changer les idées. Une amie m’avait parlé du Honky Tonk Central (honky tonk, c’est le nom général de ces bars). Trois étages, trois bands différents. On a eu un plaisir fou! D’autant plus que les barmaids avaient beaucoup de difficultés avec les quantités. Bref, une soirée bien arrosée qui ne nous a pas coûté cher! 

Il y a aussi un «Photo booth» qui imprime les photos sur un genre de carte postale super originale. On en a évidemment abusé.

LA chanson du voyage

Je ne sais pas pour vous, mais dans mes voyages, qui sont souvent des road trips, je finis souvent par avoir une chanson associée à la ville, à la route ou à une anecdote. Cette fois, c’est clairement «I don’t want this night to end», de Luke Bryan.
Le samedi soir, au Honky Tonk, le band l’a jouée en fin de soirée et j’ai crié mon traditionnel «C’est ma toune!!!» (J’ai environ 500 «tounes» de même…). Je connaissais le refrain par cœur, car je l’avais pas mal écoutée lors de mon long périple de la coupe Stanley. Mais je n’avais jamais appris les couplets. Sabrina ne l’avait jamais entendue, mais l’a bien aimée dès la première écoute. Comme elle est aussi folle que moi quand vient le temps d’apprendre une chanson, on s’est donné comme défi sur la route Memphis-Nashville, deux jours plus tard, de l’écouter sans arrêt jusqu’à la chanter à la perfection. Armées des paroles sur mon iPhone (mais moi, je ne les lisais pas, je conduisais!), c’est ce qu’on a fait.

Je vous dirais qu’elle a joué en boucle durant au moins une heure. Une maudite chance qu’on était seulement les deux à bord, car je crois qu’une troisième personne se serait jetée en bas de la voiture sur l’autoroute.
Mais maintenant on la connaît par cœur, et pas à peu près!

À notre dernière soirée, on est retournées au Honky Tonk, pleines d’espoir d’entendre notre chanson. On pouvait donner 20$ au groupe pour une demande spéciale. Mais comme c’est une chanson populaire et qu’ils l’avaient jouée le samedi (ce n’était toutefois pas le même groupe), on a attendu. Et attendu. Ils ont été agaces en chantant deux ou trois autres chansons de Luke Bryan, mais pas la nôtre! On s’est tannées et on a sorti le 20$. Ils venaient de changer le chanteur. Les deux précédents avaient un petit truc à côté de leur micro pour y mettre leur cellulaire, sur lequel ils lisaient les paroles. Pas le nouveau.

Eh oui, vous l’avez peut-être vu venir… Il s’est trompé dans les paroles!!! Il a chanté deux fois le premier couplet, marmonné un bout et enchaîné avec la vraie fin, mais pas au bon moment. N’importe quoi! On la connaissait plus que lui! Et en plus, on a payé 20$ pour ça! Légère déception, mettons.

La Mecque du country

Le centre-ville n’est pas très grand et tout se fait à pieds. L’aréna des Predators est juste à côté des bars et le stade des Titans est de l’autre côté de la rivière, où on peut se rendre en empruntant un pont réservé aux piétons. Quelques rues plus loin, il y a également le capitole, puisque Nashville est la capitale du Tennessee.

Comme tout est lié à la musique dans ce coin, il fallait absolument aller visiter le Country Music Hall of Fame. Bon, vu mon intérêt récent pour ce style, je ne connaissais pas le trois quarts des intronisés, mais ça valait quand même la peine!J’ai ainsi pu voir la robe que portait Carrie Underwood lorsqu’elle a gagné American Idol (elle est tellement minuscule cette fille!!!), une guitare en argent de Taylor Swift et j’ai appris que Faith Hill était mariée à Tim McGraw (pour apprendre le lendemain de mon retour sur la une d’un magasin à potins qu’ils divorçaient!).
 
C’est à Nashville qu’a été découverte Taylor Swift, alors qu’elle chantait dans un minuscule café, appelé le Blue Bird. Il est en banlieue de Nashville et je ne vois pas vraiment comment on pourrait s’y rendre sans voiture. C’est tellement petit qu’on a passé tout droit et qu’on se demandait vraiment si on était au bon endroit. De l’extérieur, on dirait soit un bar miteux de quartier, soit un vieux salon de coiffure…

Mais quand on y met les pieds, on réalise à quel point c’est mythique. La décoration a été figée dans le temps il y a au moins une vingtaine d’années. Le mur des célébrités est rempli de photos autographiées, très «style années 90». Habituellement, les spectateurs doivent garder le silence le plus total pendant les prestations. Mais nous sommes tombées sur les «Blue Monday», alors c’était un groupe de Blues qui refusait de se conformer à cette règle : le chanteur passait son temps à «chicaner» la foule pour qu’elle se manifeste!

C’est peut-être là où tout a commencé pour Taylor Swift, Keith Urban et Garth Brooks, mais je ne pense pas que le groupe qu’on a vu soit voué à un bel avenir. Pour la simple raison que leur moyenne d’âge devait être autour de 102 ans.
Ceux qui connaissent la série Nashville reconnaîtront également l’endroit, puisqu’il fait partie de l’émission. Comme j’ai commencé à la regarder, mais que je ne suis vraiment pas avancée (mais à date, j’adore!), je ne peux pas vous en parler davantage, mais c’est disponible sur iTunes!

Paradis de la botte


Il était à peu près impensable de revenir de Nashville sans avoir acheté de nouvelles bottes de cowboy (et un chapeau, tant qu’à y être!).
On avait volontairement pris d’immenses valises – même si on ne partait que pour quatre petites journées – car on connaissait l’existence d’un magasin où on achète une paire de bottes et on en reçoit deux gratuitement! Wow, quelle aubaine! Sauf que j’avais évidemment oublié de demander combien coûtait la fameuse première paire!
Toutes celles que je trouvais belles au premier coup d’œil étaient dans les 400$. Je suis peut-être folle et acheteuse compulsive, mais j’ai mes limites (et ma carte de crédit aussi!), alors on s’est dit qu’on serait raisonnables et qu’on se contenterait des bottes avec un prix qui commence par un «2».
Voilà le résultat!

Étonnamment, on n’a pas croisé tant de monde que ça avec des bottes de cowboy. Déception ici! Un peu plus et c’est nous qui sortions du lot! (Bon, facile avec les bottes que j’ai achetées, me direz-vous, mais là n’est pas la question).De notre côté, on a rentabilisé notre investissement au maximum, en ne portant que ça du reste du voyage!

J’ai aussi acheté un magnifique chapeau. Mais je ne l’ai pas porté, parce qu’encore là, personne n’en portait! Étrange…

Oh well, j’aurai mon «kit» pour assister à mon prochain spectacle d’un artiste country, parce que là, les gens les portent!

mardi 17 décembre 2013

Cauchemar à l'aéroport

Eh boy. Pas facile de se rendre à Nashville.

(Long soupir…)

On avait réservé nos billets depuis longtemps et on attendait avec impatience ce fameux samedi matin ou on allait pouvoir vivre notre passion pour le country au grand jour, sans se faire juger.

Premier vol : Montréal-Toronto, 6h du matin. Je DÉTESTE l’aéroport de Toronto. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne me souviens d’aucune expérience agréable à cet endroit. J’appréhendais donc le pire. Avec raison.

Notre avion n’a jamais décollé à 6h. On pensait le rater parce qu’il y avait beaucoup plus de monde que prévu à l’aéroport pour un samedi matin aux aurores, mais finalement, on aurait pu prendre notre temps. Et dormir plusieurs heures de plus. Car ce n’est qu’à 8h que l’avion a enfin quitté le sol. Il fallait bien qu’on tombe sur un problème mécanique. Au lieu de nous faire sortir de l’avion et de nous trouver tout de suite un autre vol, car c’était impossible qu’on soit à Toronto à temps pour attraper le SEUL vol pour Nashville de la journée, on nous a emprisonnées dans l’avion.

Une fois à Toronto, je reçois un message texte de la compagnie aérienne (dont je tairai le nom, mais qui est de plus en plus sur ma black list), me disant qu’on m’avait déjà placée sur le vol Toronto-Nashville à 16h35. Bon, c’est plus tard que prévu et c’est chiant, mais au moins on y sera, me dis-je.

Vous vous rappelez, il y a à peine un paragraphe, quand je vous ai parlé du SEUL vol pour Nashville? Ouais. Ce que je n’avais pas compris, c’est qu’ils m’avaient réservé une place pour le vol du lendemain! Vous me niaisez ou quoi?

On a dû se rendre à l’autre bout de l’aéroport pour jaser avec une représentante d’Air C… Oups. J’ai failli le dire. Elle avait l’air débordée. Découragée. Désorganisée. Pas mal tout ce qui commence par «dé» en fait.

Elle ne voyait rien d’autre que le fameux vol du lendemain, 30 heures plus tard.

Comble de l’ironie, c’est moi qui lui ai trouvé un vol, après une savante recherche sur Expédia avec mon téléphone. Allô la débrouillardise, madame. Le mieux qu’elle pouvait faire, c’était de nous faire passer par Atlanta, avec arrivée à Nashville à 17h35. On avait déjà fait une croix sur notre samedi de tourisme (on devait arriver à 10h), alors encore une fois, on essayait de se convaincre que ce n’était pas si pire.

On n’avait encore rien vu.

Petite note ici : une machine a pris nos photos alors qu’on remplissait notre déclaration aux douanes américaines. J’ai déjà vu mieux comme résultat, mettons. Mais je sais maintenant à quoi ressemblerait ma photo de prisonnière à Alcatraz.

Le cauchemar se poursuit...

En raison de la température, notre vol est arrivé en retard. Ah oui et ils cherchaient le pilote (?!?). Bref, on est parties avec juste assez de retard pour rater notre correspondance pour Nashville. Évidemment. Bon il s’est passé plein de choses dans ce vol, comme le pétage de coche de l’agente de bord au petit couple asiatique (âgé) qui ne parlait pas anglais et qui s’est levé pendant le taxi. Elle leur a hurlé «Sit, SIT!!!» avant d’agripper la vieille dame et de l’asseoir elle-même. Mais comme les péripéties sont loin d’être terminées, continuons.

On se dépêche à aller au comptoir Air X (bon, ça y est, je l’ai dit) à notre sortie de l’avion. La jeune femme nous reçoit en nous disant «Quoi? Ils n’ont rien fait pour vous à Toronto? C’était à eux de vous trouver un nouveau vol». Ajoutez-lui un air las et de «J’hais ma job». Elle nous donne finalement un numéro de confirmation en nous disant qu’on nous a placées sur un autre vol avec Delta. Mais que nous devons nous présenter là-bas pour avoir nos cartes d’embarquement. Comme nous étions dans les aéroports depuis 5h du matin et que notre prochain vol n’était qu’à 21h10, on a demandé (exigé) au moins des coupons pour manger dans les restos. C’est ce qu’ils nous avaient donné à Toronto. On avait eu un gros 10$ par personne. Croyez-le ou non, ça lui a pris cinq appels, deux supérieurs différents (elle était elle-même superviseure) et 40 minutes avant de finalement nous le donner, après avoir dit à sa patronne «Yeah, they are irritated. And I’d be too…». Hourra, un autre gros 20$.

Comme l’aéroport d’Atlanta est le plus achalandé au monde, notre autre vol était à l’autre bout. Course jusqu’au métro, course jusqu’à notre nouvelle porte. Les gens de Delta, super gentils, nous accueillent et ont immédiatement une face que l’on commence à connaître, celle qui veut dire «eh merde, on a un problème». C’est que voyez-vous, Air X nous a réservé une place sur un vol de Delta, mais a omis un léger détail. ILS NE L’ONT PAS PAYÉ. Alors les gens de Delta, qui avaient vraiment pitié de nous, ne pouvaient absolument pas nous laisser prendre l’avion.

Comme les compagnies d’aviation n’ont pas l’air au courant qu’on est au 21e siècle et qu’un tas de moyens de communication existent, ils ne peuvent pas se parler entre eux. C’était à MOI de contacter le service à la clientèle d’Air X pour avoir le nouveau numéro de billet. Voici ce que j’entends au bout du fil : «Nous recevons actuellement un nombre élevé d’appels. Veuillez rappeler plus tard.»

Eh… non. J’attends mon cher.

«Veuillez noter que le délai d’attente pour parler à un agent dépasse les (pause) trois heures.»

QUOI?!?! Ça ne se peut pas, j’ai dû mal comprendre. Je vais raconter ça à mon nouvel ami chez Delta, qui n’en croit pas ses oreilles. Il appelle lui-même avec son téléphone et entend aussi l’impossible. Une attente de plus de trois heures.

Il me suggère donc de courir dans un autre terminal, où le dernier avion de la journée d’Air X (hein, on ne se gêne plus pour les nommer maintenant!) devait arriver à 23h. Il était beaucoup trop tôt (20h20),mais je devais prendre le risque d’aller voir.

Autre course folle dans les escaliers, puis dans le métro, puis encore dans les escaliers (pour les monter cette fois, maudit que je ne suis pas en forme!) et tout ça pour arriver devant un beau comptoir vide.

J’accroche un monsieur qui porte un chandail sur lequel on peut lire «Service à la clientèle de l’aéroport». Je suis pleine d’espoir. Il me dit tout bonnement qu’il ne connaissait personne de cette compagnie. Il a tout de même essayé de m’aider, mais comme dans le cas de mon ami de Delta (Zach, on se connaît bien maintenant), il avait un numéro… sans service!

Et le seul autre numéro était celui avec le trois heures d’attente.

Pendant ce temps, je reçois un texto de Sabrina qui me dit que l’embarquent était commencé et que je devais revenir au plus vite (on a eu un délai, favorable cette fois, car eux aussi cherchaient un pilote et un équipage… C’est quoi cette pénurie?!?). Je cours donc encore une fois et reviens au comptoir.

Notre seule option? Payer les foutus billets. Dernière minute Atlanta-Nashville (sur Air Alaska !?!) : 471$ par personne. Je répète près de 1000$ pour les deux!!!
Pas le choix - il était hors de question qu'on ne soit pas dans cet avion -, on a sorti la carte de crédit (qui a d’abord été refusée parce que la note au dossier disant que Sabrina était aux États-Unis a été lue APRÈS que Delta eut passé la carte… alors une chance qu’on en avait plus qu’une!). En passant, c’est 35 minutes de vol. Faites le calcul, ça nous a coûté 30$ la minute. Chacune. Ouch.

Le pire dans tout ça, c’est que – et je n'en reviens pas encore – nos bagages nous attendaient à Nashville. Ça, ça veut dire qu’il existait un moyen pour qu’on se rende plus vite! Il va falloir analyser les numéros de vol sur nos valises parce que sérieusement, je ne la comprends pas du tout celle-là!

Bref, prochaine fois que je voyage, je prends un billet dans la soute à bagages. Je serai sûre d’arriver à temps.


Et vous devez l’imaginer, oh que je connais une compagnie aérienne qui va entendre parler de nous deux!

dimanche 15 décembre 2013

Des allures de Bonhomme Michelin et histoires de Ziploc

N’importe qui aurait été épuisé après notre blitz de tourisme à Washington (à lire ici), mais pour Jennyfer et moi, pas question de se reposer. La journée était loin d’être finie!

Qui dit dimanche aux États-Unis dit… football! C’était donc ça, un match de la NFL, le but premier de notre petit voyage éclair dans la capitale américaine. On avait nos billets pour le fameux Sunday Night Football et comme le chante Carrie Underwood – ma préférée! – à NBC «I’ve been waiting all day for Sunday night!»

On avait commandé des chandails des Redskins, toutes les deux avec le nom de Robert Griffin III, aka RGIII. Seul petit hic ici, quand on les a reçus, j’étais tellement pressée d’essayer le mien que je l’ai enfilé sans regarder pour le montrer à ma coloc. Je me suis retournée en lui demandant «Est-ce qu’il y a un nom d’écrit en arrière?», ce à quoi ma coloc (qui n’a aucune, mais vraiment aucune notion en sports, mais qui a d’autres qualités!), me répond en lisant tranquillement Grifiniii. En un mot. Je réponds tout de suite, pour la corriger, «Ben non, c’est Griffin the third!». C’est là que j’ai compris que la personne qui avait fait nos chandails ne savait visiblement pas qui était le joueur et n’avait pas mis d’espace entre le nom est les chiffres romains. Chouette. Heureusement, une couturière m’a arrangé ça pour une dizaine de dollars! 
Donc, après avoir mis tout ce qu’on pouvait d’épaisseurs sous nos chandails, pour ne pas avoir à mettre notre manteau, il fallait passer LE test. Réussir à mettre le chandail par-dessus tout ça. Idéalement sans avoir l’air du bonhomme Michelin. Disons qu’on a réussi la première partie du défi…

Parenthèse ici : lors de notre visite au musée Air and Space, plus tôt dans la journée, il y avait une collection complète de souvenirs avec la phrase «Failure is not an option» (phrase rendue célèbre….) Alors ç’a pas mal été notre running gag pour le reste du voyage. Donc quand est venu le temps de passer notre tête et notre capuchon dans le collet de notre chandail de football, c’est ce qu’on s’est dit pour s’encourager. «Failure is not an option!!!».
Arrivées au stade FedEx, qui a l’air un peu au milieu de nulle part, on cherche un stationnement. Ils sont tous pleins, sauf le gris (je sais, la couleur vous importe peu, mais c’est ça qui est ça). Je baisse la fenêtre de mon véhicule et le gars me dit «40$!». Euh… Pardon? 40$ pour un stationnement (gris) à minimum un kilomètre de marche du stade? Non, je refuse! On a continué un peu plus loin, se disant que ça valait peut-être la peine d’être cheap et de marcher un peu plus. Finalement, à peine 100 mètres plus loin de l’autre côté de la rue, il y en avait un non officiel (donc pas de couleur, pour ceux qui l’attendaient impatiemment), à 25$. Wouhou, on vient de sauver 15$!

C’était quand même loin. On a décidé de prendre un petit raccourci, soit un buisson hyper à pic, où les chances de se glisser ou de se crever un œil avec une branche étaient très élevées. Ça et se faire enlever et /ou attaquer. La seule lumière qui nous a permis de descendre sans y laisser notre peau, c’est celle de mon iPhone!
Donc on marche jusqu’au stade (on a même croisé une gang de Québécois en chemin!) et on arrive, une quinzaine de minutes plus tard à la sécurité.

Problème.

La NFL, pour une raison que j’ignore, a décidé cette année d’instaurer un nouveau règlement pour les sacoches. Je le savais, et j’avais lu sur le site qu’on ne pouvait avoir qu’une toute petite sacoche, ou un sac transparent de grandeur maximale 12x12 ou… un Ziploc. Sans blague. Mais comme le jour où je vais sortir de chez moi avec un Ziploc en guise de sac à main n’est pas encore arrivé, j’ai pris la plus petite sacoche en bandoulière que j’avais. Ma petite caméra et mes cartes rentraient à peine.

Mais elle ne passait pas. Trop GROSSE (ou pas assez transparente…). Le gars de la sécurité me sort un minuscule morceau de carton pour me dire que c’était ça la grandeur maximale (6,5x4 po). Ça, nous les filles on appelle ça un PORTE-MONNAIE. Pas une sacoche.

Le règlement étant ce qu’il est, on a eu aucune autre option que de retourner au camion, prendre tous nos trucs dans nos mains (pas de poches pour cause de pas de manteau) et revenir. Une belle grosse demi-heure de ma vie que je ne reverrai jamais.

Billets de M-A-R-D-E.

Une chance, on est arrivées à temps pour le début du match. Lors de l’achat de nos billets, il y avait la mention «vue obstruée». J’ai hésité avant de les acheter, car parfois ils indiquent ça, mais on voit vraiment très bien. J’ai fait des recherches sur Internet avec la section et la rangée et les commentaires des gens étaient soit ultra mauvais, soit corrects. J’ai compris qu’on était sous le toit, mais ça ne semblait pas si mal. On a donc décidé de prendre un risque et de les acheter.

Erreur.

Voici la vue de nos sièges :

Ouais. 100$ chacune pour ça. Et on n’était pas les pires, car ils vendent des billets derrière les colonnes! Franchement!

Je ne sais pas mais, d’après moi, c’est une gageure d’architectes qui a mal viré. Comment peux-tu avoir de si mauvaises places quand le stade que tu es en train de bâtir a UNE seule vocation et c’est de voir un ballon de football sur le terrain? Je ne la comprends tout simplement pas!

On n’est pas restées là longtemps. J’ai rapidement «spotté» des places une dizaine de rangées plus bas, où on a passé le reste du match.

Je vous confirme donc que les mots-clés sur les billets du FedEx Field sont bel et bien «Obstructed view». NE. PAS. LES. ACHETER. Vous me remercierez plus tard!

Les Redskins ont perdu face aux Giants de New York après avoir laissé filer une avance de 14 points. Disons que la foule n’était pas très contente!
 
 Notre périple s’est terminé à minuit, moment où on a repris la route jusqu’à Montréal. Un peu cinglées, vous dites? Ouais. On le sait.

samedi 14 décembre 2013

L'essentiel de Washington en quelques heures!

Mon amie Jennyfer et moi avons peut-être passé seulement une trentaine d’heures à Washington, mais ô que notre horaire était chargé!

(Ceci est la deuxième partie de notre voyage. La première se trouve ici!)

Voici donc ce que nous avons réussi à faire en à peine quelques heures dans la capitale américaine.
Notre hôtel était super bien situé, on a marché jusqu’à la maison blanche. Parenthèse ici, j’ai eu droit à un autre épisode de quelqu’un qui ne connaît rien de Montréal. Le gentil garçon qui m’a servi mon muffin le matin m’a demandé d’où on venait et j’ai remarqué dans son regard qu’il ne connaissait pas du tout Montréal.

- Tu ne connais pas Montréal?
- Non, dit-il, un peu gêné.
 Tu connais le hockey?
- Oui!
- Tu connais les Canadiens de Montréal?
- Oui, répond-il avec un grand sourire.
 Alors c’est pas mal ça, Montréal… comme dans Canadiens de Montréal.

Mais comment font-ils pour ne pas faire le lien? Fin de la parenthèse.

Donc, on marche vers la maison blanche, où on arrive par l’arrière. C’était la première fois que je passais par là et ça valait la peine, car on la voit de vraiment plus près que de l’avant! Il y avait un gros ruban rouge accroché à la maison et on a compris plus tard que c’était parce que nous étions le 1er décembre et que c’était la journée internationale contre le SIDA.
Évidemment, on est également allées la voir de l’avant!
Après un détour vers l’obélisque, on est allées au musée National Air and Space. On avait une heure top chrono! Le petit monsieur à l’entrée nous a dit que ça pouvait sérieusement prendre cinq jours pour visiter. Ça, c’est si vous lisez chaque petit écriteau sous chaque objet de chaque section. On s’entend que ce n’était pas dans nos plans!
Ce qui nous intéressait, c’était l’avion des frères Wright (les premiers à avoir réussi un vol motorisé contrôlé). Fait intéressant, les deux frères savaient que la journée du 17 décembre 1903 serait sûrement historique. Toutefois, il n’y avait qu’une seule place dans l’avion, alors un des deux allait écrire l’histoire et pas l’autre. Comment ont-ils fait pour savoir qui serait l’élu? Pile ou face! Eh oui! Et c’est Orville qui a gagné. «The rest is history», comme disent les anglos.
On savait qu’on pouvait toucher à un morceau de roche lunaire. Wouhou! Ça avait l’air cool. Mais là, tout ce qu’on voyait, c’était une flèche. Je regarde la flèche, la touche, regarde en direction de ladite flèche… pour comprendre que ce n’est pas une flèche, mais bien la roche! Un peu décevant, mettons!
Prochain arrêt : le capitole. Toutes les conditions étaient là pour qu’on puisse prendre une superbe photo avec le reflet presque parfait dans l’eau!
Comme on s’était beaucoup éloignées de notre arrêt suivant, la statue de Lincoln, on a enfourché nos bixis de Washington!
Identiques à ceux de Montréal, les trois vitesses sont tout aussi inutiles, car à 1 on pédale dans le beurre, à 2… on pédale dans le beurre et à 3… on force comme des débiles! Alors j’ai forcé comme jamais jusqu’à la statue d’Abraham Lincoln, où j’ai pris LA photo du voyage :
Puis j’ai vu Lincoln. C’est fascinant de voir à quel point il a l’air du grand-papa dans sa chaise qui veille sur tout le monde, sur son royaume. C’est très impressionnant! Toute faite de marbre, elle mesure six mètres de haut.
Quelques notes historiques : c’est au Lincoln Memorial que Martin Luther King a fait son célèbre discours «I have a dream» (et non Nelson Mandela, comme le croyait Paris Hilton…).
Je l’ai découvert à mon retour en faisant des recherches sur Internet, mais selon une légende urbaine, on peut voir derrière les cheveux de Lincoln le visage sculpté du général Robert E. Lee, qui est orienté vers le cimetière (dont je vous parlerai un peu plus loin).
(Photo Wikipédia)
C’est ce «memorial» qui se retrouve sur les pièces d’un sou et les billets de cinq dollars américains!
Dernier arrêt avant de se rendre au match de football : le gigantesque cimetière Arlington National Cemetery. C’est hallucinant de voir toutes ces petites tombes blanches. En tout, il y en a environ 400 000.
Parmi les gens qui y sont enterrés, il y a John F. Kennedy et sa femme Jackie. On y retrouve aussi leur fils Patrick, mort deux jours après sa naissance et de leur fille qui se serait appelée Arabella, mais qui est mort-née. On peut seulement lire la mention «Daughter» sur une plaque.
Fait intéressant (mon Dieu, mais je n'arrête plus! Où puis-je appliquer pour devenir guide touristique?), à Boston, on peut visiter la maison où John F. est né, ce que j’ai fait il y a quelques années. J’ai donc un peu l’impression d’avoir vécu ses débuts et sa fin…

Notre horaire était calculé à la minute près. Notre visite s’est terminée avec un changement de garde près de la tombe du Soldat inconnu. Un protocole d’une précision extrême est de mise pour les soldats.
Mais comme dans tout bon film d’horreur, le cimetière est un peu moins invitant quand le soleil n’y est plus! On avait hâte de sortir de là!

Prochaine étape : le match des Redskins.

À suivre!