mercredi 5 février 2014

Des magasins et des rats à Sunrise

Je vous avais avertis que j’aurais plusieurs blogues sur la Floride, puisque c’est maintenant officiellement mon deuxième «chez moi» (bon, ok, plus précisément celui de mes parents, mais ce n’est qu’un détail!), alors en voici un autre!

Vous pouvez lire ici les autres blogues sur ce coin de pays :

Cette fois, je vais vous parler de mon amour pour… Sunrise. Mais pourquoi j’aime une ville qui n’est même pas près de l’océan? Parce que c’est là où jouent les Panthers de la Floride? Non, pas tant que ça. C’est plutôt ce qui se trouve de l’autre côté de la rue qui me fait vibrer… Le plus magnifique et gros centre d’achats que je connaisse!!! Le Sawgrass Mills.

Oui, oui, je capote sur une ville pour ses magasins! Je vais vous résumer ça rapidement, c’est tellement grand que c’est pratiquement impossible de faire le tour en une seule présence. Les filles, vous allez me comprendre. Les gars, vous pouvez passer tout de suite au bout où je parle des Panthers si vous le voulez!

Donc, on y retrouve plus de 350 magasins. J’ai mes favoris pour les vêtements, comme Charlotte Russe et Agaçi (le fait que ça se prononce exactement comme l’ancien joueur de tennis Andre Agassi y est peut-être pour quelque chose!) et ceux que l’on retrouve aussi au Canada, mais qui sont encore plus impressionnants là-bas, comme le Forever 21 et les Guess et G by Guess.

C’est aussi l’endroit idéal pour les aubaines. Si vous saviez tout ce que j’ai acheté au Nike Factory à prix ridicules! Je pourrais continuer longtemps, c’est vraiment le paradis de la «magasineuse»!

Mon père est découragé chaque fois que je reviens de là. Mes cartes de crédit aussi. 
 
Il y a aussi plusieurs restaurants, dont un de mes préférés, le Cheesecake Factory. Un jour, je vais en posséder un, je vous le jure!

Des souliers. Beaucoup de souliers!


Petite note ici. Si jamais vous passez dans le coin, je vous suggère d’aller à une vingtaine de minutes de là, à Deerfield Beach, dans un magasin de souliers qui a l’air un peu «cheap», mais où on fait des trouvailles extraordinaires. Ce qu’il a de particulier? Les souliers sont tous à 9,88$. TOUS! Le magasin s'appelle Fashion Footwear, pour les intéressés!

J’y ai amené mon amie Parmelia. On est virées folles. On s’est amusées à photographier tous les souliers qu’on avait au condo pour notre long voyage de… 3-4 jours. À notre défense, certains de ces souliers restent chez mes parents à longueur d’année! 

Des rats partout


Passons au hockey maintenant! La première fois que je suis allée voir les Panthers, c’était en janvier 1996! C’est dans le temps où on n’avait pas accès à l’horaire du Canadien sur Internet. On avait donc eu la surprise d’apprendre que le CH serait là en même temps que nous en regardant un match à la télé, alors qu’ils annonçaient la prochaine rencontre à leur antenne. Nul besoin de souligner que la petite fille de 11 ans que j’étais a couru pour voir son papa et lui ordonner d’acheter des billets!

Encore une fois, je vous rappelle qu’Internet n’existait pas vraiment encore. Donc ce n’est qu’une fois sur place que mon père est parti à la recherche du défunt Miami Arena. Sans GPS, évidemment. Je me rappelle qu’il est revenu avec les billets au bout de plusieurs heures et qu’il m’a dit que c’était dans un quartier, disons… pas super rassurant!

Je me souviens super bien de ce match, le Canadien l’avait emporté 6-3 et Martin Rucinsky avait marqué trois buts! Ça fait longtemps, hein!? Les sièges de l’aréna étaient mauves et turquoises en forme de vagues. Et je portais un beau gros coton ouaté du Canadien, rouge délavé et ridiculement trop grand pour moi! Malheureusement, je n’ai pas de photo pour vous!

En 1996, c’est l’année où les Panthers se sont rendus en finale de la Coupe Stanley (ils s’étaient fait balayer par l’Avalanche du Colorado). Vous souvenez-vous des rats? C’est à cette époque que ça avait commencé. Je vous raconte l’histoire rapidement. Avant le match inaugural de la saison 1995-1996, Scott Mellanby a tué un rat dans le vestiaire avec son bâton. C’est le même bâton qu’il a utilisé (on s’entend qu’aujourd’hui, il l’aurait jeté et en aurait pris un autre!) pour marquer deux buts. Le gardien John Vanbiesbrouck a alors surnommé ça le «rat trick». Durant cette saison-là, les gens lançaient des rats en plastique sur la glace à chaque but. C’est ben «cute» comme histoire, mais moi, la fois où j’y suis allée, il y a un imbécile qui a eu la brillante idée d’en lancer un VRAI!!! Il a éclaté sur la glace. C’était dégueulasse!

C'est après cette saison-là que la LNH a instauré le règlement qui peut entraîner une pénalité à l'équipe locale si les partisans perturbent le match en lançant des objets sur la glace. Aujourd'hui, les gens se contentent de lancer des rats en plastique à la fin, après une victoire.
 
Depuis, les Panthers sont déménagés à Sunrise, dans un superbe aréna. J’y suis allée quelques fois maintenant, pour du hockey et aussi pour un concert de Carrie Underwood (parce que j’aime le country, AU CAS où vous ne le sauriez pas!).

Il est souvent désert cet aréna, c’est triste. Dans un match contre les Oilers, on a dû être 5000 ou 6000, sans plus. C’est triste.
Contre le Canadien, c’est presque toujours plein, surtout lors du traditionnel match dans le temps des fêtes. Cette année, j’ai remarqué un drôle de partisan… Un chien! Le gars devant moi a non seulement amené son chien, mais il avait pris soin de lui mettre un chandail des Panthers. Mais bon, je me dis qu’ils ont tellement besoin de partisans que c’est probablement pour ça qu’ils en acceptent à quatre pattes.
 
Petit moment nostalgique pour moi ici : le chandail de Peter Worrell, qui a fait la pluie et le beau temps à la fin des années 90 dans l’uniforme des Olympiques de Hull.
Dans la catégorie des situations bizarres, voici une mascotte blessée, en chaise roulante!
Ne vous inquiétez pas, elle était rétablie la dernière fois où j'y suis allée :)