dimanche 13 septembre 2015

Du hockey à saveur de soccer à Berlin

Lorsqu’on est arrivés devant la East Gallery – une des rares parties du mur de Berlin qui tienne toujours et qui est peinte par des artistes et dont je vous parlerai dans mon prochain billet – j’ai aperçu de l’autre côté de la rue ce magnifique aréna.
Il n’en fallait pas plus pour que je commence à m’exciter. Je me suis jetée sur mon téléphone pour savoir quel événement il y avait ce soir-là, car le stationnement était plein à craquer. Je réalise que c’est l’Euro basket. J’ai continué mes recherches et je vois un mot qui ressemble à hockey. Oh wow, je capotais. Je regarde la formation pour savoir si je connaissais quelques joueurs. Jack-pot. Il y a Bruno Gervais, un ancien de la LNH, mais aussi d’autres noms comme Petr Pohl, Mark Bell et Uwe Krupp (entraîneur). Et là, j’ai fait le lien et réalisé que c’était l’équipe des Ours de Berlin, que je connais puisqu’on a traduit son nom en français quand on en parle au Québec. C’est aussi là où jouait Daniel Brière durant le dernier lock-out.

Bref, je devais y aller! J’ai toujours voulu aller voir un match de hockey en Europe. J’en avais déjà vu un du temps que la LNH commençait sa saison en Europe – un très palpitant match entre les Coyotes de Phoenix et les Bruins de Boston à Prague (je vous avais d’ailleurs parlé de ma mésaventure des billets ici). Mais la majorité des partisans étaient venus de l’Amérique, alors ce n’était pas une vraie ambiance européenne. Parce que cette vraie ambiance, que j’avais un peu vécue dans un match Suède-République tchèque au Championnat du monde à Québec en 2008, c’est comme celle au soccer. Les partisans derrière le filet chantent, dansent, tapent des mains de façon synchronisée, tout au long du match, suivant les directives d’un «chef». Il y a des tambours et tout. C’est franchement impressionnant! Ils chantent des chansons comme «Que sera, sera» ou même le «Na na na Good bye», mais ils n’attendent pas la fin pour le faire!

Il arrive aussi que les deux côtés de partisans, qui prennent tous pour la même équipe, se répliquent pendant le jeu. C’est vraiment super!
Mettons que les partisans de quelques équipes de la LNH auraient de bonnes leçons à tirer de ça! On était 11 270, mais c’était bruyant comme si on était au moins le double!
Autre ressemblance avec le soccer : les partisans portent presque tous un foulard aux couleurs de l’équipe. Par ailleurs, ils ne huent pas. Lorsqu’ils sont mécontents ou qu’ils veulent nuire à l’équipe adverse (lors de ses avantages numériques, entre autres), ils sifflent!

C’était le match d’ouverture de la saison des Eisbären et avant  la présentation des joueurs, des feux d’artifice ont explosé dans les hauteurs de l’amphithéâtre. De un, j’ai fait le saut. Et de deux, la fumée est restée au plafond pendant presque tout le match!

Parlant de périodes, j’ai compris en fin de deuxième que «drittel» n’était pas le nom d’un joueur en punition, mais bien le mot «période» écrit à l’écran. Mon allemand est sans aucun doute à peaufiner…

Bref, j'ai adoré l'expérience, les Ours ont gagné et c'est même le seul Québécois de l'équipe - Gervais - qui a inscrit le but gagnant!

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