dimanche 30 juin 2019

P’tites vites de l’Arkansas


Après mon passage à Kansas City pour voir un match des Chiefs, j’étais un peu en avance sur mon itinéraire, alors j’ai décidé de regarder la carte des États-Unis et de visiter les États manquants à ma liste. Je suis donc passée par l’Alabama, l’Arkansas, le Mississippi et le Kentucky.

J’ai dû croiser un million de Walmart pendant mon séjour aux États-Unis. Mais en Arkansas, j’ai visité LE premier Walmart! Bon, ce n’est plus un magasin et ça ne s’appelait pas comme ça à l'époque, mais c’était quand même intéressant de connaître l’histoire de cette grande chaîne.
Voici donc quelques infos intéressantes apprises dans ce musée.

Le prix des items lors de l’ouverture du premier? Pour des pantalons corduroy, 3,79$. Un réfrigérateur? 139,95$.

Sam Walton, le fondateur, a ouvert un premier magasin, Ben Franklin variety store, et à la fin des années 40, il a un chiffre d'affaires de 250 000 $. Pas si mal! À la fin des années 50, il a huit succursales et des ventes de 1,4 million $.

C’est le 2 juillet 1962 que Sam Walton ouvre son premier Walmart en Arkansas. Il prend rapidement de l’expansion en ayant un seul but : les prix les plus bas, toujours. On s’entend que ça tient encore comme devise!

On peut voir le bureau original de M. Walton, qui a été reconstitué exactement comme il l’était au moment de sa mort, en 1992.
 Et voici les chiffres en 2016…
Même s’il était à la tête d’un empire valant des milliards, Sam conduisait… ceci :
Et il était reconnu pour porter des casquettes de baseball avec des devises de Walmart.
On rend aussi hommage à une des « associées » qui a gagné sa place de stationnement après 50 ans – j’espère qu’elle a aussi eu une tonne d’autres cadeaux!
J’ai ensuite fait le tour des attractions un peu bizarres suggérées par mon fameux site Atlas Obscura. J’ai donc découvert cette église, la Thorncrown Chapel :
 
J’ai voulu aller voir un pont naturel et c’était assez loin après un chemin de terre, mais je n’avais pas vu, quelques kilomètres plus tôt, l’affiche disant que c’était fermé. Bonjour perte de temps!
Si Rio a son Cristo Redentor, Eureka Springs a son Christ of the Ozarks.
J’ai quitté l’Arkansas pour aller visiter les États tout près, mais j’y suis revenue pour aller voir la maison où Bill Clinton a grandi, à Port Hope.
J’ai adoré cette visite guidée. L’information qui m’a le plus surprise? Clinton n’était pas son vrai nom de famille! En fait, il s’appelait William Jefferson Blythe III. 
Son père est mort dans un accident de voiture alors qu’il avait trois mois. Sa mère l’a laissé à ses parents le temps d’aller à l’université. À son retour, elle a rencontré Roger Clinton Sr avec qui elle s’est mariée. Bill a commencé tout de suite à utiliser le nom de son beau-père, mais n’a officiellement changé de nom qu’à l’âge de 15 ans. C’est tout de même un peu bizarre, car il l’a fait en signe de reconnaissance envers son beau-père, alors qu’il dit se rappeler de lui comme un homme violent, gambler et alcoolique…

Avoir eu un enfant, j’aurais pu lui acheter ces « magnifiques » cahiers à colorier!
Avant d’aller en Arkansas, je suis passée par Joplin, où je pensais évidemment constamment à Janis Joplin! Là-bas, j’ai visité un minuscule musée sur… les moules à biscuits! C’était vraiment petit et pas si intéressant, mais je trouvais ça drôle de visiter ça.

 

lundi 24 juin 2019

L'Arizona et l'Utah, c'est tout simplement beau!


Si on me demande mon État préféré, je devrai longuement hésiter entre deux : l’Utah et l’Arizona!

Les deux rivalisent grandement puisqu’ils possèdent des canyons et des parcs nationaux absolument irréels. D’ailleurs, je vous ai déjà parlé du Antelope Canyon ici et aussi du Zion National Park, ici.

Mais il y a tellement plus dans ce coin des États-Unis!

Commençons par le Bryce Canyon. Difficile de décrire ce parc national tellement c’est particulier. Allons-y donc en photos.

 
 
On peut faire une grande boucle en voiture et s’arrêter à différents endroits où la vue est toujours magnifique.


 
On peut aussi y faire des randonnées. J’en ai fait une de quelques heures avec Charlot, en fin de journée. Il y a aussi un genre de chasse au trésor, où on doit trouver trois badges sur différents panneaux d’information tout au long de la randonnée. Le but? Les trouver, prendre un selfie et revenir à la boutique de souvenirs pour avoir… un autocollant. Mais, je suis parfois un enfant et je voulais à tout prix cet autocollant!

J’ai dû travailler fort par contre pour trouver tous les badges. Je me suis même tannée à un moment et j’ai googlé pour savoir où ils se trouvaient!

Je n’ai pas fait le plus long des trajets parce que j’avais mes trois photos, mais aussi parce que je commençais à être fatiguée – et Charlot aussi! D’ailleurs, j’ai dû le traîner dans mes bras à la fin parce qu’il avait froid. La température commençait à descendre pas mal à ce temps-là de l’année quand le soleil se couchait!
Et à la toute fin, j’ai malheureusement compris qu’il fallait que je remonte tout ça, en zigzag.
Une fois en haut, j’ai réalisé que je n’étais pas du tout dans le bon stationnement! À mon grand désarroi, j’ai dû marcher un autre deux kilomètres pour me rendre à ma voiture. Vous dire comment j’étais épuisée!

Mais c’était beau, alors ça valait la peine.

J’ai aussi visité Monument Valley, mais ça, j’ai été un peu déçue. Je pense que mes attentes étaient trop élevées. Je l’ai fait rapidement parce que le soleil allait bientôt se coucher et une fois les rayons disparus, les couleurs sont moins belles. En fait, ce qui est superbe, c’est ce qu’on voit toujours :
Et c’est pas mal tout ce qu’il y a d’exceptionnel dans le parc. Ça prend près de deux heures pour faire le tour en voiture puisque les routes sont épouvantables et qu’on ne peut pas aller vite.

Pas très loin de là, il y a le monument de Four Corners. Rien de très impressionnant, mais c’est vraiment cool parce qu’au milieu, on se retrouve à quatre endroits en même temps! J’ai donc mis mes pieds en même temps en Utah, au Colorado, au Nouveau-Mexique et en Arizona! (Ceux qui ont vu le film A walk to remember comprendront pourquoi j'ai passé la journée à penser à ce film!)
J’ai aussi découvert un autre parc national par hasard. Je restais souvent dans des hôtels Super 8 et dans chaque hall d’entrée, il y avait une photo représentant l’endroit. Je suis tombée sur une photo du Arches National Park et après avoir fait quelques recherches, j’ai décidé de faire un pas pire détour pour y aller. Et ça valait le coup!

Avoir eu plus de temps, j’aurais marché pour me rendre à la plus belle des arches, mais j’ai décidé de la voir de loin pour avoir le temps d’aller voir une autre arche immense.
J’ai failli ne pas voir cette dernière arche, parce qu’encore une fois, la nuit allait tomber. J’ai d’ailleurs fait le chemin du retour au pas de course parce que la noirceur se faisait de plus en plus intense et que je ne tripais pas particulièrement de me retrouver seule là! Que voulez-vous, je regarde beaucoup d’émissions à la Forensic Files…

Voici donc l’arche en question.
Et pour conclure, tout près du Grand Canyon – que je ne suis pas allée voir au cours de ce voyage puisque je l’avais déjà visité deux fois – il y a le Horse shoe, une autre merveille de la nature.

lundi 10 juin 2019

Le pas de charme du marchandage marocain


« La négociation, c’est ce qui fait notre charme », nous ont répété les Marocains. Euh… Non. Le marchandage, les négociations, c’est de la merde. On n’aime pas ça. Mais au Maroc, t’as pas le choix. Non seulement tu vas payer vraiment trop cher si tu acceptes le premier prix, mais en plus, c’est mal vu de ne pas négocier!

De plus, les prix sont rarement indiqués. On a négocié les taxis, la randonnée de touk-touk, des boucles d’oreille, un pouf en cuir (que je ne vais pas rembourrer et utiliser comme lit pour mon chien!), une couverture, tous les souvenirs qu’on a rapportés, nos deux tatouages henné, les babouches, alouette! C’est épuisant!

Ils utilisent soit un papier sur lequel on négocie en silence, soit une calculatrice qu’on se passe en inscrivant notre offre et contre-offre. Ils finissent toujours par demander ton meilleur prix. (Alors, pourquoi juste pas commencer par ça!?) Et quand ils acceptent, ils te serrent la main. Et on aurait dit que chaque fois qu’ils acceptaient, j’avais l’impression de me faire avoir, pour ne pas dire autre chose. Des prix qui varient, des prix trop chers pour ce que ça vaut alors qu’on n’en connaît pas la valeur, c’est vraiment pas plaisant. « Ça fait partie de l’expérience », qu’on m’a dit. Ouais, peut-être, mais pour le côté agréable de ladite expérience, on repassera.

Les tours guidés nous emmènent toujours dans des boutiques prédéterminées. Ils touchent sûrement un pourcentage. Ainsi, on est allés visiter un atelier de tapis, mais les prix étaient astronomiques. Je peux bien croire que c’est unique, fait à la main et teint naturellement sur de la laine de chèvre des montagnes élevée en liberté, mais payer des centaines de dollars pour un tapis sur lequel on ne voudra même pas marcher, c’est exagéré. On s’est contentées de boucles d’oreille dans cette boutique et on est très satisfaites du prix payé. Évidemment, on en a acheté plusieurs parce que « Plus vous en achetez, plus le prix sera bas », répètent-ils.

Mon amie a aussi négocié un super beau sac à dos en cuir orangé, pour le remplir de cossins achetés dans les souks et une fois le sac négocié, comme ils ne prenaient que l’argent comptant, l’homme a délaissé sa boutique – les voisins sont là pour s’en occuper – pour nous mener au ATM le plus près. Et « le plus près » ou « juste là » pour eux, c’est toujours SUPER loin.

Là où on n’a particulièrement pas apprécié la négociation, c’est à la tannerie. On a visité les installations et enduré l’odeur immonde, et eu les explications d’un vieil homme en béquilles qui marchait plus vite que nous. Il y avait une affiche indiquant que les visites étaient gratuites parce qu’elles étaient offertes par une association, un genre de coopérative, et que les visiteurs n’avaient rien à débourser. On était contentes.


Le vieillard nous a ensuite emmenées dans la boutique des artisans. Ah et en passant, les femmes s’occupent de la couture et tout et elles le font à l’intérieur, jamais dehors. Comme si on voulait les cacher. Il semblerait qu’on puisse les rencontrer et entrer dans les ateliers, mais on est arrivées trop tard pour ça. J’aurais bien aimé voir leurs conditions de travail. Donc on est entrées dans la boutique, où il y avait des manteaux de cuir, des sacs, des ceintures, des tapis, des couvertures et des poufs (ou lits pour Charlot). Mon amie a eu un coup de cœur pour une couverture, et moi pour le lit de chien. On s’est assis par terre avec le vendeur à sa demande et là, les négos ont commencé. Premier prix pour la couverture? Quelque chose comme 2400 dirhams, soit 240 euros, soit 400 CAD. HA. HA. HA. Aucune chance que mon amie paie ça. Pour moi, c’était 1200 dirhams. Même réaction.

Alors on a relancé sur le petit bout de papier. Dans mon livre sur Marrakech, je me souvenais de quelque chose comme « la moitié », mais je ne me souvenais pas s’il ne fallait jamais payer plus que la moitié du premier prix ou si notre première offre devait être la moitié du prix. J’aurais dû mieux étudier. On a continué en écrivant des prix super bas et à un moment donné, il nous a dit que l’argent allait à l’association et que comme le ramadan finirait bientôt, c’est avec cet argent qu’ils pourraient faire la fête. Bon, ce ne sont pas vraiment des arguments qui ont du poids pour moi, mais je voulais ce foutu lit et mon amie tenait à sa couverture. J’ai offert 500 dirhams comme dernière offre. Il a dit, tout bas « OK, voici ce qu’on va faire, mais ça doit absolument demeurer confidentiel, vous ne devez pas le dire. D’accord pour 500 et on ajoute 100 dirhams pour moi ». Pour mon amie, c’était 200 dirhams à ajouter au montant. On a accepté. Heureusement, on pouvait payer avec nos cartes de crédit (ces endroits étaient rares!). Une fois à la caisse, le montant qui est apparu pour moi était de 500. Je me suis dit « Oh yeah, il s’est trompé, je vais me taire ». Mon amie a payé à son tour et en se retournant, elle m’a dit « je pense qu’il s’est trompé ». Et là on a réalisé que c’était louche. L’homme nous a suivies jusque dans les escaliers et nous a dit « Et moi? ». On a fait semblant de ne pas comprendre. Et il a insisté. On était prises en souricière. Le problème, c’est qu’il ne me restait que deux billets de 100 dirhams. Donc assez pour moi, mais pas pour mon amie, qui n’avait plus rien sur elle! On lui a dit que c’était tout ce qu’on avait et que ce serait ça ou rien. On aurait pu sortir la menace de parler de ses pots-de-vin à son association, mais bon…

Dépouillées, on est sorties à l’extérieur, où nous avait attendues l’homme en béquilles. On lui a dit merci, il nous a serré la main (elle était toute humide de sueur, il n’y a pas grand-chose qui m’écoeure plus que ça dans la vie!) et nous a demandé un pourboire. On avait été si naïves de croire la petite affiche disant que c’était gratuit et qu’on n’avait pas à donner de pourboire! Le hic, c’est qu’il ne me restait qu’un billet de 20 dirhams et une pièce de 10 dirhams. Un inconnu qui assistait à la scène a commencé à nous dire que ce n’était vraiment pas assez, que ça ne représentait rien. Encore une fois, il nous a dit que ça donnait 3 EUR et on a crié à l’unisson « ON NE PARLE PAS L’EURO », tannées qu’on nous prenne pour des Françaises. J’ai dit, pensant m’en sauver, qu’il ne me restait qu’un billet de 5$ américain. « OK, donne-le-moi ». IL A TOUT PRIS! Les 30 dirhams et le 5 USD. C’est pas beaucoup, mais c’est quand même une arnaque. On n’était pas contentes. Mais bon, il n’y avait rien à faire. Et à partir de ce moment, on n’avait vraiment plus rien à donner à qui que ce soit! (En fait c’est faux, mais j’ai décidé de faire comme si l’argent américain caché dans mon portefeuille n’existait pas).

Un autre avec qui on a dû négocier, c’est le charmeur de serpent. Je voulais absolument une photo et je savais que ça ne serait pas gratuit, alors je lui ai demandé combien je devais payer. Il m’a répondu « ce que tu veux ». Encore là, j’ai été un peu conne! Je n’avais que 20 dirhams sur moi, alors je lui ai dit ça et il a dit OK. Il a pris mon téléphone, pris des photos quand même cool avec le serpent et tout et quand est venu le temps de payer, je lui ai remis mon billet de 20 et il a dit « Mais non! Ce n’est rien ça, ça vaut 30 euros les photos que vous avez eues! » Aye. Es-tu malade, toi. Jamais je vais payer 45$ pour une photo avec un serpent et 38 secondes de musique du charmeur. J’ai emprunté un autre 20 dirhams à mon amie, je lui ai donné les 40 et dit très sèchement que c’est tout ce qu’il aurait. J’avais juste peur qu’il m’attaque avec son serpent! Mais rendu là, on était vraiment tannées de cette pratique tellement loin de nos habitudes et nos valeurs! Alors j’ai mon lit de chien, j’ai ma photo de serpent, j’ai un tas de trucs, mais j’ai aussi sûrement surpayé tout ça!


 

samedi 1 juin 2019

Babouches imposées, henné raté et voile... sexy

J’ai pris du retard avec mes blogues pour la simple raison que je n’avais plus de batterie sur mon laptop. Mon adaptateur international n’accepte pas les prises à trois trous. Comme il y a une tonne de magasins dans les rues de Marrakech, qui semblent tous plus clandestins les uns que les autres, j’ai apporté ma prise pour voir s’ils ne pouvaient pas me dépanner. Non seulement ils en avaient, mais ça m’a coûté 3 CAD! Une vraie blague quand on pense que le convertisseur que je traine en voyage m’avait coûté près de 100$ à l’époque...

Bref, mon ordi revit! Et par le fait même, moi aussi!

Commençons donc le voyage par le début. Tout d’abord, je suis fière de moi, je n’ai pas pleuré en voyant mon amie pour la première fois en trois ans (bon, je l’avoue, j’ai pleuré plus tard lors d’un souper bien arrosé... — Je vous parlerai plus tard de la difficulté à trouver du vin pendant le ramadan...

Donc, le ramadan, ce n’est évidemment pas dans notre culture, nos habitudes. Quand on est arrivées, l’accès à la Place Jemaa el fna était barré aux voitures. Notre chauffeur a alors arrêté la voiture sur le bord du chemin et a commencé à mettre nos valises dans une brouette. On trouvait ça bizarre et drôle à la fois. Un peu pour rigoler, on a demandé si on pouvait embarquer nous aussi. Il a dit oui ou du moins il n’a pas dit non. Quelques mètres plus loin, un inconnu a commencé à nous engueuler, mais solide là! Dans un mélange d’anglais et d’arabe, j’ai saisi les mots « crazy ». J’ai compris qu’il nous traitait de folles parce que le monsieur devait nous trimbaler alors qu’il n’a pas mangé de la journée. On a débarqué, mais je lui ai fait savoir à ma façon qu’il y avait une manière de parler aux gens. Puis notre chauffeur nous avait dit qu’on devait seulement donner un petit quelque chose au taxi en brouette, genre 20 dirhams. En chemin, l’homme s’est mis à nous dire dans un anglais très limité que ce serait 200 dirhams. Euh, jamais. C’est comme 28$! On arrive devant notre Riad et il commence à lever le ton parce qu’on refuse de lui donner autant. Le proprio du Riad finit par s’en mêler en nous disant d’entrer et d’attendre à l’intérieur.  Mais l’homme avait toujours sa main sur sa valise, ce qui a fait crier mon amie « Lâche ma valise!!!! » On est entrées et après quelques minutes d’engueulades en arabe — la seule chose que j’ai comprise c’est qu’on lui devait tout cet argent parce qu’on avait embarqué dans la brouette... — le proprio lui a donné 70 dirhams (10 CAD) pour s’en débarrasser. On a pu voir sur les caméras de sécurité qu’il est resté de très longues minutes devant la porte. 

Ce n'est pas lui sur la photo, mais c'est exactement le même principe!
Ça commençait bien!

La première soirée, on est bien consciemment tombées dans pas mal d’attrape-touristes! À commencer par le fameux henné, qui ne ressemblait pas du tout à la photo qu’on avait choisie!
 
J’en reparlerai plus tard, mais il faut tout négocier au Maroc. Juste pour vous donner une idée, j’ai même négocié un Red Bull parce que je n’avais pas envie de casser un billet et qu’il me manquait quelques dirhams en monnaie… Donc, on a voulu acheter des babouches. Mais tout ça s’est passé tellement vite qu’on est ressorties avec trois paires, dont la mienne que finalement je ne me souviens pas trop avoir choisie, parce que j’en aurais pris une autre paire, mais on a vécu notre première expérience de marchandage. On a dû payer un peu plus de la moitié de ce qu’ils nous avaient dit au début et on a négocié en écrivant les montants sur un bout de papier.
On avait aussi décidé de porter le voile pour se fondre dans la masse et « avoir la paix », parce qu’on nous avait averties que les Marocains pouvaient être très, très dragueurs. Mon amie avait même suivi des tutoriels sur YouTube pour savoir comment les installer! J’ai enduré le mien à peu près une demi-heure. C’est beaucoup trop chaud! Mon amie a gardé le sien toute la soirée, mais en même temps, ç’a été un « fail » total parce que les hommes se retournaient encore plus sur son passage et qu’on lui a même dit qu’elle était très sexy avec son voile!
Je n’ai jamais remis le mien. Déjà que je portais des pantalons longs et amples et des chandails avec des manches et qu’il faisait près de 40 degrés… J’ai fait mon effort!