vendredi 28 novembre 2014

Un immense défi m'attend... et j'ai besoin de votre aide!

Il y a quelques jours, alors que j’étais dans le métro – oui, ça m’arrive d'utiliser ce moyen de transport de temps en temps! – j’ai aperçu une affiche publicitaire du Défi de la Société de recherche sur le cancer, qui consiste à amasser une tonne d’argent et de partir en expédition de trekking dans différentes destinations à travers le monde.

Je suis zéro plein air, je n’ai jamais marché plus de trois ou quatre kilomètres dans une journée, je connais des tas de gens qui ont été victimes d'un cancer et plusieurs en sont décédés, mais personne assez près de moi pour en être réellement une victime collatérale. Pourtant, cette affiche m’a parlé.

Je suis revenue chez moi, j’ai fait les recherches, analysé les destinations – j’ai éliminé celles qui avaient une élévation importante comme le Kilimandjaro, car je suis quand même débutante! – et la beauté du désert du Sahara m’a charmée, intriguée et dans les jours qui ont suivi, complètement obsédée.
 
Moi qui suis passionnée de voyage et qui cherche toujours à découvrir de nouvelles choses, le Maroc et ses déserts étaient parfaits pour moi.

Après avoir assisté à une séance d’informations – où je l’admets, je n’ai pu m’empêcher de juger la fille qui a demandé si on faisait l’expédition à la marche ou à dos de chameau… – j’ai rempli mon inscription. Comme ça, sans trop réfléchir.

Le défi est de taille, autant pour la collecte de fonds – je dois amasser au moins 8000$ en un an – que pour l’expédition elle-même. Je devrai marcher environ 120 km en huit jours dans les dunes de sable. Disons que ce sera loin du luxe auquel je suis habituée en voyage!

Mais je sais que ce sera l’expérience d’une vie et qu’en plus, je vais contribuer à amasser des dons pour la recherche sur le cancer. Je ne vois pas comment je pourrais le regretter!

Je vais donc avoir besoin de votre aide. Je m’excuse à l’avance pour mes tweets, messages sur Facebook, activités de collectes de fonds et autres ventes de cupcakes!

De mon côté, je m’engage également à donner une grande partie des fonds. J’ai d’ailleurs l’intention de me servir de ce que je toucherai comme droits d’auteur de mon roman l’an prochain et également des profits recueillis lors du lancement du deuxième (que je dois d'ailleurs terminer d’ici deux mois!), qui sortira à l’automne prochain. Je m’étais juré de dépenser chaque dollar gagné avec l’écriture de mes romans pour voyager. Alors, aussi bien en profiter pour soutenir une bonne cause en même temps.

J’ai déjà hâte de vous raconter mon voyage, mes batailles contre les tempêtes de vent, mes hallucinations d’oasis dans le désert et ma probable allergie aux chameaux.

Mais tout ça, c’est en mars 2016.

D’ici là, je dois m’entraîner et aussi réussir à amasser un important montant d’argent!

Je vous remercie à l’avance et n’hésitez pas à partager, que vous connaissiez un «héros du cancer» ou non!

Cliquez ici si vous voulez faire un don!
 

dimanche 16 novembre 2014

Sport, chocolat et «lave-chien»

Hamilton n’a pas très bonne réputation. On dit que c’est une ville laide et ennuyante. Je ne peux pas vraiment juger, car j’ai passé pas mal de temps à travailler, mais disons qu’il n’y avait pas l’air d’avoir grand-chose à faire.

La rue principale a l’air d’avoir de belles boutiques – mon amie Mel est virée complètement folle en entrant un magasin «cosplay», spécialisé en costumes, magie et autres. Mais comme je n’y étais pas (je travaillais!) et que je ne connais pas vraiment cet univers, je vais vous laisser «googler» ça pour avoir des informations!

Sinon, on s’est souvent fait dire de ne pas sortir seules le soir, que ce n’était pas super sécuritaire, même si on se trouvait dans un quartier en plein développement. D’ailleurs, notre hôtel – Homewood Suites by Hilton – était très récent et surtout magnifique! Mais tout ce qu’il y a autour… Disons que ça laisse à désirer.

Parlant d’hôtel, j’ai dû changer à la dernière minute, car j’en avais réservé un dans un autre quartier et ça semblait près de l’eau. C’était finalement une très mauvaise idée. Non seulement c’était loin de tout  - ça m’a pris une bonne vingtaine de minutes pour m’y rendre, par l’autoroute! – mais en plus le voisinage ne m’inspirait pas du tout. Ayant réservé par hotels.com, j’avais l’option d’annuler ma réservation. Sauf que j’avais jusqu’à 15h pour le faire et qu’il était 16h quand j’y suis arrivée. J’appelle, dans l’espoir de tomber sur un employé conciliant. Malheureusement, la réponse de l’employé à l’accent français était : «Désolé, ce n’est pas notre politique qui s’applique, mais celle de l’hôtel. Je peux l’annuler, mais je vais vous charger une nuit. C’est que l’hôtel ne veut pas qu’on annule». Grrrrr. Je raccroche, mais je décide d’en faire à ma tête. À la réception de l’hôtel, j’explique la situation à la préposée, qui me répond, super gentiment : «je l’annulerais volontiers, mais comme tu as déjà payé avec hotels.com, c’est eux qui doivent annuler, pas nous!».

Booooon. Pouvez-vous vous parler maintenant? Je rappelle, mais je prends l’option «anglais» pour ne pas tomber sur la même personne! En quelques minutes, la réservation était annulée, j’en avais une autre à l’hôtel au centre-ville et tout ça, sans frais supplémentaires. Génial!

Mais ça m’apprendra à vouloir être «cheap» quand je réserve!

Un peu de hockey


Vous avez vu les estrades vides lors des matchs des Panthers de la Floride dans la LNH? Eh bien sachez que c’est pas mal la même chose pour les Bulldogs, de la Ligue américaine. Difficile à comprendre, surtout qu’il y a tout plein de bons espoirs du Canadien qui y jouent (et un certain Rene Bourque, mais il n’y était pas encore lors de notre passage… et je ne pense pas qu’il fasse courir les foules non plus…).

C’était un peu triste à voir. Difficile d’avoir de l’ambiance quand il n’y a que 2284 personnes dans les estrades. Et ça, c’est le nombre de billets vendus…
Ce n’est pas le match le plus excitant que j’ai vu dans ma vie, je dois l’admettre. En fait, ce que je retiendrai, ce sont plutôt les succulents beignes fraîchement faits et trempés dans le sucre et la cannelle. Un peu comme des «beignes à la queue de castor». Trop. Bon.
 
Un des commanditaires est une chaîne de restauration rapide dont j’oublie le nom. Un des jeux sur l’écran géant avec les partisans est de deviner… quelle est la sauce d’ailes de poulet favorite d’un joueur. Alors, au cas où ça vous intéresse, sachez que Joey MacDonald préfère la saveur miel et moutarde. Eh ben.

Le cadran est aussi d'une précision extrême... avec des millièmes de secondes!

Un peu de football


On a également assisté au match des Alouettes contre les Tiger-Cats. Il pleuvait, ventait et faisait froid. Bref, une température «parfaite» pour du football… C’est là où on aurait dû avoir un toit, et non à Detroit (anecdote de toit à lire ici si ce n’est déjà fait)!

Ce qui a fait dire à mon amie Mel : «Je suis heureuse pour la santé des cheerleaders de voir qu’elles sont habillées chaudement». Ce qui a mené à la question tout aussi pertinente le lendemain au match des Lions : «Ç’a l’air de quoi les matchs dans le sud?». Après ma réponse plutôt simple («euhhh… pareil, mais il fait chaud»), on a un peu déconné et imaginé des palmiers sur le terrain (qui sont devenus les poteaux avec notre imagination débordante – et aussi grandement à cause de la fatigue) et on a imaginé que le ballon, en Floride, était remplacé par un ananas. Et oui, je vous jure qu’on était toutes les deux à jeun!

Pour revenir au match à Hamilton, si jamais vous y allez, prévoyez vos déplacements, car le stationnement est pratiquement inexistant. Ce qui fait en sorte que vous pouvez soit vous stationner dans les entrées privées (ou sur leur terrain), moyennant évidemment quelques dollars, ou encore vous retrouver dans un stationnement un peu «creepy», vraiment loin, à côté d’une bouche d’aération qui sortait de je ne sais où, mais qui puait vraiment beaucoup. Mal de cœur assuré!

En vrac

Sur notre chemin, on a croisé un lave-auto… pour chiens! En fait, c'est plus un «lave-chien» si on traduit librement le «Dog wash». Je n’ai rien à ajouter. Je vous laisse juger par vous-mêmes!
 
 
Lors de mon périple pour la finale de la Coupe Stanley en 2013, je m’étais amusée à compter le nombre de chansons que je connaissais par cœur de telle ou telle chanteuse. Cette fois, j’ai amorcé la longue et difficile mission d’établir le nombre de chansons que je connais par cœur, tout court. Durant tout le voyage, on s’est à peine rendues aux titres commençant par la lettre «C». Et lorsque je suis revenue chez moi, le compte était déjà à 200. Oui, je connais (au minimum 80% de la chanson – Mel était la juge) 200 chansons qui commencent par «A», «B» ou «C». Des gageures pour savoir quel sera le grand total quand j’aurai fait le tour de mon iPad, qui en contient près de 6000? La réponse… dans quelques mois!
On avait quelques heures de libres, alors on a décidé d’aller voir les chutes Niagara.
Et de dépenser une fortune au Hershey Store. La «Reeseaholic» que je suis a failli ne pas survivre à cette overdose d’orangé! Mais je le répète, il n’y a rien comme les barres Reese’s classiques. Les cupcakes, les brownies et tout, c’est bien beau, mais ce n’est pas aussi bon que l’original!
On avait aussi fait un petit arrêt à Toronto pour admirer encore une fois la Tour CN. Je ne me tannerai jamais!
Finalement, deux vignobles ont attiré mon attention sur la route des vins de Niagara. Le premier, d'un golfeur canadien célèbre et le deuxième... avec un nom désormais encore plus célèbre, pour les mauvaises raisons. Je me demande s'ils songent à changer leur nom...

mercredi 12 novembre 2014

On avait vraiment pensé à tout, sauf…

J’étais à Hamilton pour le travail et tant qu’à être là, j’ai vérifié s’il y avait un événement sportif intéressant, dimanche dernier.

Je regardais évidemment du côté de la NFL (c’est dimanche, tsé!) et j’avais le choix entre un match à Buffalo et un autre à Detroit. Comme je suis déjà allée à Buffalo et que j’aimerais voir tous les stades avant d’en faire un deux fois, j’ai opté pour Detroit. Le match : Dolphins-Lions.

J’ai acheté mes billets sur Stubhub (je suis tellement une bonne cliente que j’ai encore pu bénéficier d’un «reward»), pour la raison un peu loufoque suivante : c’était le même prix que si je passais par la billetterie officielle, MAIS, il y avait de fortes chances que les billets soient plus beaux. Oui oui, je prends parfois (souvent) des décisions en fonction de l’esthétisme des billets. Que voulez-vous, je les garde en souvenir et il n’y a rien de plus laid qu’un billet plate de ticketmaster ou d’evenko ou encore PIRE, un billet imprimé. Ça me rend même un peu de mauvaise humeur quand j’en achète sur stubhub et que je reçois une feuille imprimée. Si vous voulez m’achever, imprimez-la en noir et blanc. C’est la grande frustration que j’ai connue avec mon billet de la finale de la Coupe Stanley
Donc, j’étais bien contente, les billets étaient beaux!!!
Detroit est à environ trois heures de route de Hamilton. Mon amie Mélanie a fait le voyage avec moi pour l’occasion. C’était son premier match de la NFL à vie. Et moi, mon neuvième. (Yeah! Plus que le quart de la ligue de fait!)
On avait hâte!!!

Léger détail oublié…


À la mi-novembre dans cette région, il peut faire soit super froid, soit une température «correcte» d’automne. J’ai donc vérifié la température presque tous les jours avant le départ pour savoir ce qui nous attendait au Michigan. Ils annonçaient autour de 5 degrés Celsius avec du soleil. Cool! Pas de pluie (on avait eu notre dose la veille à Hamilton, parlez-en aux Alouettes et aux fans des Tiger-Cats dans les estrades!).

Mais par expérience, je sais que passer trois heures – le temps d’un match – dehors assises sur un siège de métal ou de plastique peut être particulièrement désagréable, même à 5 degrés.
Donc, pour éviter de geler comme je l’ai fait à Buffalo et à Chicago (j’ai encore des frissons à y penser!), on a tout mis ce qu’il y avait de plus chaud dans nos valises.

Une fois arrivée au stade, on enfile le tout. Bas de ski, «leg warmers», coton ouaté, manteau de ski, foulard et mitaines dans mon cas, leggings, joggings, coton ouaté, manteau d’hiver, et tout le reste pour Mel.

Ici, les grands fans de football savent probablement où je veux en venir et vous êtes probablement déjà en train de vous foutre de notre gueule.

Donc, on était stationnées près du stade des Tigers (MLB) et on ne voyait pas le stade des Lions, qui est caché derrière. Ce n’est qu’après avoir donné nos billets à la préposée à l’entrée qu’on a réalisé… que c’était un stade couvert.

Il y avait un toit. UN. TOIT. 
Le genre de détail qui aurait été LÉGÈREMENT important de savoir. Il m’a complètement échappé! Sérieusement, quelle erreur de débutant!!!

On avait chaud après deux minutes. Surtout qu’on a couru pour se rendre à la boutique souvenir. Je voulais une tuque, j’ai finalement opté pour un chandail de football. Je rêvais de quoi que ce soit à manches courtes! Parenthèse: je ne connais pas vraiment le joueur de qui j'ai acheté un chandail. Je voulais celui du quart Matthew Stafford, mais ils n'avaient pas ma grandeur et celui de Ndamukong Suh était en spécial. J'ai donc un beau chandail de Suh!
En fait, il y avait deux raisons derrière notre visite à la boutique. Oui, on voulait des souvenirs (je vire habituellement folle dans n’importe quelle boutique de souvenirs d’une équipe sportive), mais aussi, on aurait un sac pour mettre nos vêtements trop chauds. Parce que comme je l’ai raconté lorsque je suis allée à Washington, la seule chose qu’on peut amener comme sac à main à un match de la NFL, c’est un minuscule Ziploc. Ou un sac transparent qu’ils vendent à la boutique, mais que je refuse d’acheter. Bref, le grand sac a servi, il était rempli à pleine capacité une fois qu’on s’est «déshabillées»!

Disons que Mel a bien fait rire les gars au bar où elle s’est acheté un gigantesque Margarita lorsqu’elle leur a admis qu’on pensait que c’était un stade extérieur!

Douanier pas très rapide


On est arrivées un peu en retard au match. Parce que je suis partie un peu plus tard que prévu de Hamilton (travail oblige!), mais aussi parce que peu importe la ligne que je choisis dans la vie, c’est toujours la plus longue. Épicerie, caisse, douanes… C’était donc le cas dimanche. Une fois enfin arrivées aux douanes, après que le douanier nous eut demandé si on était d’anciennes criminelles, il voulait savoir ce qu’on faisait à Detroit. Ma réponse : «On s’en va voir le football, d’ailleurs on est en retard». Ce à quoi, il a simplement répondu : «Yes, you are!». Merci pour la compassion.

Donc on est arrivées en retard. C’était déjà 10-0 Lions quand on s’est assises à nos sièges. J’avais tellement peur qu’ils ne fassent plus aucun point! Heureusement, on a eu droit à une fin de match enlevante, avec le touché gagnant des Lions dans les derniers instants de la rencontre. On a également eu droit à un retour de quatre-vingts quelques verges sur un placement bloqué, une interception dans la zone des buts suivie par… une interception sur le jeu suivant. Ça valait toute la route!

Anarchie routière


Parce que de la route… Il y en a eu! Je suis revenue le soir (la nuit) même après le match. On est restées un peu après, question de faire partie de cette mer bleue de monde à l’extérieur.
 
Mais aussi parce que je voulais aller voir le Jos Louis Arena, ce que je n’avais pas réussi à faire à ma première visite éclair à Detroit.

Tout ça pour prendre ces photos :
 
Parce que OUI, il y avait un match des Red Wings à 18h. Mais j’ai dû être raisonnable et ne pas y aller, car mon amie travaillait le lundi matin et qu’on devait retourner à Montréal. Je sais que ce n’est que partie remise.

Par contre, avoir su que ça nous prendrait une éternité de sortir du pays… je serais peut-être allée au match finalement.

C’est qu’on n’était pas les seuls Canadiens à aller au football. Mon GPS me faisait passer par le tunnel. Pour faire un résumé rapide, toutes les routes convergent vers deux voies qui mènent au «Canada».
Ces deux voies, qui se transforment en trois ou quatre voies parce que les gros autobus de ville remplis de partisans décident de couper toutes les voitures comme bon leur semble. Tout ça pour mener à environ cinq ou six stations de péage, pour le tunnel. Après ça… ces six voies deviennent… UNE SEULE! Et là, c’est l’ANARCHIE TOTALE.
Une fois le tunnel à une voie passé, ça redevient plusieurs voies pour les douanes. Et évidemment, comme c’était difficile de prévoir que des milliers de personnes allaient vouloir rentrer au Canada après un match des Lions (*soupir*), ils se sont sûrement dit «à quoi bon ouvrir tous les postes quand on peut faire patienter encore plus les automobilistes»?
Ouais, ma patience a été mise à rude épreuve!

Ah ce qu'on ne ferait pas pour du football!!

Quelques photos


Comme j'ai roulé à 1 km/h pendant trop longtemps, j'ai eu le temps de prendre quelques photos de la ville! J'ai d'ailleurs beaucoup aimé par les rails de train/métro (ça ne me tente honnêtement pas de chercher sur Google!) surélevés un peu partout dans la ville, et le passage entre ces deux buildings!
 

 

dimanche 2 novembre 2014

Il faisait «FRETTE» à Buffalo

On a commencé à voir en fin de semaine des terrains de football complètement enneigés, notamment à Calgary, dans la LCF.

Ça m’a rappelé mon premier match de la NFL. Ou plutôt, ma première grosse tempête de neige à Buffalo, qui s’adonnait à être en même temps que mon premier match de la NFL!
C’était le 2 janvier 2010 pour le dernier weekend de la saison.

Parenthèse ici. Il m'arrive souvent de procrastiner, comme mon passeport était expiré, j’étais allée faire ma demande… le 29 décembre. Considérant le fait que le 1er janvier était un samedi et que le 31, les bureaux étaient fermés, je pouvais difficilement être plus à la dernière minute! Mais j’ai été chanceuse, j’ai payé l’extra 48 heures (le 24 heures est beaucoup plus cher!) et j’ai quand même eu mon passeport le lendemain. Tout ça après avoir rendu très jaloux le commis à Passeport Canada, qui était un grand fan de football!

Donc, on est partis super tôt le matin même pour faire la route, qui prend habituellement sept heures. Avec cette température de ?&*(/$%, ç’a été plus long et on est arrivés tout juste à temps à nos sièges pour le botté d’envoi. Le tailgate, ça allait être pour une autre fois!

Je savais qu’il allait faire froid. J’avais pris mes précautions. J’avais dépensé une fortune pour des combines, un nouveau manteau d’hiver super chaud, des mitaines de ski, etc.

Mais j’ai complètement oublié mes pieds. Sans blague! Brillante comme une deux watts, je me suis dit que mes petites bottes en cuir du Aldo, avec un peu de fourrure à l’intérieur, seraient super chaudes. Au pire, j’allais mettre deux paires de bas.

Quelle. Conne.

J’ai gelé comme jamais dans ma vie. (OK, c’était avant de vivre le match extérieur des Blackhawks contre les Penguins à Chicago)

J’ai même songé à l’amputation de quelques orteils tellement je ne les sentais plus.

Soudain, une idée me traverse l’esprit. Ça m’est déjà arrivé quelques fois de me réchauffer les pieds avec les séchoirs à main dans les salles de toilettes publiques. Une jambe dans les airs, sous le séchoir… disons que j’ai toujours l’air un peu bizarre. Je décide donc de faire la même chose. Sauf que… quelle déception, il n’y a aucun séchoir dans tout le stade! Et pas d’eau chaude non plus dans les lavabos. Ah et AUCUNE chaufferette. J’ai dû me résigner à emballer mes pieds dans du papier brun. Ça m’a réchauffé un gros deux minutes. Peut-être trois.

Plan B? Un chocolat chaud (je ne bois pas de café). Pour être chaud, il l’était. Mais c’était aussi le plus sucré que j’ai bu de toute ma vie. Il devait y avoir 3627 calories dans mon verre!

À noter que les joueurs aussi semblaient avoir froid sur les lignes de côté!
Au début du match, ce n’était pas siiiii pire, car il ne neigeait pas. Mais à un moment, ça s’est gâté.

On ne voyait plus rien.
Ils ont même dû passer la souffleuse...
 

Et il était dorénavant impossible de s’asseoir sur nos bancs. De un, ils étaient beaucoup trop froid et de deux… Ils ont été recouverts de plusieurs centimètres de neige en à peine quelques minutes. Pour vous donner une idée, je secouais ma sacoche aux deux minutes, de peur de la perdre sous la neige.
On s'entend que les meneuses de claque ne sont pas aussi sexy qu'à Dallas, mettons.

Une déception et une première


Pour ce qui est du match, c’était l’année où les Colts d’Indianapolis – mon équipe – avaient remporté leurs 14 premiers duels. J’avais tellement hâte de voir si j’allais assister au dernier match d’une saison parfaite (16-0)! Mais la semaine précédente, ils ont perdu dans contre les Jets de New York dans une rencontre sans importance.

J’avais super hâte de voir à l’œuvre Peyton Manning! Mais comme leur saison parfaite n’était plus possible, il n’a joué qu’un quart. Nul besoin de préciser que puisque dans le temps, les Colts n’avaient absolument aucun réserviste potable au poste de quart, mon équipe a perdu. J’ai oublié le score final (et je suis partie avant la fin pour cause de risque de décès par hypothermie).
 
MAIS. Parce qu’il y a quand même eu un «mais» à la situation. Comme le résultat n’avait aucun impact sur le classement, plusieurs joueurs ont fait leurs débuts dans la formation. C’est le cas du Québécois Samuel Giguère. J’ai donc assisté à son premier (et je crois que c’est le seul) attrapé dans la NFL.

Voici une photo quelques instants avant ledit attrapé :
Au retour, on en a vu des voitures dans le champ sur le bord de l’autoroute! On a arrêté de les compter. Mais on était bien heureux d’être en 4x4 avec des bons pneus d’hiver, car ce n’était visiblement pas le cas de tout le monde!

Je serai à Detroit dimanche prochain pour un autre match de la NFL. Cette fois, ce sera mon neuvième (tous dans des villes différentes). J’espère juste que la température ne sera pas aussi désagréable!


C’est donc à suivre :)