lundi 13 avril 2020

P’tites vites de Santa Fe

Il y a moins d’un mois – donc des années-lumière en 2020 –, j’étais au Nouveau-Mexique avec mon chihuahua, Charlot.

Après une première journée à Albuquerque, que je vous ai racontée ici, on s’est dirigés vers Tao pour voir le Pueblo, mais comme Trump a déclaré l’état d’urgence au cours de la journée et que je n’étais pas au courant, j’ai parcouru ces deux heures de route pour rien, puisque je me suis butée à la police qui bloquait le passage.

Mais avant de voir mes efforts de conduite anéantis, je suis passée par une tonne de villages plutôt bizarres. Le premier est Madrid, qui n’a rien à voir avec la ville du même nom en Espagne!

Une des attractions principales de la « ville » - et je dis ça avec des guillemets parce qu’elle est minuscule – est Connie’e Photo Park. Le principe est simple, c’est un endroit où on prend les photos en mettant son visage dans un trou. C’est sûr qu’en étant seule, c’était moins évident, mais c’était quand même cool!
Mon site de prédilection – atlasobscura.com – me proposait d’aller au bar Mine Shaft Tavern. Je m’y suis présentée à l’heure où ça devait ouvrir, mais je me suis cognée à une porte barrée. Alors j’ai rebroussé chemin, déçue.

Puis sur la route, on croise un genre de musée des vieilles pompes à essence. J’y aurais passé plus de temps, mais la pluie battante et la route qu’il me restait à faire pour me rendre à Pueblo m’ont convaincue de juste prendre une photo et partir!

Comme la police barrait la route pour se rendre à Pueblo, j’ai essayé d’y aller par d’autres petits chemins, en vain. La seule chose que j’ai pu voir, c’est ça.


Alors que ce que je voulais absolument voir, c’est ça :


Je suis donc revenue sur mes pas pour me rendre à Santa Fe, un peu plus tôt que prévu. C’est là où j’avais prévu passer la nuit et ma visite de la ville devait être le lendemain. Finalement, il n’y avait pas tant de choses à voir sous la pluie, alors c’est un mal pour un bien d’avoir eu moins de temps pour visiter!

J’avais lu que les escaliers de la chapelle Loretto étaient vus comme « miraculeux », alors j’y suis allée. À première vue, je ne voyais pas vraiment ce qu’elles avaient de si spécial, mais après une courte recherche, j’ai compris que c’est parce qu’elles ont été construites entre 1877 et 1881. Elles font 20 pieds de haut et deux tours complets, sans avoir de poteau central. C’était donc très avant-gardiste et surtout très réussi, puisqu’elle tient encore!

J’avais acheté il y a un an – en prévision du Cinco de Mayo – un ensemble de Mexicain à Charlot. Il possédait déjà un sombrero, mais là, il a en plus un poncho. Je cherchais donc depuis mon arrivée dans cet État un endroit où le photographier atriqué de la sorte. Mon plan A étant Pueblo, je devais passer au plan B.

C’est à Santa Fe que j’ai trouvé et voici le résultat!
À Santa Fe, il y a une grosse sculpture d’une baleine, nommée « Ethyl the Whale » qui a été faite à partir de plastique à usage unique.

Elle mesure 82 pieds et est grandeur nature. Elle détient le record de la plus grosse sculpture faite de plastique à usage unique. Le but est de conscientiser les gens sur leur usage du plastique. À noter que Santa Fe, contrairement à de nombreuses autres villes américaines, est un peu plus avancée de ce côté, ayant déjà banni les sacs de plastique à l’épicerie.

J’étais là au tout début de l’épidémie du Coronavirus chez nos voisins du sud et j’ai trouvé bien ironique de passer près de la ville Corona…
Et j’y étais aussi durant la folie du papier de toilette, ce qui, je l’avoue, m’a poussée à « voler » ceux d’extra dans les chambres d’hôtel lors de mes dernières nuits! Normal, après avoir vu ces étagères au Walmart!

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