mardi 29 octobre 2019

Des murales et des pantoufles qui font le ménage


Je viens de passer deux semaines à Winnipeg pour le travail. Je faisais des allers-retours à Churchill quelques fois par semaine. Je vous parlerai de la capitale mondiale des ours polaires dans un autre blogue. Mais cette fois-ci, j’ai envie de vous présenter le Winnipeg que j’ai découvert, à ma cinquième visite dans cette ville surnommée Winterpeg et où on dit que les nuits sont longues…

Comme j’avais déjà fait le Musée des droits de l’homme et celui de la monnaie royale canadienne, j’avais envie de faire autre chose. J’avais remarqué en me promenant dans le quartier de notre hôtel qu’il y avait un tas de murales. Et je trippe pas mal sur les murales. Après quelques recherches, j’ai découvert que le West End de Winnipeg a mis en place un programme pour embellir ses murs extérieurs; le BIZ (Business improvment zone). Les résultats sont étonnants!

On a des murales qui représentent différents pays, comme celles-ci :

 
Mais aussi d’autres qui ont un lien avec le commerce qui se trouve à leurs côtés, comme ici :

Et en voici d’autres belles!
 
 
Une petite marche dans le coin du Forks m’a permis de voir une nouvelle œuvre qui est presque psychédélique!

J’ai aussi profité de mon passage – et de mes contacts d’ancienne journaliste sportive! – pour assister à un match des Blue Bombers. C’était mon quatrième match à ce magnifique stade, mais le premier en tant que spectatrice régulière. Et j’ai adoré! Heureusement, il ne faisait pas trop froid et on a eu droit à un match enlevant, qui s’est joué sur le dernier jeu de la rencontre : un placement qui a donné la victoire aux Bombers.
En plus, j’avais Alf derrière moi. Que demander de plus!
Près de notre hôtel, il y a le magasin Bianca’s, qui nous promet que « chaque visite est une aventure ». Cet endroit est difficile à décrire. Mon amie a sûrement la meilleure définition : « De quoi as-tu besoin? De l’huile à moteur? Du rouge à lèvres? Des décorations de Noël? Des outils? » C’est ce genre de magasin. Un gros bric-à-brac dans lequel on a perdu bien du temps à analyser les items! Comme une image vaut mille mots, en voici quelques-unes.

  
Et si l’envie d’essayer du linge vous prend, voici les cabines!

On est allés souper au One Great City, un resto-brasserie et j’ai adoré! Bon, j’ai de la misère à me rappeler la fin de soirée, mais l’ambiance et la bouffe étaient super.

 
Voici sûrement la photo la plus bizarre que j’ai prise de Charlot… (il est dans sa sacoche sur le banc!)
C’était dans un magasin de style « thrift store ». Normalement, je dois avouer que je ne suis vraiment pas la clientèle cible de ces magasins. Je suis plutôt celle qui fournit ses affaires quand je fais le ménage de ma garde-robe. Mais comme c’est bon pour l’environnement de récupérer et réutiliser… je me suis sacrifiée en achetant deux sacoches Michael Kors seconde main. Deux vraies aubaines!
Je suis arrivée deux jours après la méga tempête de neige qui a causé pour environ 10 millions $ de dommages dans la ville et qui a provoqué de nombreuses pannes de courant. Il ne restait plus de neige à mon arrivée, mais j’ai pu constater les dégâts avec les nombreux arbres cassés.

J'ai profité d'une de mes journées de congé pour aller voir Amaluna du Cirque du Soleil. Pas mon préféré, mais quand même très bon!


Bref, Winnipeg, j’aime bien!

 

mardi 1 octobre 2019

Pérou - Les fleurs (en attendant le pot!)

Depuis mon retour du Pérou, on me demande comment j’ai trouvé ça. Chaque fois, j’hésite un peu. Il y a des endroits magnifiques qui valent vraiment le détour – notamment le Machu Picchu –, mais il y a aussi d’autres endroits moins inspirants.

Et le fait que j’ai été quand même assez malade là-bas et à mon retour a probablement biaisé ma vision de ce pays.

Je vous ai donc préparé les deux côtés de la médaille, un peu comme je l’avais fait pour l’Égypte ici et ici. En fait, à plusieurs moments, le Pérou m’a fait penser à l’Égypte.

Voici donc les beaux côtés du Pérou, qui offre une histoire intéressante et surtout impressionnante quand on regarde les réalisations des Incas, et de magnifiques paysages. Commençons donc par le « beau ».

Les Incas ont légué des paysages superbes, notamment grâce à leur agriculture en « étages », comme celui-ci à Moray :
Avouez que c’est impressionnant!

Ou encore ici, dans la vallée secrète.
Parlant de cette vallée, les neiges éternelles ajoutent un petit plus au paysage!
Une des choses auxquelles je tenais le plus en allant au Pérou, c’est la Rainbow Mountain. Découverte il y a quelques années à peine, cette petite merveille est de plus en plus populaire chez les touristes, ce qui n’est pas nécessairement une bonne chose, mais on ne peut pas les blâmer, c’est tellement beau!

Le hic, c’est que c’était au lendemain de mon trek de quatre jours au Machu Picchu. Mes jambes étaient donc mortes. Et j’en étais au jour 3 de mon état de voyageuse malade.

On m’avait dit que ce serait super difficile. Une amie de mon Facebook y était allée peu de temps avant moi et quand je lui ai demandé à quel point c’était difficile sur une échelle de 1 à 10, elle a répondu « 11 ». Je m’attendais donc au pire.

En fait, le plus difficile, c’est l’altitude. On frôle les 5000 m. Ça veut donc dire qu’on a presque la moitié moins d’oxygène quand on y est. Le souffle ne tient pas le coup longtemps. Les pauses sont très, très nombreuses.

Pour y aller, je suis partie à 4h du matin en petit bus, dans lequel j’ai dormi autant que j’ai pu. Ce n’est que vers 9 ou 10h qu’on arrive sur le site, après avoir roulé une heure dans des petits chemins en zigzag tout poussiéreux. La première partie de la randonnée dure environ 1h30. C’est quand même plat, mais ça monte un peu. C’est après les quelques kilomètres à marcher que la pente s’accentue beaucoup. À la sortie des bus, on peut louer des chevaux pour nous emmener au bas de la grosse pente. Orgueilleuse et surtout allergique aux chevaux, je me suis dit que j’allais le faire toute seule, pour mériter la vue que j’aurais en haut.

Mais à mi-chemin… J’ai apostrophé un homme qui était sur le chemin du retour avec son cheval. J’ai succombé. Ah pis tant qu’à être déjà malade, avoir des allergies en plus n’allait pas changer grand-chose. J’ai évalué que j’aurais plus de chances d’atteindre le sommet en ménageant mes énergies.
Mais la partie la plus difficile, il faut quand même la faire à pied. Ça paraît que les gens souffrent. On doit s’encourager entre inconnus. En marchant, j’ai eu peur d’avoir le même feeling qu’à Cinque Terre, en Italie, où on doit modifier les photos pour avoir la même image que ce qui fait la renommée de l’endroit sur Internet.

Je me doutais bien que ce serait un peu le cas, mais tout de même. J’avais peur de tout faire ça et d’être terriblement déçue!

Finalement, j’ai eu la vue que je voulais. En effet, ça prend des filtres, de la saturation, etc. Mais c’est quand même très beau au naturel. Voici une photo sans modification – et avec des ALPAGAS – et d'autres, avec des accents sur les couleurs.
 
  
 

Je ne me suis pas rendue tout en haut. J’en n’avais pas la force, mais aussi, j’en avais assez vu. Avoir eu plus de temps, je serais allée et j’aurais tenté de monter sur l’autre montagne, car il paraît qu’on voit des paysages rougeâtres hallucinants de l’autre côté. Mais comme je devais être de retour à l’autobus pour midi, je n’ai pas pris de chance!

Une autre des super belles choses que j’ai vues, ce sont les Salinas Maras. Il y a une source de chlorure de sodium qui coule et qui tombe dans ces bassins pour que les familles propriétaires – sous forme de coopérative – récoltent du sel et en vendent.

D’ailleurs, sachez que le sel rose, la nouvelle mode, ce n’est rien de plus que du sel avec… de la terre. Ils l’appellent le « sel de touristes » là-bas, car il n’y a que nous pour payer plus cher pour manger de la bouette sèche.
Pour y avoir goûté, j’avoue qu’on détecte l’arrière-goût de terre dans ce fameux sel rose! Étonnamment, même si je suis maniaque de sel (je vous rappelle que j’ai léché les murs d’une mine de sel en Pologne!), je n’en ai pas acheté. Je dois admettre que les bassins, beaux de loin, mais moins attirant de près, ne m’inspiraient pas tant confiance. 
 Et aussi le Pérou, ce sont les belles couleurs!