mardi 11 juillet 2017

Une grosse maison hantée? Un parc d’attractions abandonné?

Avant de partir pour la Russie, j’ai cherché sur Google «cool things to do in Moscow». J'ai trouvé un blogue qui parlait d’un deuxième Kremlin, encore plus beau que le premier. On disait même que le vrai ne valait pas la peine et proposait de seulement visiter celui-là. En plus, écrivait-on, il y a un petit marché où on peut acheter des souvenirs vraiment moins chers qu’à la place Rouge.

Le nom? Izmailovsky Market. Il n’y avait aucune mention de cet endroit dans mon guide, mais j’ai voulu y aller quand même. C’était à une quarantaine de minutes en métro. Une bonne heure dans mon cas vu que j’ai raté l’entrée du métro et que j’ai dû emprunter une autre ligne et figurer comment changer et aller dans la bonne direction. C’est que Google Maps donne les noms des stations en anglais, alors que les seuls endroits où on peut lire l’anglais et le russe est… dans les wagons. J’ai souvent été capable de me débrouiller en essayant de reconnaître les mots, mais cette station ne se lisait pas du tout de la même façon dans les deux langues (Partizanskaya et Партизанская).

En arrivant, je constate que c’est un endroit qui, comme le dirait François Pérusse, semble avoir les caractéristiques d’un «pas ouvert». C’est que la rampe qui a l’air d’y mener ressemble à ceci :
Il y a un passage par la gauche, sans trottoir, dans de la garnotte avec quelques obstacles à enjamber, mais je ne suis pas la seule qui emprunte ce chemin, alors j’y vais. Je découvre alors une espèce de grosse construction assez difficile à décrire. En fait, comme il ne semble pas y avoir d’humains à l’intérieur – parce qu’on dirait que c’est juste habité par des fantômes – ça donne un air assez creepy merci.

Puis j’arrive dans un grand stationnement vide où il y a, à la gauche, des petits marchands qui vendent des cossins inutiles. Des valises, des chapeaux, des «cases» de cellulaire… À peine quelques souvenirs. Je dis ça de même, mais leur chiffre d’affaires ne doit pas être très élevé.
Au loin, je vois une rampe qui mène à ce grand parc «abandonné», loin de tout. Il y a quelques personnes qui s’y dirigent, alors je me lance. Mais le stationnement est vide, à part peut-être deux autobus qui ont juste l'air d'y être tombés en panne. 

On retrouve des fleurs sur la longue rampe, ce qui signifie que tout n’est pas mort dans ce coin. 
Puis on arrive en haut où une porte s’ouvre sur ça :
 
Il y a des petits commerces partout, mais ils sont cachés derrière des portes closes. Il y a un piano sur une scène décorée comme dans un mauvais film d’horreur et des gens s’amusent à y jouer. On dirait un parc d’attractions… sans manèges.

Ce qui a de plus étonnant dans tout ça, c’est que… c’était beau! Je n’ai pas escaladé l’installation du milieu. On ne sait jamais, c’était peut-être un labyrinthe d’où on n’en sort jamais!

On y annonçait plusieurs musées, dont celui de la torture, avec cette voiture à l’avant.
Je n’y suis pas entrée, évidemment! (Toujours traumatisée par Chucky…)

Si jamais vous vous cherchez un endroit pour vous marier… vous pouvez le faire là! Quétainisme garanti, j’en suis certaine!
Pour ce qui est des souvenirs, c’est vrai qu’ils sont moins chers. J’en ai acheté quelques-uns, puis je suis repartie. Je suis contente d’avoir découvert ça, même si je me demande encore si c’est voué à l’abandon ou si c’est en pleine construction. Pas clair tout ça!

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