On revient d’un petit week-end de trois jours à Paris, où on
a fait autant sinon plus de choses que si on y avait passé une semaine!
J’ai donc plein d’anecdotes, aventures et histoires à
raconter. Voici donc le premier d’une probable série de blogues.
Commençons d’abord par une expérience plutôt bizarre.
Appelons cela la «pharmacie louche». J’ai un peu un historique de chutes à des
moments inopportuns (comme mon accident au Fenway Park, raconté ici). J’ai aussi
tendance à me «jinxer» pour un tas de choses. Ça m’est encore arrivé à Paris. En sortant du métro, on a emprunté l’escalier
roulant. Oh, pardon, l’escalator selon les Français. Mais il ne fonctionnait
pas. À peine avais-je mis le pied dessus que je disais «J’haïs ça, ces
escaliers-là quand ils sont arrêtés! J’ai toujours de la mis… OUCH.»
Pas le temps de finir ma phrase, j’étais déjà étendue de
tout mon long, les deux genoux et l’intérieur du bras gauche éraflés et un bout
de peau en moins sur la paume de ma main gauche. Bravo.
Il y avait une pharmacie tout juste à côté de la sortie de
notre métro, alors j’ai voulu y aller pour acheter de quoi désinfecter et me
faire un petit bandage. Il était presque minuit, un vendredi soir. Et il y
avait… un line up à la pharmacie! Ça allait jusqu’à l’extérieur. À quel point
les gens peuvent-ils tous avoir besoin de shampoing ou de Tylenol en même temps
un vendredi à minuit? C’était louche. Comme ces gens semblaient attendre pour
la caisse, j’ai voulu entrer pour aller voir ce que je pouvais acheter pour me
soigner. C’est là qu’un monsieur assis à une table de style tabouret m’arrête
en me disant que je dois faire la file. Même pour entrer et regarder les trucs
de premiers soins. Un peu confuse, j’ai tout de même tenté de lui demander où
étaient les bandages pour ne pas trop avoir à fouiller une fois que je pourrais
entrer dans cette pharmacie un peu trop populaire. Il n’avait absolument aucune
idée de ce que je pourrais acheter et donc encore moins de l’endroit où je
pourrais trouver ça (la pharmacie était minuscule, dois-je préciser). Comme
tout le monde commençait à nous regarder d’un air bizarre et que le «gardien de
sécurité» avait l’air sous l’influence de je-ne-sais-quoi, on est parties.
La seule théorie qui vaille, c’est que cette pharmacie fait
le commerce illégal de drogue et que les gens allaient faire le plein avant de
sortir. On était quand même près de Pigalle, alors ça se peut, non? S’en est
suivi un tas de blagues de deux filles fatiguées. Je pense qu’on a passé le
reste de la soirée à trouver des façons subtiles que les «clients»
utiliseraient pour commander leur drogue. On en a déduit que si on demandait un
«Red Bull», avec un clin d’œil et en faisant les signes de guillemets avec nos
doigts, on se serait sûrement ramassées avec du speed! Bref, on a rapidement
quitté l’endroit et je me suis contentée de la trousse de premiers soins de l’hôtel! (Sur la photo, on voit le «Evil escalator» derrière ma main blessée...)
Je n'ai pas pris de photo de la file, de peur de me faire voir et qu'on me se mette à mes trousses, mais j'en ai pris une le lendemain. Avouez que le simple fait d'avoir une enseigne verte en néon aide à avoir l'air louche...
J’y suis aussi retournée en plein jour pour acheter du shampoing. Ça ne ressemblait en rien à la veille! Pas de file d’attente, des pharmaciens qui semblent professionnels… On ne saura donc jamais si cette pharmacie clandestine était simplement le fruit de notre imagination!
Les /$%?&*()_ d’iPad
J’adore prendre des photos. Surtout en voyage! Je ne suis pas une experte et j’espère un jour maîtriser plus de techniques avec mon appareil, mais je sais que je me débrouille quand même bien pour une amatrice.
Il me semble qu’en voyage, on veut prendre les meilleures photos possible pour en garder un souvenir le plus près de la réalité possible. Du moins, c’est ma philosophie.
Alors… WTF les photos avec des iPad?!? Ça me rend complètement FOLLE. Genre que j’ai envie d’aller taper sur l’épaule de tous les touristes qui s’encombrent de leur tablette pour leur dire à quel point je les trouve ridicules.
Mais pourquoi diable prendre des photos avec une tablette? Je n’y vois AUCUN avantage. Ça se traîne mal, la qualité des photos est horrible (aussi bien prendre un iPhone, ça donne de meilleurs résultats!), mais surtout, ça cache la vue d’un million de personnes derrière.
Comme ceci :
Sérieusement, t’as les moyens de payer un iPad? T’as sûrement les moyens de t’acheter une petite caméra cheap qui prendra de plus belles photos, qui rentrera dans tes poches et qui ne fera pas de pollution visuelle dans les lieux touristiques!L’accent québécois
Bon, amis français, vous allez m’expliquer quelque chose. Qu’est-ce qu’il a de si drôle notre «accent québécois»? Je ne parle pas en joual et je n’ai pas d’accent de région à ce que je sache, alors je me demande bien ce qui vous fait pouffer de rire.
Je pensais que ce temps était révolu. Il me semble que les blagues sur l’accent québécois ont déjà toutes été faites, et ce, depuis 1985. Ce serait le temps de passer à autre chose.
Également, je comprends difficilement comment je peux passer pour une anglophone, alors que j’ai très peu d’anglicismes dans mon vocabulaire (surtout comparés à vous…). J’ai passé le voyage à m’exaspérer et à répéter «Je parle FRANÇAIS, la même langue que vous», alors que des serveurs, caissiers et autres me répondaient en anglais, même après TROIS PHRASES en français.
Sans blague, comment la phrase «Bonjour, je vais prendre un truc comme celui-ci SVP» peut sonner dans les oreilles d’une jeune Française «Hi, I’ll take TWO of those, please». Ciboire, il n’y a même pas un mot qui ressemble! Et ce n’est malheureusement qu’un exemple…
Sur ce, je vais aller laisser ma voiture dans le parking ou encore payer un ticket de métro pour aller faire du shopping et peut-être manger une glace aux cookies and cream ou boire un Coca Light…
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