On a bien failli avoir un «cauchemar à l’aéroport part II».
Encore avec Air X.
Mais je dois préciser que cette fois, ç’a valu la peine de
péter ma coche contre ma compagnie «préférée» devant la bonne personne – sans
le savoir. Je vous explique.
D’abord, petit rappel sur le «Cauchemar à l’aéroport part
I», que j’ai vécu en décembre dernier et que vous pouvez lire en cliquant ici. Une erreur
d’Air X avait fait en sorte mon amie et moi avions dû payer notre billet
d’avion pour notre troisième vol (autre longue histoire, on devait en avoir
seulement deux…) pour nous rendre à destination. Ce presque 1000$, nous l’avons
dépensé en nous disant que nous n’aurions pas trop de difficultés à nous faire
rembourser, puisque c’était leur erreur.
Eh ben non.
Pour vous résumer ça vite fait, on vient tout juste de
ravoir notre argent – sans dédommagement dans mon cas – après six mois. Et ç’a
pris une poursuite pour qu’ils daignent nous répondre. Parce que sans ça, ils
répondaient à un courriel sur douze. Bref, on a été traités comme de la merde dans ce dossier,
rien de moins.
Cette fois, pour mon voyage à Londres où je fêterai mes 30 ans (je vous raconte ça ici) je n’ai pas eu le choix de réserver encore avec
cette compagnie. À gros prix, en plus. À notre arrivée à l’aéroport, premier
signe qui me fait douter : il n’y a pas de numéro de siège sur ma carte
d’embarquement, mais les lettres GTE. Je me dis qu’on les aura à la «gate»,
mais qu’on risque de ne pas être ensemble.
Deuxième alerte : on nous donne un gros collant jaune
lors du dépôt des valises, sur lequel est écrit en grosses lettres : STAND
BY.
Eh merde. Ça augure mal.
Je demande pas super gentiment à la dame qui vient de me
donner ce truc jaune inquiétant de quoi il s’agissait exactement, et elle me
répond simplement que sa collègue va m’expliquer. Je me présente donc devant cette dite
collègue qui me dit, machinalement, que notre vol est «overbooked», et qu’on
doit se présenter à la porte pour voir ce qu’ils peuvent faire pour nous.
Euhhhh QUOI!?!?! Non, désolée. Ça fait vraiment longtemps
qu’on a réservé. On a un vol direct et on a payé cher pour ça. Ce n’est pas
vrai qu’on va avoir un autre vol. Et on a un horaire chargé à notre arrivée.
Come on! Bref, j’étais de mauvaise humeur.
Je retourne voir mes parents qui étaient venus nous dire au
revoir et je dis, avec une haine viscérale «J’haïs Air X. J’haïs Air
X. J’haïs Air X. Je les haïïïïïs!!!!!!!!!!!!», avec une voix aiguë et
les deux poings serrés.
Sans le savoir, je venais de dire ça, avec une émotion qui
ne s’invente pas, devant une des supérieures du service à la clientèle. La dame
intervient immédiatement en me demandant si c’est la première fois que j’ai un
problème avec Air X. On a rapidement répondu que la dernière fois avait
été un cauchemar, lui résumant ça vite fait, toujours avec autant de haine. Bon
OK, je dois admettre que mon père a insisté sur le fait qu’on était deux
journalistes pour des médias importants…
Ça n’a pas pris deux secondes que la gentille dame prenait
nos cartes d’embarquement en nous disant qu’elle allait nous régler ça. Finalement,
je ne sais pas si elle a eu peur de nous (!), mais elle nous a même offert des
billets en classe économique à la place.
Wow! Merci! Honnêtement, c’est bien la première fois que
quelqu’un d’Air Xprend soin de moi comme ça. Je l’ai remerciée infiniment.
On pouvait partir l’esprit tranquille.
Alcool à volonté (!)
Une fois la sécurité passée, nous avons fait un arrêt au
Salon Banque Nationale de l’Aéroport Pierre-Elliott Trudeau. Grâce à ma carte
MasterCard World (qui surchauffe depuis son acquisition, je l’admets), on a eu
accès à ce magnifique lounge, où on avait droit à un buffet et… un bar à
volonté! Genre, sans surveillance. Ouais, on a un peu abusé. Mais la préposée
nous trouvait drôles, alors elle nous a encouragées à subtilement mettre de
l’alcool dans nos bouteilles de jus. Et à mettre beaucoup trop de ces
succulents biscuits dans ma sacoche en catimini.
Mais bon, avec tout l’argent que je donne à la Banque Nationale dans une année, je peux bien me gâter!
Je vous écris donc en direct de mon siège en classe économique, où j’ai beaucoup d’espace pour mes pieds et ma sacoche trop lourde. Et où, je tiens à le préciser, on a été traitées comme des reines. (Ça ne veut pas dire pour autant que j'ai tout oublié de l'incident précédent, ça va en prendre plus que ça!)
Et pour ceux qui se le demandent, oui, l’alcool est aussi à volonté dans l’avion. Et on est ben «chummy» avec l’agente de bord.
Ça commence bien!
On se reparle bientôt… en direct du Vieux-Continent!
À venir : les grandes catastrophes (au pluriel!!!!) évitées de justesse lors de nos trois premières heures en sol londonien.
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