Je ne peux pas croire que ça fasse déjà 10 ans que je suis allée en Europe de l’Est. Dix ans! Comme je n’avais pas encore commencé mon blogue, je ne vous en ai que très peu parlé. J’ai retrouvé le cahier dans lequel j’écrivais chaque soir ce qu’on avait fait et en le relisant, j’ai eu envie de vous parler de la Slovaquie, petit pays que j’ai adoré!
Bien évidemment, comme à l’époque Jaroslav Halak venait d’être échangé aux Blues (tout le monde se souvient du fameux Price ou Halak, n’est-ce pas?), j’ai pensé à lui presque tout le long de mon passage à Bratislava! J’aurais aimé m’acheter un chandail de l’équipe nationale à son nom, mais je n’en ai malheureusement pas trouvé. Mais bon, 10 ans plus tard, il serait sûrement avec le reste de ma collection, soit dans un grenier quelque part…
En se rendant à Bratislava, en provenance de Budapest, en Hongrie, on a croisé des indications pour une ville qui s’appelle… Tata. J’ai trouvé ça drôle.
J’avais vu une structure sur les photos en faisant mes recherches sur cette ville et j’ai été très surprise de constater à mon arrivée que c’était en fait… un pont! En plus, il y avait un restaurant au sommet. Un restaurant, sur un pont! C’est comme un deux pour un parfait pour moi! C’était donc non négociable qu’on aille souper là en fin de soirée.
Mais d’abord, la visite de la ville.
On s’est rendus au château et j’ai été un peu déçue de ne pas pouvoir le visiter, il était vide à l’intérieur! Du moins, dans la grande cour prenait beaucoup de place.
De là, on avait une belle vue de la ville, mais il ventait, mouillassait et faisait froid. C’était très gris et brumeux, rien pour avoir de belles photos!
Il y avait quelques sculptures originales dans la ville. Comme celle-ci, un ouvrier qui sort d’une bouche d’égout.
Elle se nomme Čumil, ce qui veut dire « voyeur » en slovaque. Elle porte aussi le nom de Man at work. Il y a quelques légendes pour sa signification, l’une d’elle étant un travailleur communiste qui ne se soucie pas vraiment du travail qu’il a à faire et l’autre, plus comique, qu’il est là pour regarder sous les jupes des femmes!
Bien qu’elle soit super belle et très photographiée, elle est aussi un peu dangereuse, surtout à la noirceur! Bon nombre de passant s'enfargent dessus ou des motos lui roulent sur les doigts.
Il y a aussi le paparazzi, caché derrière le coin d’un immeuble avec sa caméra.
Il semblerait toutefois que lorsque le restaurant contre lequel la statue était placée a fermé, le propriétaire a emmené l’œuvre avec lui. Elle serait maintenant dans le restaurant du pont depuis.
Il y en avait plusieurs autres, mais dans le temps, je ne le savais pas. Ce sera pour une prochaine fois!
Pendant la visite guidée en petit bus – privée puisque nous étions les seuls à bord! – on a appris que les socialistes avaient détruit une synagogue juive pour construire le fameux pont. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, ce sont 70 000 juifs de l’endroit qui ont été tués. Il ne reste qu’une gravure de ce qu’était la synagogue.
On est passés devant une salle où Mozart a donné son seul et unique concert à Bratislava et il n’avait que… six ans!
Anciennement, la ville était fortifiée. Lors de mon passage, il ne restait qu’un petit morceau de mur. Par terre, il y avait des petites couronnes dorées qui marquent le chemin que les rois empruntaient après leur couronnement.
En finissant notre tour en autobus, on a entendu de la musique provenant d’une église. On y est entrés et on est arrivés juste à temps pour la communion. On a dû imiter nos voisins parce que ça ne se passe pas tout à fait comme chez nous! Le prêtre nous met l’hostie directement dans la bouche! (On vivait dangereusement avant la Covid…)
Il est facile de reconnaitre les édifices bâtis par les socialistes. Si le pont est beau, ce n’est pas le cas de cette pyramide inversée…
Comme prévu, on a fini la soirée en soupant au restaurant juché à 85 m au-dessus du pont. C’était super chic et on avait une belle vue sur le château illuminé, malgré le brouillard.
J’ai mangé un excellent steak et mes parents ont mangé un ragoût de… kangourou. J’ai refusé d’essayer, par respect pour la famille de Skippy. Comme dessert, j’ai mangé le meilleur gâteau au fromage de ma vie! En fait, il était mieux d’être bon, à 13 euros!
Puis après le repas, on a pu monter sur le toit du resto, nommé UFO, pour une vue panoramique.
Le lendemain, avant de partir pour la République tchèque, on a fait le détour pour que je puisse voir un hôtel très spécial.
Non seulement de l’extérieur :