mardi 13 novembre 2018

Du Zion à Dion… dans la même journée!


Je ne suis pas vraiment du genre plein air à la maison, mais on dirait que je le deviens en voyage. Les seuls endroits où j’avais fait du hiking avant ce périple, c’est en Italie, dans l’Ouest canadien et en Afrique du Sud. C’est à peu près tout.

Mais dans l’Ouest américain, j’en ai fait à la tonne! J’ai poussé mes limites à quelques reprises. Je ne suis pas la fille la plus en forme au monde, mais je me débrouille et je déteste faire les choses à moitié, alors si je commence une randonnée, c’est pour aller au bout.

Il semblerait qu’une des plus mythiques randonnées aux États-Unis soit celle nommée Angel’s Landing, au Zion National Park. J’avais une journée et demie pour faire ce parc. En fait, j’ai eu un peu moins de 24 heures finalement parce que je me suis arrêtée en chemin à la Valley of Fire, où j’ai passé quelques heures.

Parenthèse, ça valait la peine!
 
 Sauf pour cette rencontre fortuite au milieu de la route…
 
Je suis donc arrivée au Zion National Park, dans l’Utah, en début de soirée. Je n’ai fait que le trajet en autobus et comme le soleil commençait à se coucher, les couleurs du canyon n’étaient pas si éclatantes. J’étais même un peu déçue. Mais je savais que c’était beau, parce que j’y étais allée 12 ans plus tôt – juste dans le stationnement parce qu’on devait revenir à Vegas pour le show de Céline Dion.

Eh bien le même scénario s’est répété cette fois, puisque le lendemain, je devais aussi revenir à temps pour le spectacle de Céline! (Ma chanteuse préférée ex aequo avec Carrie Underwood, pour ceux qui l’ignoreraient). Mais cette fois, je ne voulais pas me contenter du stationnement. La veille, au kiosque d’informations, l’homme m’avait un peu jugée en me disant que je ne devrais pas faire le Angel’s Landing – surtout pas avec mon chien. Il m’a piquée au vif. Je voulais le faire.

Je suis donc allée faire mes recherches sur le web et j’ai trouvé des vidéos de cette randonnée. Oh. C’est quelque chose. Des falaises de centaines de mètres de chaque côté avec une chaîne pour se tenir et traverser un corridor d’à peine un mètre de large… des trucs comme ça, vous voyez?

Je me suis dit que je commencerais en arrivant dès l’ouverture du parc et que je monterais ce que je serais capable de faire. Évidemment, ma journée a mal commencé en me levant en retard pour cause de cellulaire décédé durant la nuit – vive le camping sans électricité! Je suis donc arrivée au bas du canyon quelques heures plus tard que prévu. On parlait d’environ quatre heures pour faire la randonnée. J’avais ensuite environ deux heures de route à faire pour le retour à Vegas, je devais me préparer et surtout aller mener mon chien à la garderie. C’était serré mais… trop tentant.

J’ai donc commencé la montée. Au début, c’est juste une longue marche. Puis ça monte en zig-zag. En encore d’autres zigzags…
Puis les choses sérieuses commencent. Charlot, mon adorable chihuahua, a fait la première partie en marchant et la deuxième, dans son sac à dos. Il faut dire que plusieurs personnes sont décédées en faisant cette montée au cours des dernières années. Je me sentais responsable de cette petite vie à quatre pattes, ce qui rajoutait un stress supplémentaire.

Je n’ai pas le vertige, une chance. Parce que ce serait impossible de faire ça. À mi-chemin, c'est là qu’on sépare les hommes des enfants. Ça se corse. 

Des montées en escalade, avec les chaînes, des passages étroits… Ça allait bien. Mais je me disais que ça risquait de se corser en descendant. Je trouve toujours ça plus effrayant de redescendre.

Voici quelques-uns des passages.
 

La vue en haut est belle, mais je vous avouerais que la satisfaction d’avoir réussi est encore mieux. (les points bancs en bas dans la deuxième photo, ce sont des autobus)

 
 Et pour la descente… Fallait être prudent!
 
Ma récompense après avoir fait tout ça? Un show extraordinaire de Céline, au cours duquel j’ai évidemment chanté du début à la fin! (Désolée, voisins de siège...)

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