lundi 16 mai 2016

Tokyo : métro, sumo, robots

Ça fait que, me v’là rendue au Japon.

Bon, ça fait déjà quelques jours que j’y suis, mais je suis tellement épuisée à la fin de mes journées que lorsque j’ai eu un peu de temps pour écrire le soir, je me suis retrouvée endormie, la face sur le laptop. Autant dans l'avion, dans mon lit, que dans le train... 

Je vais donc vous raconter notre voyage pas mal dans le désordre. Sachez que notre escale à Los Angeles vaudra son texte à elle toute seule, mais que vous devrez patienter encore un peu pour connaître nos péripéties à Hollywood. Un indice d’ici là : mon corps en gardera des marques à tout jamais!

La première ville que nous avons visitée est Tokyo. C’est vraiment super beau. Ce qu’il y a de fabuleux, c’est que chaque fois qu’on sort du métro, on a l’impression d’avoir été parachutées (même si techniquement, les métro sont dans le sol, je sais) dans une autre ville tellement les paysages, l’ambiance, tout est différent. Voici la vue que l'on a du haut de la Skytree:

On a été vraiment chanceuses, car on est tombées sur un championnat de sumo. On se devait d’y aller! Les billets étaient quand même assez chers, mais quand tu as la chance d’aller voir du sumo «live» à Tokyo, tu paies le prix!

Les estrades n’en étaient pas vraiment. On partageait un «box» à quatre, sauf qu’en fait, c’était un petit carré avec quatre minuscules tapis. Oui, on était assis par terre! Pas super confortable pour rester là quelques heures disons! La bouffe était aussi dégueulasse et hors de prix, mais l’essentiel, c’est-à-dire le spectacle, valait la peine.

Ils sont immenses ces lutteurs, c’est fou! C’était drôle de voir toute la préparation, tout le décorum entourant les combats. Ça durait une éternité. Parfois, les deux lutteurs se plaçaient, tout le monde était prêt et là, tout juste avant de s’élancer l’un vers l’autre, ils décidaient que c’était le bon moment pour faire une pause et aller se passer une serviette sous les bras. Non mais, sérieusement dude? T’as fait quoi, trois pas pour aller te placer depuis ta dernière séance «d’essuyage de sueur» et tu dois aller recommencer? Ça frôlait parfois le ridicule. Surtout parce que le combat en tant que tel pouvait ne durer qu'à peine quelques secondes!
On n’est pas restées jusqu’à la fin, parce qu’après trois heures, on en avait vu assez. Alors on est sorties en même temps qu’une gang de lutteurs de la ronde précédente. Ne reculant devant rien, on a sorti le selfie stick et on leur a demandé de prendre une photo avec nous. Disons que les gars nous ont trouvées pas mal comiques!

Dans la même journée, on a assisté à un spectacle de… robots.

Je cherche encore les mots exacts pour décrire ce qui s’est déroulé devant nos yeux. Vite de même, je dirais que les mots «psychédélique» et «surréel» pourraient faire l’affaire.

C’est dans un restaurant-bar qui s’appelle avec grande justesse «Robot», dans un quartier qui semblait être un croisement entre un Red light et un Time Square de party.

Pendant une heure et demie, la musique joue à tue-tête et des robots téléguidés défilent devant nous, suivant une histoire plus ou moins intéressante. Des méchants robots attaquent la terre – et la mer, car des sirènes qui ont visiblement raté leur cours de théâtre semblaient effrayées sur les écrans géants derrière nous – et des animaux (et des humains, tout ça n'était pas très clair!) viennent sauver la situation. C’est gros, c’est ridicule, c’est juste «trop». Mais… maudit qu’on a ri!

Il faut juste embarquer dans le jeu et accepter qu’on assiste à du gros kitsh et du gros n’importe quoi.

Ç’a donné lieu à des échanges du genre «La fille qui s’est transformée en dragon?» ou encore «Ah ben maudit, un zèbre. Ah non deux. Ok trois, il y en a un qui galope sur une vache». Je vous laisse juger par les photos.
Mais il n’y a pas que le spectacle qui est multicolore. Il n’y a pas un pouce carré dans cet édifice qui ne soit pas plaqué d’un matériau brillant, de fluo ou de motifs hallucinants. Même les planchers sont en miroir. Disons que je m’en suis rapidement rendue compte puisque je portais une jupe…

C’était «quelque chose» de mémorable. Mais ça venait aussi avec un mal de tête!

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