vendredi 4 mars 2016

Doha, cette ville de nouveaux riches (et de trafic!)

Comme promis, voici la deuxième partie de mon compte-rendu de Doha. Une troisième et dernière partie suivra dans quelques jours!

(Ceux qui ont raté la première partie, c'est ici)

Le Qatar est un peu comme un nouveau riche. Il dépense son argent pour tout plein de trucs, sans vraiment faire de plans.

Du moins, c’est ce qui ressort à Doha. Le Qatar est indépendant depuis 1971 et n’a que récemment découvert qu’il pouvait produire du pétrole. Le développement de Doha, la capitale, a donc rapidement explosé. Il y a quelques décennies à peine, on ne retrouvait que l’hôtel en forme de pyramide, à l’extrême droite ici-bas. 
On voit bien de quoi ç’a l’air aujourd’hui. Dans la visite guidée que j’ai faite (en autobus hop-on-hop-off), on dit même à la blague que si vous habitez la ville et que vous partez en vacances quelques semaines, il se peut que vous ne reconnaissiez pas le centre-ville à votre retour! Les gratte-ciels, tous plus beaux et originaux les uns que les autres, poussent comme des champignons. Pour une fille passionnée par les paysages urbains, j’étais servie. Je ne pouvais lâcher des yeux ce tas de buildings. C’était tout simplement magnifique.

Avoir eu plus de temps, j’aurais voulu visiter le Musée de l'histoire islamique, mais bon, il ne faut pas oublier que j’étais dans une escale de 19 heures! Pour ce qui est du Musée national du Qatar, il était en rénovations. Quand on passait devant, le guide (un enregistrement dans l'autobus) disait que la réouverture était prévue pour 2015. À voir où ils en sont, permettez-moi d’en douter!

Du trafic, encore du trafic



Quand je disais que Doha était comme un nouveau riche, c’est que la ville s’est lancée dans un tas de constructions en même temps, notamment en vue de la Coupe du monde de soccer en 2022. On ne lésine sur rien. Hôtels, routes, métro, buildings de toutes sortes… Conséquences? Il y a un perpétuel trafic. Les gens sont impatients, passent leur vie à klaxonner, à couper et à ne rien comprendre aux carrefours giratoires un peu mal faits. Et il n'y a aucun plan d'urbanisme, alors les hôtels chics se retrouvent devant un hôpital...

Le chauffeur d’autobus dans lequel j’étais était aussi dans la catégorie «je suis écœurée de ce maudit trafic de marde» et sa collègue m’a fait comprendre qu’ils ne me ramèneraient pas au début du trajet, pour la simple raison que… ça ne leur tentait plus. Oui, oui. J’ai dû négocier pour qu’ils me déposent au moins à un endroit où je pourrais prendre un taxi et retourner chez mon ami. Charmant.

Je suis donc arrêtée dans un centre d’achats, où je me suis acheté un chandail avec des manches, surtout pour ma conscience (lire premier blogue pour l'explication vestimentaire!). Il faut dire que dans le bus, j’ai entendu la phrase suivante «par respect, les femmes ne découvrent jamais leurs épaules». Oups.

Ensuite, j’ai fait la file pour avoir un taxi. On était une bonne cinquantaine à attendre. Il y avait un tas de gars louches qui venaient nous voir pour nous proposer leur taxi. Non merci, je vais en attendre un vrai. Même si le taux de criminalité est bas dans cette ville, je ne me magasine pas un enlèvement.

J’ai eu du mal à retrouver l’appartement de mon ami. C’est qu’il n’y a pas d’adresses, juste des noms d’édifices et ce n’est pas toujours logique. Le chauffeur s’obstinait vraiment pour trouver la place et refusait de juste me laisser à un hôtel tout près pour que je me débrouille. Il a même fait embarquer un autre gars, qui travaillait tout près et qui savait de quel édifice je parlais pour qu’il nous aide à le trouver. Je dois dire qu’à ce moment, je n’ai pas particulièrement aimé être seule dans un taxi avec ces deux inconnus. Mais il ne s’est rien passé. Le chauffeur a voulu négocier le prix de la course à la hausse, évidemment, puisqu’il m’a «aidée». Oui, mais en m’aidant, tu as aussi fait gonfler la facture, dude.

Terrasse sur le toit


Pour terminer la soirée, on est allés prendre quelques verres sur la terrasse d’un bar nommé «Cigale». On pouvait y voir le «skyline» au loin et c’était magnifique.

Je m’en suis toutefois voulu toute la journée de ne pas avoir amené le chargeur de ma «bonne» caméra. Je l’avais laissé dans ma valise que je ne récupérais qu’en Afrique du Sud. J’ai manqué de batterie et j’ai dû prendre ma «deuxième» caméra, ma «non professionnelle» pour les paysages de nuit. Ça me fâche!

Mais voilà quand même le résultat :
Le reste des aventures à Doha, c'est à suivre!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire