lundi 7 mars 2016

Allons-y pour des «fun facts» sur Doha!

Comme promis, voici le dernier de mes billets sur Doha, au Qatar, avec quelques «fun facts».

- Le taux de criminalité est vraiment bas.  On peut laisser ses portes déverrouillées, son laptop sur la table d’un café pendant qu’on s’absente quelques minutes, etc. Une des raisons, c’est qu’il n’y a pas de petits châtiments pour un petit crime. Tu te fais prendre pour quelque chose, c’est la prison et pour longtemps. Les règles sont un peu différentes que chez nous pour l’assurance automobile également. Par exemple, si vous frappez quelqu’un par accident et que la personne meurt, vous irez en prison. Et si vous êtes à vélo, que vous vous faites couper par un véhicule mais que vous l’abîmez, ça se peut que vous soyez obligés de payer les réparations.

- Les Qataris «pure laine» sont très, très rares. Ils ne forment que 10% de la population.

- Il y a une forme d’esclavage moderne qui se fait là-bas. On va chercher des travailleurs dans d’autres pays, on leur offre un salaire minable, mais on confisque leur passeport pour la durée de leur «contrat».

- Il y a des courses de chevaux, mais aussi… de chameaux.

- Une des traditions est la compétition de faucons. J'ai malheureusement raté les démonstrations puisque je suis passée durant l'heure de la sieste (ou de la prière, ce n'était pas clair).

- Presque toutes les voitures sont blanches.

- Sur l’île artificielle où il y a tous les gratte-ciels, il y a un système pour acheminer les déchets directement au dépotoir (ou l’équivalent, ce n’était pas très précis). Il n’y a pas de collecte. C’est presque de la magie.

- L’agriculture et l’élevage n’est pas très développé au Qatar, si bien que 90% de leur nourriture est importée.

- On pourrait croire que la ville est dans un smog, mais ce sont plutôt des poussières de sable, qui viennent du désert ou encore de la construction.

- Ils ont construit un quartier, un peu comme à Dubaï, en forme d’huître. Ça s’appelle The Pearl. C’est un quartier où habitent les riches et il n’y a que des boutiques et des restaurants ultra chers. On y vend aussi des voitures de luxe. Pour les encore plus riches, il y a neuf îles privées…

- Pourquoi en forme d’huître? Parce que c’est un commerce qui a grandement contribué à l’essor de la ville. On voit d’ailleurs une huître géante tout près de l’eau. 
- J’ai vu une patinoire dans un centre d’achats. C’est sûrement la surface la plus laide de l’histoire. Pas sûre qu’il y ait une zamboni dans le coin… Bref, les gens ont tous l’air de Bambi, mais ils ont une bonne excuse.
- Les traverses de piéton sont… différentes des nôtres, mettons.
- Dans un magnifique parc près de l’eau (où j’ai vu des enfants s’amuser avec leurs parents à 23h un lundi soir…), il y a de l’équipement de gym. Deux gars s’entraînaient ensemble et leur technique était légèrement douteuse… 
- On n’a pas le droit de vendre de l’alcool à Doha ni d’en consommer. Sauf si on est touriste. Alors pour avoir un vrai bar, il faut se rendre dans les hôtels cinq étoiles. Rien de moins! Et il se peut qu’on vous demande la preuve que vous n’êtes pas originaire du pays. Si les détenteurs de permis d’alcool se font prendre à vendre à des locaux, l’amende est ridiculement chère!

 Un vol cinq étoiles


J’ai eu la chance de voler à bord d’un A350, un avion hyper récent et super luxueux de Qatar Airways. Il n’y en aurait que 15 en circulation dans le monde. C’est l’avion le plus magnifique que j’ai vu de ma vie.

Déjà, en entrant, on passe par la première classe qui a carrément l’air d’un bar lounge. Puis même les places à l’arrière (mon budget!) sont spacieuses. Le vol n’était pas plein, alors ils ont bloqué tous les sièges du milieu pour qu’on ait plus d’espace.

On pouvait aussi choisir à l’avance notre repas. En tout, il y avait une quinzaine d’options. Du repas sans gluten au mets indiens en passant par les faibles en gras et les kasher. Wow. J’avais pris le «faible en gras». C’était juste un peu chien de voir le gars à mes côtés avoir un pot de Haagen-Daaz!
Il y avait des caméras sur l’avion et on pouvait suivre le vol en direct. Même si j'ai beaucoup voyagé, c'était la première fois que j'avais cette option. Voici donc notre atterrissage :
 
La sélection de films était aussi hallucinante. Il y en avait des centaines. J’en ai profité pour rattraper le retard que j’ai sur les Harry Potter en me tapant les films 5, 6 et 7!

Mon deuxième vol, du Qatar à l’Afrique du Sud était aussi avec cette compagnie, mais l’avion était plus petit et j’étais tellement fatiguée que j’ai raté tous les services de nourriture et de breuvages… Nul besoin de dire que j’étais affamée à l’atterrissage!


Alors voilà, c'est ce qui conclut mon très court séjour à Doha!

Pour lire les deux autres parties du récit, c'est ici et ici. 


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