mardi 15 mars 2016

Des p’tites vites d’Afrique

En rafale, voici quelques anecdotes et histoires vécues depuis mon arrivée en Afrique.

J’ai visiblement oublié que j’étais dans un pays chaud et n’ai pas mis de crème solaire lors de ma première semaine. Même si j’en avais dans ma valise. C’est donc avec le look d’un homard «habitant» que j’ai acheté une lotion pour enfants, parce qu’elle était moins chère, dans une station-service. Sinon j’allais cuire. J’ai pris de la 50. C’est tout ce qu’ils avaient. Et je l’ai payé une vingtaine de dollars… Ça m’apprendra.

On est allées m’acheter un téléphone pour que je puisse confirmer à mon amie que je ne suis pas morte dans la rue quand je me promène seule. Pendant qu’on attendait, elle s’est amusée à mettre tous les téléphones du présentoir en français. Pas sûre qu’ils vont la trouver drôle!
Il y a beaucoup de gens qui parlent français ici. Surtout des chauffeurs Uber à date, je vous dirais! Plusieurs habitants sont originaires du Congo. «La moitié du Congo est ici, c’est beaucoup plus sécuritaire!», m’a dit l’un d’eux. Il faut donc faire attention avant de passer des commentaires désobligeants en français!

C’est la grosse mode d’écrire des mots ou des phrases en français sur les chandails. Mais je leur conseillerais de ne pas utiliser Google Translate pour la traduction…
J’ai trouvé un restaurant qui s’appelle «Ottawa Spur». La décoration? Des totems, des tipis et des Indiens.

Cibole…
 
Au coin de certaines rues, il y a des vendeurs itinérants qui vendent… des blagues. Pour 5 Rans (un peu moins de 0,50 CAD), ils vous donnent une feuille sur laquelle se trouvent des histoires drôles. Elles ne sont pas toutes réussies, mais c’est quand même un concept comique, dans tous les sens du mot.

J’ai assisté au départ de la «Annual naked bike race». Comme le nom le dit, ils font du vélo… nus. Ou très peu vêtus. Leur but? Convaincre la population et les décideurs que les vélos devraient une plus grande place dans la ville. Mais d’après moi, si c’est la septième édition, c’est que ce moyen de protestation ne fonctionne pas très bien…
 
Vous pouvez avoir des chips à saveur de «gland de singe».
Dans un genre de magasin de type «Dollarama», on a trouvé sur la tablette, parmi les thés et les tisanes, des thés aphrodisiaques avec des belles images de gens en train de baiser sur l’emballage. Plus loin, il y avait des «kits» dignes d’un sex shop. Tout ça, de l’autre côté de la rangée des crayons pour enfants.
Chaque fois que je voyage, je suis outrée de voir à quel point les autres pays ne recyclent pas. Les États-Unis me font rager chaque fois, l’Europe m’a fait capoter également. Ici, ce n’est pas siiii pire, mais on ne recycle pas le papier et le carton. Et pour le reste, les gens doivent aller le mener eux-mêmes au centre de recyclage. Aussi bien dire que personne n’en fait. Sinon, dans la rue et les centres d’achats, au moins, il y a des endroits spécifiques pour ça. Sauf que je dois avouer que ma conscience en prend pour son rhume!

Trouver un restaurant, une épicerie ou quelque chose d’ouvert, à part un centre d’achats, est presque mission impossible le dimanche. Absolument tout est fermé! On a dû faire le tour de la ville et chercher pendant une heure trente un petit resto où on pouvait commander pour emporter lors de mon premier dimanche. On avait tellement faim qu’on a fini par manger une pointe de pizza directement dans la voiture. On avait l’air de deux cheaps qui n’avaient juste pas voulu payer de pourboire.

On a joué au golf sur un petit neuf trous sur un terrain où il n’y a à peu près aucun règlement. D’ailleurs, on vient de réaliser qu’on n’a finalement jamais payé pour jouer! On avait un sac de golf pour cinq joueurs et on se partageait les bâtons. Et pas de restrictions vestimentaires non plus ; l’un de nous avait des jeans, une était en petite camisole et seulement deux des golfeurs avaient des souliers avec des crampons. C’est tout juste si on n’a pas joué en gougounes! Ma «best shot de la journée» ne s’est donc pas faite avec un bâton, mais plutôt avec mon iPhone. La voici :
Si vous voulez me suivre sur Instagram, j’y mets quand même beaucoup de photos et mon nom est «jogod». D’ailleurs, une de mes photos a été reprises par un site de photographie et a fait un véritable hit! Voici donc mon «chef-d’œuvre» :

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