J’ai un gros conseil à vous donner si vous allez à Dallas –
surtout si vous planifiez aller voir un match de football – et il est assez
simple. Louez. Une. Voiture.
Je ne l’avais pas fait. Et après avoir payé 70$ de taxi pour
deux courses et m’être fait dire par le chauffeur que ça me coûterait au
minimum 55$ pour aller au stade de football – et que la majorité des chauffeurs
refusait d’y aller –, j’ai changé ma destination et je lui ai demandé de me
déposer chez Avis/Budget. Ça suffit le niaisage, je veux une voiture!
C’est que le transport en commun n’est pas super efficace le
dimanche. Et je n’ai passé qu’une seule journée à Dallas. Eh oui, un dimanche.
L’aéroport Dallas/Fort Worth est vraiment loin du centre-ville de Dallas :
30 km. Il y a un train, mais Google Maps me disait que ça me prendrait un peu
plus de trois heures avec l’horaire dominical. Non merci! Et le stade, il a été
construit deux villes plus loin, à Arlington, qui se trouve à 29 km du
centre-ville. J’aurais pensé que les hôtels offriraient des navettes pour les
matchs… mais non.
Les rues sont désertes le weekend, alors même si j’avais été
du genre stressée au volant, j’aurais survécu sans problème. Ce qu’il y a de
plus extraordinaire avec une voiture au Texas? Le prix de l’essence! Je me suis
quand même un peu promenée avec ma Ford Fusion qui sentait encore le «char
neuf» et le plein avant de la retourner m’a coûté… 4,25 USD. J’ai même forcé
pour les 25 sous pour être certaine qu’il était plein. Pour vous donner une
idée, l’essence régulière se vend autour de 1,915 $ le gallon. Ça fait à peu
près 0,506 $ le litre. On déménage au Texas, gang?
Perle espagnole
Je pensais qu’il y aurait plus de gens hispanophones, mais
j’ai à peine entendu parler une autre langue que l’anglais. J’ai bien ri au
comptoir de location de voiture quand un monsieur est venu ramener la sienne,
mais qu’il ne parlait qu’espagnol. Le premier préposé le parlait couramment,
alors il n’y a pas eu de problème, mais une fois qu’il est parti, le deuxième a
dû lui poser une question. Grosse barrière de la langue. Il voulait savoir s’il
avait la voiture noire. Il a donc mimé un volant en disant «tienes blaco»?
C’est que noir en espagnol, c’est negro. On est loin du «blaco». Mais quand
même, on va lui donner un point pour l’effort.
Un hôtel magnifique
Je vous parlerai bientôt plus en détail de la ville de
Dallas, que j’ai à peine eue le temps de voir, mais que j’ai trouvée super
attrayante. Surtout une fois le soleil couché et les lumières allumées!
Comme je réserve presque toujours mes hôtels avec le site
hotels.com, j’ai droit à une nuit gratuite après 10 nuits. C’est donc ce que
j’ai utilisé pour ma deuxième journée à Dallas (comme je suis arrivée à minuit
le premier soir, je me suis contentée d’un hôtel pas cher à côté de
l’aéroport!). Pendant mes recherches, j’ai tout de suite été attirée par le
Omni Dallas Hotel. Sur les photos, on le voyait tout illuminé le soir. Il avait
l’air magnifique. Et je ne me suis pas trompée.
Il est luxueux, abordable et ce qui frappe, c’est le nombre d’œuvres d’art, de sculptures, de peintures que l’on retrouve partout. Quand c’est rendu que tu tripes même sur la toile dans ta salle de bain, c’est parce que c’est beau!
Et que dire de la vue. De jour, j’avais droit à ça :Mais le soir, le spectacle était encore mieux. J’aurais passé la soirée à la regarder. Moi qui suis fascinée par les paysages urbains, j’étais servie à souhait.
Mais ma plus grande surprise, c’est quand j’ai remarqué qu’il y avait une télévision d’intégrée dans mon miroir de salle de bain. Alors là, je ne me pouvais plus!
On y retrouve aussi de super bons restaurants. On dit du Bob’s Steakhouse qu’il est le meilleur de Dallas, mais oh quelle surprise, il est fermé le dimanche! Ce sera pour une prochaine fois. J’ai donc opté pour le Texas Spice Restaurant, où le buffet était délicieux. Je n’ai toutefois pas suffisamment goûté à la cuisine texane. J’ai l’intention de me reprendre à San Antonio!
On m’a dit que l’hôtel appartenait à la ville. Comme Dallas a reçu le vote d’un des plus beaux «skylines» en Amérique du Nord, je vous jure que la ville a fait en sorte de contribuer avec le spectacle de lumières projeté sur les murs extérieurs de l’hôtel. En prime, il nous souhaitait «Happy Holidays»!
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