mardi 8 juillet 2014

Maman, j’ai raté l’avion

Notre voyage est terminé – du moins pas tout à fait encore, car j’écris dans l’avion – et il était évidemment impossible que la conclusion se fasse paisiblement.

Pour résumer, je vous dirais que… On a raté notre foutu vol.

Longue histoire plate, mauvais timing, valise trop lourde, autobus trop lent, chauffeur de taxi no 1 trop chiant, no 2 qui nous dépose au mauvais terminal et patati et patata et on est arrivées environ 7 minutes après la fermeture du vol, une heure avant le décollage.

Alors tous ceux qui m’ont dit que ma trentaine serait mieux que ma vingtaine, je vous le dis tout de suite, ça part mal! Et je n’en suis qu’à ma deuxième journée avec ce chiffre maudit comme âge.

D’abord, on ne savait pas trop où fêter un dimanche soir pour pouvoir faire un petit quelque chose de spécial à minuit, mais j’avais «spotté» un restaurant-bar qui s’appelle Honky Tonk tout près de notre appart. Comme j’adore le country et qu’une de mes deux amies qui m’accompagnaient était aussi venue avec moi à Nashville (où tous les bars sont des Honky Tonk), on a décidé d’aller là, même si on savait qu’ils fermaient à minuit.

«On commandera des shooters à l’avance, règlera la facture, attendra à minuit pour trinquer et on partira après», s’est-on dit, pensant bien sûr qu’ils n’allaient pas nous mettre dehors à 00h01.

Eh ben c’était presque ça.

Le gardien de sécurité, qui ne servait absolument à rien, est venu se planter à côté de notre table à environ 00h03. Il considérait qu’ils nous avaient «déjà donné un délai parce qu’il savait que c’était ma fête». Et il nous a mises dehors. Je mentionne ici qu’il était vraiment chiant et qu’en plus, il avait zéro empathie, car je dois admettre que j’ai éclaté en sanglots à 23h57 et que ce n’est pas à minuit que ça s’est arrêté. Je n’avais pas du tout l’air pathétique… ni sympathique. Alors je suis sortie du bar en criant «NOT thank you». Ça m’a fait légèrement du bien.

Mais bon, comme l’a dit mon amie Sabrina, je n’avais pas de tact à 29 ans, ça ne devrait pas changer maintenant!

Pour poursuivre mes malheurs de trentenaire (ark), le soir de ma fête, alors qu’on revenait du superbe bar à champagne Vertigo 42, qui porte bien son nom étant juché au 42e étage d’un immeuble et dont la vue a l’air de ça :
 (Et à l'intérieur, avec tout plein de miroirs)
Je marchais tranquillement quand j’ai échappé ma caméra, puis entendu un bruit de vitre. Oh merde. Heureusement, ce n’est que la vitre qui protège la lentille qui a éclaté. Dieu merci, elle a fait sa «job» avant de mourir cette petite vitre et sauvé ma lentille. Sauf que je suis maintenant incapable de l’enlever, car elle est vissée trop solidement. Du gros fun à venir pour régler ça.
Et comme ce n’était pas assez, j’ai réussi à perdre les derniers souvenirs que j’avais achetés tout juste avant le départ. La joie.

Mais bon, malgré ces petits accrocs, on a fait un voyage merveilleux. Vous en aurez d’ailleurs quelques autres extraits au cours des prochains jours/prochaines semaines, car il me reste un tas de choses à vous raconter!

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