lundi 23 décembre 2013

Nashville : Honky Tonk et paradis des bottes

Ça faisait vraiment longtemps que je voulais aller à Nashville. Vous commencez peut-être à le savoir, j’aime le country. J’en suis la première surprise, car je riais de ce genre de musique il y a quelques années, mais c’est parce que je ne connaissais pas ça! Je ne suis pas encore une fan finie du country pur, que je trouve un peu quétaine, mais le country pop et le country rock, je suis vendue!

Donc, cette destination s’est imposée d’elle-même. Au menu : football, hockey et beaucoup, beaucoup de musique! Mes attentes étaient très élevées et je n’ai pas du tout été déçue.

À lire aussi : Nashville, c'est aussi du sport!

Notre hôtel était situé tout près de la rue Broadway, là où tout se passe. Entre la première et la 10e avenue, on ne retrouve que trois genres de commerces : des bars, des boutiques souvenirs et des magasins de bottes de cowboy!
La musique commence à 10h30 le matin et se termine à 3h. C’est sans arrêt! Et pas de la musique sur CD, oh que non! Des bands et des chanteurs live. On m’avait dit qu’il y avait du talent dans les bars et c’est vrai! Qu’on aime cette musique ou non, on ne peut qu’être conquis.

Le jour, c’est plus tranquille, mais le soir, «the party is in the house»! Après notre journée cauchemardesque à l’aéroport (à lire ici si vous n’avez pas suivi nos péripéties), on avait un grand besoin de se changer les idées. Une amie m’avait parlé du Honky Tonk Central (honky tonk, c’est le nom général de ces bars). Trois étages, trois bands différents. On a eu un plaisir fou! D’autant plus que les barmaids avaient beaucoup de difficultés avec les quantités. Bref, une soirée bien arrosée qui ne nous a pas coûté cher! 

Il y a aussi un «Photo booth» qui imprime les photos sur un genre de carte postale super originale. On en a évidemment abusé.

LA chanson du voyage

Je ne sais pas pour vous, mais dans mes voyages, qui sont souvent des road trips, je finis souvent par avoir une chanson associée à la ville, à la route ou à une anecdote. Cette fois, c’est clairement «I don’t want this night to end», de Luke Bryan.
Le samedi soir, au Honky Tonk, le band l’a jouée en fin de soirée et j’ai crié mon traditionnel «C’est ma toune!!!» (J’ai environ 500 «tounes» de même…). Je connaissais le refrain par cœur, car je l’avais pas mal écoutée lors de mon long périple de la coupe Stanley. Mais je n’avais jamais appris les couplets. Sabrina ne l’avait jamais entendue, mais l’a bien aimée dès la première écoute. Comme elle est aussi folle que moi quand vient le temps d’apprendre une chanson, on s’est donné comme défi sur la route Memphis-Nashville, deux jours plus tard, de l’écouter sans arrêt jusqu’à la chanter à la perfection. Armées des paroles sur mon iPhone (mais moi, je ne les lisais pas, je conduisais!), c’est ce qu’on a fait.

Je vous dirais qu’elle a joué en boucle durant au moins une heure. Une maudite chance qu’on était seulement les deux à bord, car je crois qu’une troisième personne se serait jetée en bas de la voiture sur l’autoroute.
Mais maintenant on la connaît par cœur, et pas à peu près!

À notre dernière soirée, on est retournées au Honky Tonk, pleines d’espoir d’entendre notre chanson. On pouvait donner 20$ au groupe pour une demande spéciale. Mais comme c’est une chanson populaire et qu’ils l’avaient jouée le samedi (ce n’était toutefois pas le même groupe), on a attendu. Et attendu. Ils ont été agaces en chantant deux ou trois autres chansons de Luke Bryan, mais pas la nôtre! On s’est tannées et on a sorti le 20$. Ils venaient de changer le chanteur. Les deux précédents avaient un petit truc à côté de leur micro pour y mettre leur cellulaire, sur lequel ils lisaient les paroles. Pas le nouveau.

Eh oui, vous l’avez peut-être vu venir… Il s’est trompé dans les paroles!!! Il a chanté deux fois le premier couplet, marmonné un bout et enchaîné avec la vraie fin, mais pas au bon moment. N’importe quoi! On la connaissait plus que lui! Et en plus, on a payé 20$ pour ça! Légère déception, mettons.

La Mecque du country

Le centre-ville n’est pas très grand et tout se fait à pieds. L’aréna des Predators est juste à côté des bars et le stade des Titans est de l’autre côté de la rivière, où on peut se rendre en empruntant un pont réservé aux piétons. Quelques rues plus loin, il y a également le capitole, puisque Nashville est la capitale du Tennessee.

Comme tout est lié à la musique dans ce coin, il fallait absolument aller visiter le Country Music Hall of Fame. Bon, vu mon intérêt récent pour ce style, je ne connaissais pas le trois quarts des intronisés, mais ça valait quand même la peine!J’ai ainsi pu voir la robe que portait Carrie Underwood lorsqu’elle a gagné American Idol (elle est tellement minuscule cette fille!!!), une guitare en argent de Taylor Swift et j’ai appris que Faith Hill était mariée à Tim McGraw (pour apprendre le lendemain de mon retour sur la une d’un magasin à potins qu’ils divorçaient!).
 
C’est à Nashville qu’a été découverte Taylor Swift, alors qu’elle chantait dans un minuscule café, appelé le Blue Bird. Il est en banlieue de Nashville et je ne vois pas vraiment comment on pourrait s’y rendre sans voiture. C’est tellement petit qu’on a passé tout droit et qu’on se demandait vraiment si on était au bon endroit. De l’extérieur, on dirait soit un bar miteux de quartier, soit un vieux salon de coiffure…

Mais quand on y met les pieds, on réalise à quel point c’est mythique. La décoration a été figée dans le temps il y a au moins une vingtaine d’années. Le mur des célébrités est rempli de photos autographiées, très «style années 90». Habituellement, les spectateurs doivent garder le silence le plus total pendant les prestations. Mais nous sommes tombées sur les «Blue Monday», alors c’était un groupe de Blues qui refusait de se conformer à cette règle : le chanteur passait son temps à «chicaner» la foule pour qu’elle se manifeste!

C’est peut-être là où tout a commencé pour Taylor Swift, Keith Urban et Garth Brooks, mais je ne pense pas que le groupe qu’on a vu soit voué à un bel avenir. Pour la simple raison que leur moyenne d’âge devait être autour de 102 ans.
Ceux qui connaissent la série Nashville reconnaîtront également l’endroit, puisqu’il fait partie de l’émission. Comme j’ai commencé à la regarder, mais que je ne suis vraiment pas avancée (mais à date, j’adore!), je ne peux pas vous en parler davantage, mais c’est disponible sur iTunes!

Paradis de la botte


Il était à peu près impensable de revenir de Nashville sans avoir acheté de nouvelles bottes de cowboy (et un chapeau, tant qu’à y être!).
On avait volontairement pris d’immenses valises – même si on ne partait que pour quatre petites journées – car on connaissait l’existence d’un magasin où on achète une paire de bottes et on en reçoit deux gratuitement! Wow, quelle aubaine! Sauf que j’avais évidemment oublié de demander combien coûtait la fameuse première paire!
Toutes celles que je trouvais belles au premier coup d’œil étaient dans les 400$. Je suis peut-être folle et acheteuse compulsive, mais j’ai mes limites (et ma carte de crédit aussi!), alors on s’est dit qu’on serait raisonnables et qu’on se contenterait des bottes avec un prix qui commence par un «2».
Voilà le résultat!

Étonnamment, on n’a pas croisé tant de monde que ça avec des bottes de cowboy. Déception ici! Un peu plus et c’est nous qui sortions du lot! (Bon, facile avec les bottes que j’ai achetées, me direz-vous, mais là n’est pas la question).De notre côté, on a rentabilisé notre investissement au maximum, en ne portant que ça du reste du voyage!

J’ai aussi acheté un magnifique chapeau. Mais je ne l’ai pas porté, parce qu’encore là, personne n’en portait! Étrange…

Oh well, j’aurai mon «kit» pour assister à mon prochain spectacle d’un artiste country, parce que là, les gens les portent!

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