samedi 14 décembre 2013

L'essentiel de Washington en quelques heures!

Mon amie Jennyfer et moi avons peut-être passé seulement une trentaine d’heures à Washington, mais ô que notre horaire était chargé!

(Ceci est la deuxième partie de notre voyage. La première se trouve ici!)

Voici donc ce que nous avons réussi à faire en à peine quelques heures dans la capitale américaine.
Notre hôtel était super bien situé, on a marché jusqu’à la maison blanche. Parenthèse ici, j’ai eu droit à un autre épisode de quelqu’un qui ne connaît rien de Montréal. Le gentil garçon qui m’a servi mon muffin le matin m’a demandé d’où on venait et j’ai remarqué dans son regard qu’il ne connaissait pas du tout Montréal.

- Tu ne connais pas Montréal?
- Non, dit-il, un peu gêné.
 Tu connais le hockey?
- Oui!
- Tu connais les Canadiens de Montréal?
- Oui, répond-il avec un grand sourire.
 Alors c’est pas mal ça, Montréal… comme dans Canadiens de Montréal.

Mais comment font-ils pour ne pas faire le lien? Fin de la parenthèse.

Donc, on marche vers la maison blanche, où on arrive par l’arrière. C’était la première fois que je passais par là et ça valait la peine, car on la voit de vraiment plus près que de l’avant! Il y avait un gros ruban rouge accroché à la maison et on a compris plus tard que c’était parce que nous étions le 1er décembre et que c’était la journée internationale contre le SIDA.
Évidemment, on est également allées la voir de l’avant!
Après un détour vers l’obélisque, on est allées au musée National Air and Space. On avait une heure top chrono! Le petit monsieur à l’entrée nous a dit que ça pouvait sérieusement prendre cinq jours pour visiter. Ça, c’est si vous lisez chaque petit écriteau sous chaque objet de chaque section. On s’entend que ce n’était pas dans nos plans!
Ce qui nous intéressait, c’était l’avion des frères Wright (les premiers à avoir réussi un vol motorisé contrôlé). Fait intéressant, les deux frères savaient que la journée du 17 décembre 1903 serait sûrement historique. Toutefois, il n’y avait qu’une seule place dans l’avion, alors un des deux allait écrire l’histoire et pas l’autre. Comment ont-ils fait pour savoir qui serait l’élu? Pile ou face! Eh oui! Et c’est Orville qui a gagné. «The rest is history», comme disent les anglos.
On savait qu’on pouvait toucher à un morceau de roche lunaire. Wouhou! Ça avait l’air cool. Mais là, tout ce qu’on voyait, c’était une flèche. Je regarde la flèche, la touche, regarde en direction de ladite flèche… pour comprendre que ce n’est pas une flèche, mais bien la roche! Un peu décevant, mettons!
Prochain arrêt : le capitole. Toutes les conditions étaient là pour qu’on puisse prendre une superbe photo avec le reflet presque parfait dans l’eau!
Comme on s’était beaucoup éloignées de notre arrêt suivant, la statue de Lincoln, on a enfourché nos bixis de Washington!
Identiques à ceux de Montréal, les trois vitesses sont tout aussi inutiles, car à 1 on pédale dans le beurre, à 2… on pédale dans le beurre et à 3… on force comme des débiles! Alors j’ai forcé comme jamais jusqu’à la statue d’Abraham Lincoln, où j’ai pris LA photo du voyage :
Puis j’ai vu Lincoln. C’est fascinant de voir à quel point il a l’air du grand-papa dans sa chaise qui veille sur tout le monde, sur son royaume. C’est très impressionnant! Toute faite de marbre, elle mesure six mètres de haut.
Quelques notes historiques : c’est au Lincoln Memorial que Martin Luther King a fait son célèbre discours «I have a dream» (et non Nelson Mandela, comme le croyait Paris Hilton…).
Je l’ai découvert à mon retour en faisant des recherches sur Internet, mais selon une légende urbaine, on peut voir derrière les cheveux de Lincoln le visage sculpté du général Robert E. Lee, qui est orienté vers le cimetière (dont je vous parlerai un peu plus loin).
(Photo Wikipédia)
C’est ce «memorial» qui se retrouve sur les pièces d’un sou et les billets de cinq dollars américains!
Dernier arrêt avant de se rendre au match de football : le gigantesque cimetière Arlington National Cemetery. C’est hallucinant de voir toutes ces petites tombes blanches. En tout, il y en a environ 400 000.
Parmi les gens qui y sont enterrés, il y a John F. Kennedy et sa femme Jackie. On y retrouve aussi leur fils Patrick, mort deux jours après sa naissance et de leur fille qui se serait appelée Arabella, mais qui est mort-née. On peut seulement lire la mention «Daughter» sur une plaque.
Fait intéressant (mon Dieu, mais je n'arrête plus! Où puis-je appliquer pour devenir guide touristique?), à Boston, on peut visiter la maison où John F. est né, ce que j’ai fait il y a quelques années. J’ai donc un peu l’impression d’avoir vécu ses débuts et sa fin…

Notre horaire était calculé à la minute près. Notre visite s’est terminée avec un changement de garde près de la tombe du Soldat inconnu. Un protocole d’une précision extrême est de mise pour les soldats.
Mais comme dans tout bon film d’horreur, le cimetière est un peu moins invitant quand le soleil n’y est plus! On avait hâte de sortir de là!

Prochaine étape : le match des Redskins.

À suivre! 


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