mardi 2 mars 2021

Voulez-vous manger un cochon d'Inde aka un cuy? (Beurk)

Je dois commencer par des excuses, chers lecteurs. Je vous avais parlé des fleurs lancées au Pérou avant de vous promettre le pot. Mais… ça fait près d’un an et demi. Pas trop à mon affaire, me direz-vous et vous avez amplement raison!

Alors, faisons comme si de rien n’était!

Commençons par la pauvreté. J’y avais été confrontée au Mexique, au Brésil et en Afrique du Sud. Mais on ne s’y habitue jamais. On avait plusieurs activités prévues avec les déplacements, les guides et la nourriture. Alors quelques-unes d’entre nous avons pris l’habitude de partager ce qu’on ne voulait pas dans les lunchs avec les enfants. Mais chaque fois, j’ai eu le même malaise. On m’a tellement dit quand j’étais en Afrique que ces jeunes étaient d’excellents comédiens, qu’ils profiteraient de peu importe ce qu’on leur donnerait, etc. Ça marque. Mais bon, une amie de mon groupe a quand même partagé son repas, un midi, avec ces enfants :

J’ai croisé quelques autres enfants qui n’avaient pas le sourire facile, même quand on leur offrait un peu de nourriture. J’ai trouvé ça difficile. Je leur souhaitais juste d’être heureux, je pouvais difficilement faire plus…

Avant d’aller au lac Titicaca, dont je vous ai parlé ici, je suis passée par la ville de Puno. Une grande ville où les artères n’ont pas nécessairement été finies, tout simplement. C’est ce que j’en ai déduit avec ces amas de pierres, comme ici :

Il y avait aussi d’innombrables vendeurs itinérants. Encore une fois, je ressentais un malaise, mais bon, ça vient avec les voyages dans ces endroits… Et j’avoue que c’était moins pire que les enfants harceleurs au Mexique ou trop de gens à Cape Town.

Un des plats typiques du Pérou, c’est… le cochon d’Inde. Encore plus appétissant en espagnol puisqu’on dit « cuy ». Ça se prononce carrément « couille ».

Déjà que je suis difficile, je savais que je ne vivrais pas le plus beau moment de ma vie en l’essayant. Alors, imaginez en plus quand le plat est arrivé devant nous comme ça…

 

C’EST DÉGUEULASSE! En plus, on voit encore... SES DENTS. Ah pis ses pattes. Mais tsé... SES DENTS.

Je savais que je devais y goûter, mais ça ne me tentait pas tant. Alors voici la grosse quantité que j’ai mise dans mon assiette :

Pis je n’ai même pas tout mangé. C’était aussi bon que c’en avait l’air. D’autres ont aimé. Je ne suis clairement pas du groupe.

Mon périple péruvien s’est terminé à Lima. J’ai vu autant de beau que de laid dans la capitale du Pérou. Le laid, c’est le bord des routes, sale comme ce qui m’avait déçue en Égypte.

C’est aussi le chaos total sur les routes. L’anarchie sur quatre roues!

Comme les amas de pierres à Puno, il est difficile de dire si certaines portions sont en construction ou si elles ont juste été abandonnées à Lima, comme ici :

 

Mais il y a quand même aussi du beau à Lima, notamment un quartier avec une tonne de murales – et vous devez commencer à savoir à quel point j’adore les murales!

 

Mais mon chauffeur Uber n’a pas voulu m’y laisser. Il trouvait que c’était trop dangereux pour moi, alors il m’a accompagnée et attendue pendant que je prenais mes photos. Ça m’a effrayée un peu, je l’avoue, et j’étais nerveuse quand je quittais la voiture, mais j’étais bien contente d’être tombée sur un chauffeur bienveillant comme lui! Il n’était pas bon pour cadrer les photos, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie!

Pour aller à l’aéroport à ma dernière journée, mon chauffeur a pris un détour très douteux. J’ai compris plus tard que c’était parce que la route principale était bloquée. Mais on s’est retrouvés dans un chemin tellement sinueux et poussiéreux que je ne comprenais même pas qu’un véhicule autre qu’un motocross puisse y rouler. Mettons que j’avais hâte d’arriver à l’asphalte ou à n’importe quoi qui s’y rapprocherait!

 

Pas rapport avec le beau ou le laid de Lima, mais je me suis momentanément sentie à la maison en voyant ça!

Et finalement, pour terminer en beauté, je suis allée voir un spectacle de fontaines et de lumières. 

 



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