lundi 18 mars 2019

Aventures havanaises, deuxième partie!


Les jours se suivent et se ressemblent. Du moins pour mes pas (15 km hier et 10 km aujourd’hui) et ma fatigue – encore au lit vers 19h!

J’ai continué à arpenter les rues de La Vieille Havane aujourd’hui, tout en ayant chaud et en regrettant amèrement ma tenue vestimentaire (jupe qui ne respire pas et chandail avec mini manches, mais noir).

On annonçait un peu de pluie pour la journée, selon ce que j’avais vu sur l’application la dernière fois que j’ai eu accès à Internet, c’est-à-dire avant de partir des États-Unis. Je n’ai pas de fenêtre dans ma chambre et ça ne me tentait pas de sortir voir la température pour revenir chercher ou pas mon parapluie, alors je suis partie avec lui, attaché à ma sacoche pour ne pas le traîner dans mes mains (pas de place dedans). En sortant, beau gros soleil et ciel bleu. Température qui a duré toute la journée!

J’avais comme plan d’aller visiter le Museo de la Revolución. Je me suis dit que ce serait une bonne idée s’il pleuvait ou encore si j’avais trop chaud. Les deux raisons étaient finalement mauvaises. Non seulement il ne pleuvait pas, mais on crevait et il n’y avait pas d’air climatisé à l’intérieur! Le musée – magnifique de l’extérieur – subit présentement de grandes rénovations, alors l’exposition repose plutôt sur des textes (en minuscule pour l’anglais, une chance que je lis un peu l’espagnol!) et des photos. Ça paraît que la situation est temporaire. Mais c’était intéressant même si ça n’expliquait pas tant les raisons de la révolution.
 
J’ai notamment pu voir d’autres photos de Che Guevara que celle que l’on retrouve partout. Je trouve qu’il ressemble à l’acteur québécois Jean-Carl Boucher! C’est vrai! La photo qui est toujours utilisée ne semble pas être si représentative finalement!

Voici mon « séparés à la naissance », vous me direz ce que vous en pensez!
 
À l’extérieur, derrière des vitres qui nous empêchent de bien voir, se trouve le Granma, le bateau utilisé par Fidel Castro pour rejoindre Cuba à partir du Mexique.
J’ai essayé trois des restos qui étaient dans mon livre « 300 raisons d’aimer La Havane », soit El Café pour déjeuner, le Chacón 162 pour dîner et le O’Reilly 304 pour souper. Tous étaient excellents. La salade César n’avait toutefois rien comme la nôtre!
On ventait la crème glacée du Helad’ora dans le livre, alors je voulais absolument y aller. C’était bon, mais on est loin du gelato d’Italie!

Ma chambre est cute, mais je n’ai que quelques postes – évidemment tous en espagnol – sur ma télévision et l’image laisse à désirer! C’est ça ou les matchs de soccer se disputent maintenant avec trois fois plus de joueurs!
Voici en vrac d’autres constats, après deux jours.

- Les feux de signalisation semblent parfois facultatifs. Les piétons traversent un peu n’importe quand, mais il faut tout de même être prudent!

- Avec toutes ces vieilles voitures, il ne faut pas s’étonner d’avoir de nombreuses bouffées d’air… de monoxyde de carbone!

- Parlant de senteur, avec la chaleur et les nombreux déchets dans les rues (ils semblent être nettoyés chaque soir par contre) et les conteneurs sans couvercle, ça ne sent pas toujours très bon. Mieux vaut retenir sa respiration quand on passe tout près.

- Les gens marchent souvent dans la rue pour la simple raison que les trottoirs sont en piteux état et que c’est beaucoup mieux dans la rue. Voyez par vous-mêmes :
- Le WiFi est quasi absent. On dit qu’on peut acheter des cartes, mais ce n’est pas évident d’en trouver. J’ai croisé une seule boutique où ils en vendent, mais la longue file dehors m’a découragée. Je suis donc en sevrage!

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