samedi 18 mars 2023

Du trafic, des chips et des trottoirs troués

Je passe quelques jours dans la capitale de la République dominicaine, Saint-Domingue, et j’ai pensé vous faire part de quelques-unes de mes observations, dont probablement certaines plus inutiles que les autres!

Une des premières choses qui frappent, c’est le trafic. Les embouteillages, c’est la norme. Un trajet de quelques kilomètres peut facilement prendre une heure alors il faut prévoir ses déplacements! Heureusement, les prix Uber sont prédéterminés et ne sont vraiment pas chers ici!

Malgré toute cette densité automobile, j’ai été très surprise de constater qu’il y a très peu d’intersections avec des arrêts. Pour les traverser, il faut donc jouer du coude et s’imposer s’il y a beaucoup de voitures ou encore les traverser en klaxonnant si on est sur son erre d’aller. Quant aux feux de circulation, ils semblent pas mal facultatifs pour les motos. Et des motos, il y en a une tonne! Il faut vraiment être prudent en traversant la rue, même sur une lumière verte.

Il n’y a pas que les motos et les voitures qui sont dangereuses… les trottoirs eux-mêmes le sont! Une maudite chance que je ne suis plus en trottinette avec une jambe dans le plâtre, parce que je n’aurais jamais survécu. Les trottoirs sont bordés de crevasses – des canyons! – d’au moins un pied de large et tout aussi creux. Je sais que c’est pour évacuer l’eau, mais il faut les enjamber ces énormes trous! (Et je vous confirme que les photos ne rendent pas justice à la béance du trou!

 

Sans oublier, les véritables trous, comme celui-ci :

 

J’ai vu une petite exposition de photos, mais j’avoue que je suis un peu perplexe. Mon sens artistique ne doit pas être si développé parce que l’objectif de la collection, c’est de représenter le flou, alors que moi, si mes photos sortent comme ça, je les considère ratées. Mais bon, on ne juge pas l’art!

 
 

J’ai croisé plusieurs passants qui trimballaient leur cargaison directement sur leur tête. Ce n’est pas la première fois que je vois ça, mais ça n’en demeure pas moins impressionnant :


 

J’adore essayer les nouvelles saveurs de chips, surtout les Lay's, un peu partout dans le monde. Ici, il n’y en a que deux spéciales, mais j’y ai goûté et elles sont bonnes toutes les deux : fromage blanc et lime. Rien ne bat toutefois la saveur de tzatziki en Grèce... J'en rêve encore!

Avoir les vitres teintées, c’est bien beau, mais que faire si elles sont si foncées qu’on ne voit pas son miroir? Pourquoi ne pas tout simplement ajouter un trou avec le logo d’Apple?

Je loge devant un centre d’achats que l’on peut qualifier de très haut de gamme, avec des boutiques Rolex, Louis Vuitton, etc. Comme c’est juste de l’autre côté de la rue et que je ne veux pas trop m’éloigner le soir, je suis allée souper au Hard Rock Café à ma première soirée. Ce n’est pas la première fois que je vais dans cette chaîne et je sais que si on paie un extra, on peut repartir avec notre verre. Ce n’est évidemment pas mon intention cette fois, trop de chances de le briser dans la valise et aussi pour la très bonne raison que je n’en ai pas besoin.

Quand le serveur m’apporte la facture, je remarque qu’il a mis le prix pour le verre. En CAD, ça monte à… 23$. Bel essai, mon gars. Il a fait le saut quand je lui ai dit en espagnol que je ne voulais pas payer pour le verre! Le gérant est même venu confirmer que je ne le voulais pas. À ce prix-là, je pourrais quasiment me payer un ensemble de verres en cristal, alors non merci.

Il y avait sur le menu un burger gigantesque, qui n’est pas exagéré du tout :

Aucune chance que je commande ça!

Charlot n’est pas avec moi, mais je l’ai quand même vu à la pharmacie. Il m’avait caché qu’il était devenu mannequin pour du shampoing pour chiens, le petit coquin!

Je vous ai parlé un peu plus tôt de mon tour en téléphérique, mais voici quelques autres remarques sur ce qu’on a pu voir du haut des airs. Certains ont peint leur toit, comme ceux-ci :

 

D’autres se sont fait des terrasses… avec les moyens du bord! Pourquoi pas?

Il y a pas mal d’endroits où déposer son recyclage, mais je ne sais pas à quel point c’est bien fait par la suite – ce n’est pas parfait au Québec, alors dans un pays un peu moins aisé… - mais j’ai pu voir un centre :

J’ai ri (jaune!) quand j’ai vu ces livres dans une épicerie. C’est écrit « Femme 2000 » dessus, mais on s’entend que ça fait très années 40-50 avec femme dans la cuisine! Je ne peux pas croire que ça se vende encore.



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