mardi 21 juillet 2020

Dans la voûte (ou presque) du Coca-Cola

Il y a deux ans, je suis allée à Atlanta et à Nashville avec mon père, question d’aller visiter l’usine où on allait envoyer notre vieux piano datant de 1871 pour le faire restaurer. Alors tant qu’à être là, on a visité, évidemment!
Je vous avais déjà raconté les « p’tites vites d’Atlanta » et « L’histoire des Boutchoux ». Mais j’ai aussi visité le musée Coca-Cola et c’était super intéressant!
 La boisson que l’on connaît a été inventée par Dr John S. Pemberton en 1886.
 On peut d’ailleurs y voir la voûte où serait la recette, mais sans la voir, évidemment!
 
D’ailleurs, la recette est devenue la plus recherchée en Amérique à ses débuts. Nul besoin de dire qu’elle a été surveillée de très près!

Au cours de sa première année d’existence, Coca-Cola n’avait pas des ventes de malade. Ils en vendaient environ… neuf par jour!
Ensuite, quand le succès est arrivé, il y a évidemment une tonne de compagnies qui ont tenté de l’imiter, en utilisant un logo semblable. C’est le cas de « Celery Cola ».
En 1888, Asa Griggs Candler a bien compris que le goût était intéressant. Il a donc commencé à acheter des parts pour devenir le seul propriétaire de la recette en 1892. Candler ne faisait confiance à personne. Il était l’unique propriétaire de la recette et elle était dans une voûte pour laquelle une seule clé existait.
Griggs est même devenu maire d’Atlanta en 1916. Sa famille a vendu Coca-Cola en 1912 pour la modique somme de… 25 millions $. C’était énorme à cette époque!
Pendant des décennies, des pharmaciens, des chimistes et autres ont essayé d’analyser le Coca-Cola pour en déterminer la recette. Ils ont même essayé avec du chromatomaphe gazeux. Pas certaine de savoir ce que c’est, mais ça sonne assez nerd merci!
Alors, qui connaît la recette? La rumeur veut qu’ils ne soient que deux. Qu’ils ne peuvent voyager ensemble. Que leur identité n’a jamais été révélée et que… chacun d’eux ne connaît que la moitié de la formule!

Pour Candler, l’important était d’avoir un prix abordable. C’est pourquoi pendant cinq décennies, le prix était de 5 sous à travers les États-Unis.
À l’époque, les prix ressemblaient à ça :
- 5 sous pour une miche de pain
- 10 sous pour une tasse de café
- 1 sou pour le journal
- 4,75$ pour des souliers de femme
- 25 sous pour un gallon d’essence
- 32 sous pour une douzaine d’œufs
- 1$ pour une chambre d’hôtel à Atlanta
- 40 sous pour 1 oz de parfum
- 2,76$ pour une montre de poche
- 25 sous pour de la pâte dentifrice
- 25 sous pour une coupe de cheveux et un rasage chez le barbier
- 950$ pour une voiture
Au départ, Candler ne voulait pas vraiment que son produit soit embouteillé, mais il a été convaincu en 1899 par des avocats de Chattanooga. Il leur a vendu les droits de l’embouteillage pour 1$ et ç’a été un énorme succès! C’est à partir de ce moment que les gens ont pu déguster leur boisson où bon leur semblait.
Évidemment, Coca-Cola est indissociable de l’image que l’on connaît du père Noël. C’est en 1931 que la compagnie a mandaté l’illustrateur, Haddon Sundblom, pour imaginer ce personnage. Il a créé une centaine de publicités pour Coca-Cola, mais évidemment, aucune n’aura eu autant d’impact que celle-là!
On peut aussi tester notre mémoire en tentant de recréer le logo. Je pensais que j’étais pas pire…
Finalement pas pantoute!
La visite se termine avec toutes les sortes de jus ou boissons gazeuses qui appartiennent à la compagnie, que l’on peut goûter. Elles sont divisées par continent. Je me suis rappelé pas mal de souvenirs avec ça!

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