Au cours des dernières années, mes différents voyages m’ont
menée sur les traces de John F. Kennedy. J’ai visité la maison où il est né en
banlieue de Boston, je me suis recueillie sur sa tombe à Washington, et je suis
aussi allée à Tampa Bay, où il a passé sa dernière nuit avant son voyage
fatidique au Texas. Il était donc logique que je passe par la rue où JFK a été
assassiné, le 22 novembre 1963 par Lee Harvey Oswald. (Non, je n’entrerai pas
dans les théories du complot!)
J’avais le temps de ne faire qu’un seul tour guidé en
trolley. J’ai donc dû choisir entre la visite d’une heure sur JFK et celui de 75
minutes qui faisait le tour de la ville. J’ai opté pour la ville, comme je n’y
étais qu’une journée. Mais ce n’est vraiment que partie remise, j’ai vraiment l’intention
de retourner dans cette ville!
Je n’ai donc pas trop de détails sur l’assassinat – je sais,
je peux facilement trouver un milliard d’articles et de reportages, je viens de
passer la journée à en lire par curiosité –, mais je peux tout de même vous dire qu'on ressent une étrange sensation lorsqu’on traverse la rue et que nos pieds
se posent sur un des deux X peinturés sur l’asphalte. Un blanc, un jaune. Les
deux endroits où était JFK lorsqu’il a été atteint par balle. Je n’avais jamais
vu les images du célèbre film amateur d’Abraham Zapruder, qui a filmé la scène.
Ça manquait à ma culture. Je vais rester hantée longtemps par les images. Je ne
savais pas que la scène avait été si violente. C’est dégueulasse, vraiment.
Ça s’est passé il y a plus de 50 ans, mais c’est toujours aussi troublant. L’endroit est très sobre. Si la dame du trolley ne me l’avait pas dit, je n’aurais pas su que c’était là (je n’avais pas eu le temps de faire mes recherches habituelles avant de partir!).
Je n’ai pas eu le temps non plus d’aller visiter le musée qui se trouve maintenant sur l’étage où était le tueur. Si vous remarquez, la fenêtre est toujours ouverte au cinquième étage, d’où sont probablement venus les tirs.
Il y a un gros monument en la mémoire de Kennedy. Il est monté sur des blocs pour donner l’impression de flotter, un peu comme pour représenter son esprit. C’est plus frappant de soir.Ville d'inventions
Sur une note un peu plus joyeuse, Dallas est aussi le lieu de naissance de quelques trucs que l’on voit très souvent de nos jours : les guichets ATM (du moins, l’inventeur venait de là!), les machines à Margarita, le Dr Pepper, les machines à faire des chips à nachos et les croustilles Frito-Lays.
Dans le cas de Frito-Lays, qui était à l’origine simplement
Frito, tout a commencé lorsque Charles Elmer Doolin, de passage à Dallas, a
goûté aux croustilles faites maison d’une dame dans la rue. Il a complètement
succombé et lui a demandé sa recette. Elle n’a pas voulu la lui donner, mais
elle lui a dit que pour 100$, elle pourrait la vendre. Doolin est allé voir sa
mère pour avoir l’argent – c’était un très gros montant à l’époque – et cette
dernière a vendu sa bague de mariage pour pouvoir lui prêter les 100$. Vite
comme ça, je dirais que c’était un bon investissement!
M. Lay – des chips Lays – vient également de la même région. Lui, il avait acheté la première machine à faire des croustilles de maïs à un commerçant de l'endroit, pour 200$. On connaît la suite, et les deux se sont unis. C'est en grande partie à eux que l'on doit quelques kilos en trop, c'est clair!
M. Lay – des chips Lays – vient également de la même région. Lui, il avait acheté la première machine à faire des croustilles de maïs à un commerçant de l'endroit, pour 200$. On connaît la suite, et les deux se sont unis. C'est en grande partie à eux que l'on doit quelques kilos en trop, c'est clair!
Quant au Dr Pepper, on raconte que ses créateurs avaient
goûté peu de temps avant à ce qui allait devenir le Coca-Cola et avaient
déterminé que c’était imbuvable et que ça n’avait aucun avenir… Ils se sont
légèrement trompés. Mais bon, ils n’ont pas fait trop mal avec leur propre
boisson gazeuse.
C’est aussi à Dallas qu’on retrouve le premier restaurant
mexicain du Texas, le El Fenix. Vous serez sûrement très surpris d’apprendre… que je n’ai
pas eu le temps d’y aller!
Il y a aussi un restaurant où au lieu de vous donner un
numéro de commande, on vous donne un nom de vedette. Ainsi, vous pouvez passer
pour Jennifer Lopez ou Tom Cruise le temps d’un repas.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire