lundi 5 janvier 2015

San Antonio, je te reverrai, c'est certain!

Mon court périple au Texas s’est terminé par un gros 24 heures à San Antonio. J’ai d’ailleurs perdu la première heure de mon passage dans cette ville à attendre la navette à l’aéroport. Charmant.

Mais outre ce petit pépin, j’ai adoré cette ville. Elle est complètement différente de Dallas. J’ai trouvé qu’il y avait une touche européenne, avec une touche espagnole, mais aussi un accent mexicain très marqué.
 
 
D’ailleurs, le Historic Market Square est le plus gros marché mexicain en dehors du Mexique. Pour avoir également visité des marchés dans ce pays, je dois avouer que je me sentais vraiment au Mexique! Je n’ai rien acheté cependant… parce que j’aurais eu l’impression de ramener des souvenirs d’un autre pays et je trouvais ça un peu bizarre.
 
Ce qui caractérise la ville de San Antonio, c’est le fameux River Walk. Il fait cinq milles de long et est plus bas que le niveau de la rue. On doit donc descendre des escaliers pour aller marcher sur le bord de l’eau.

C’est magnifique. Voici ce que je voyais en sortant de mon hôtel :
Et un peu plus loin, un restaurant mexicain a vraiment réussi un coup de marketing extraordinaire en mettant simplement des parasols de différentes couleurs sur leur terrasse. C’est ce que l’on retrouve sur la majorité des cartes postales, alors disons que ça leur fait une belle publicité!

Voici ce que ça donne de jour :
 
Et de soir :

Comme j’y suis allée dans le temps des fêtes, j’ai eu la chance de voir le River Walk tout illuminé. Il y a des lumières dans chacun des arbres qui bordent l’eau. Un tour de bateau sur la rivière m’a permis d’apprendre qu’il fallait deux mois pour tout installer… et deux mois pour tout enlever!

La plupart des hôtels sont évidemment presque tous construits le long du River Walk. Il y en a deux qui ont des histoires assez particulières. Le premier, c’est le Hilton. Il devait être construit à temps pour le World Fair de 1968. Comme il n’allait pas être prêt à temps, ils ont dû trouver une solution. Celle qui a été retenue? Construire l’hôtel… ailleurs. Et le monter par modules! Les pièces ont donc été toutes faites et il a été construit comme un hôtel en blocs Lego.

Chacune des pièces a été construite à environ une douzaine de kilomètres de là et elles étaient vraiment en format «tout inclus», avec les luminaires, la plomberie prête, les meubles et même la décoration!

L’hôtel a été construit en un temps record et à ma grande surprise, il tient encore en un morceau! Je le voyais bien de ma fenêtre et il est particulièrement beau pendant le temps des fêtes!
Mais l’histoire la plus fascinante, c’est celle du Fairmont. Il a été acheté et les nouveaux propriétaires voulaient le jeter à terre pour en construire un nouveau. Le hic, c’est que les hôtels Fairmount sont classés «patrimoines» et donc ils ne pouvaient pas le faire. La solution? Ils l’ont déménagé. Je répète : ils ont DÉMÉNAGÉ un HÔTEL. C’est complètement fou. J’ai d’ailleurs trouvé une vidéo dudit déménagement. C’est assez impressionnant! Vous pouvez la visionner ici.
Une autre des attractions les plus populaires du Texas est la chapelle de l’Alamo. Une longue file d’attente pour y entrer m’a toutefois découragée d’aller la visiter. Ce serait sans aucun doute pour une prochaine visite!
Comme je le fais toujours, je suis allée au haut de la tour de la ville, la Tower of the Americas. Elle n’est pas super haute, mais ça valait quand même la peine. Voici San Antonio, vu d’en haut!
 

Un peu de basket


Le but principal de ma présence à San Antonio était pour assister à un match de la NBA, opposant les Spurs de San Antonio et les Clippers de Los Angeles, au AT&T Center.
Le seul joueur de l’équipe que je connais, c’est le français Tony Parker. Je dois avouer qu’il se démarque sur un terrain, il est vraiment bon!
Je voulais m’acheter un chandail des Spurs et j’avais en tête de me procurer celui de Parker. J’ai pris l’habitude d’acheter des chandails pour enfants, car ils me font et surtout… ils sont souvent beaucoup moins chers! Le problème, c’est que les seuls chandails pour enfants de Parker étaient des XL ou XXL. Un peu trop grand, disons! Le seul petit format qui restait était la version camouflage. Pas très tentant! J’ai donc passé au plan B. Choisir le chandail du joueur dont j’aimais le numéro! Comme j’ai un faible pour le numéro 4 – ne cherchez pas à comprendre, je suis juste bizarre avec les chiffres – j’ai opté pour le 4 de Green. Je demande rapidement au vendeur si le joueur est toujours avec l’équipe, pour être certaine de mon choix, il me dit que oui, alors je paye, je sors du magasin et j’enfile mon chandail rendue à ma place.

Une fois le match commencé, je cherche mon numéro 4. Il n’y en a pas, mais il y a un autre Green, numéro 14. Je me dis alors que le vendeur était dans les patates et que finalement, ce joueur a été échangé. Curieuse, je le cherche sur Google et je réalise que le joueur a CHANGÉ son numéro avant le début de la saison! Maudit! J’étais un peu fâchée. Il me semble que le vendeur aurait pu me le dire ou que la boutique aurait pu le mettre en spécial! Je me sentais comme les fans du Canadien qui ont un chandail no 73 de Gallagher.

Mais bon, c’est quand même mieux que si j’avais acheté ces souliers :
Pour ce qui est du match, les Spurs ont gagné. Ce qui a attiré mon attention? La «Home Alone cam», où les gens qui apparaissent à l’écran doivent faire cette face :
Il y a aussi une des meneuses de claque qui avait plutôt l’air, n’ayons pas peur des mots, d’une danseuse nue. Elle détonnait pas mal dans la portion «free-style», mettons! Je vous laisse deviner c’est laquelle :
En terminant, je sais qu’il n’y a pas de sot métier, mais je n’aimerais pas vraiment être la personne dont le boulot consiste à essuyer la sueur des joueurs sur le plancher. Beurk.
J’ai trouvé cette initiative super dans l’autobus de ville, en hommage à Rosa Park. Il n’y a qu’un siège comme celui-là, et c’est évidemment celui qu’a occupé Mme Park lorsqu’elle a refusé de laisser sa place à un Blanc. 
Une collègue m’avait aussi fortement recommandé d’aller au Coyote Ugly. Je suis déjà allée à celui de Las Vegas, mais j’étais curieuse de voir la version texane. Ce n’est pas compliqué, c’est exactement comme dans le film! Je veux vraiment y retourner!
Et en terminant, je vous vante souvent le site de réservation hotels.com. Eh bien, j’ai encore une fois été super bien servie, payant seulement 115$ pour cette magnifique suite! J’avais même deux téléviseurs pour moi toute seule. Yeah!
 

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