dimanche 16 novembre 2014

Sport, chocolat et «lave-chien»

Hamilton n’a pas très bonne réputation. On dit que c’est une ville laide et ennuyante. Je ne peux pas vraiment juger, car j’ai passé pas mal de temps à travailler, mais disons qu’il n’y avait pas l’air d’avoir grand-chose à faire.

La rue principale a l’air d’avoir de belles boutiques – mon amie Mel est virée complètement folle en entrant un magasin «cosplay», spécialisé en costumes, magie et autres. Mais comme je n’y étais pas (je travaillais!) et que je ne connais pas vraiment cet univers, je vais vous laisser «googler» ça pour avoir des informations!

Sinon, on s’est souvent fait dire de ne pas sortir seules le soir, que ce n’était pas super sécuritaire, même si on se trouvait dans un quartier en plein développement. D’ailleurs, notre hôtel – Homewood Suites by Hilton – était très récent et surtout magnifique! Mais tout ce qu’il y a autour… Disons que ça laisse à désirer.

Parlant d’hôtel, j’ai dû changer à la dernière minute, car j’en avais réservé un dans un autre quartier et ça semblait près de l’eau. C’était finalement une très mauvaise idée. Non seulement c’était loin de tout  - ça m’a pris une bonne vingtaine de minutes pour m’y rendre, par l’autoroute! – mais en plus le voisinage ne m’inspirait pas du tout. Ayant réservé par hotels.com, j’avais l’option d’annuler ma réservation. Sauf que j’avais jusqu’à 15h pour le faire et qu’il était 16h quand j’y suis arrivée. J’appelle, dans l’espoir de tomber sur un employé conciliant. Malheureusement, la réponse de l’employé à l’accent français était : «Désolé, ce n’est pas notre politique qui s’applique, mais celle de l’hôtel. Je peux l’annuler, mais je vais vous charger une nuit. C’est que l’hôtel ne veut pas qu’on annule». Grrrrr. Je raccroche, mais je décide d’en faire à ma tête. À la réception de l’hôtel, j’explique la situation à la préposée, qui me répond, super gentiment : «je l’annulerais volontiers, mais comme tu as déjà payé avec hotels.com, c’est eux qui doivent annuler, pas nous!».

Booooon. Pouvez-vous vous parler maintenant? Je rappelle, mais je prends l’option «anglais» pour ne pas tomber sur la même personne! En quelques minutes, la réservation était annulée, j’en avais une autre à l’hôtel au centre-ville et tout ça, sans frais supplémentaires. Génial!

Mais ça m’apprendra à vouloir être «cheap» quand je réserve!

Un peu de hockey


Vous avez vu les estrades vides lors des matchs des Panthers de la Floride dans la LNH? Eh bien sachez que c’est pas mal la même chose pour les Bulldogs, de la Ligue américaine. Difficile à comprendre, surtout qu’il y a tout plein de bons espoirs du Canadien qui y jouent (et un certain Rene Bourque, mais il n’y était pas encore lors de notre passage… et je ne pense pas qu’il fasse courir les foules non plus…).

C’était un peu triste à voir. Difficile d’avoir de l’ambiance quand il n’y a que 2284 personnes dans les estrades. Et ça, c’est le nombre de billets vendus…
Ce n’est pas le match le plus excitant que j’ai vu dans ma vie, je dois l’admettre. En fait, ce que je retiendrai, ce sont plutôt les succulents beignes fraîchement faits et trempés dans le sucre et la cannelle. Un peu comme des «beignes à la queue de castor». Trop. Bon.
 
Un des commanditaires est une chaîne de restauration rapide dont j’oublie le nom. Un des jeux sur l’écran géant avec les partisans est de deviner… quelle est la sauce d’ailes de poulet favorite d’un joueur. Alors, au cas où ça vous intéresse, sachez que Joey MacDonald préfère la saveur miel et moutarde. Eh ben.

Le cadran est aussi d'une précision extrême... avec des millièmes de secondes!

Un peu de football


On a également assisté au match des Alouettes contre les Tiger-Cats. Il pleuvait, ventait et faisait froid. Bref, une température «parfaite» pour du football… C’est là où on aurait dû avoir un toit, et non à Detroit (anecdote de toit à lire ici si ce n’est déjà fait)!

Ce qui a fait dire à mon amie Mel : «Je suis heureuse pour la santé des cheerleaders de voir qu’elles sont habillées chaudement». Ce qui a mené à la question tout aussi pertinente le lendemain au match des Lions : «Ç’a l’air de quoi les matchs dans le sud?». Après ma réponse plutôt simple («euhhh… pareil, mais il fait chaud»), on a un peu déconné et imaginé des palmiers sur le terrain (qui sont devenus les poteaux avec notre imagination débordante – et aussi grandement à cause de la fatigue) et on a imaginé que le ballon, en Floride, était remplacé par un ananas. Et oui, je vous jure qu’on était toutes les deux à jeun!

Pour revenir au match à Hamilton, si jamais vous y allez, prévoyez vos déplacements, car le stationnement est pratiquement inexistant. Ce qui fait en sorte que vous pouvez soit vous stationner dans les entrées privées (ou sur leur terrain), moyennant évidemment quelques dollars, ou encore vous retrouver dans un stationnement un peu «creepy», vraiment loin, à côté d’une bouche d’aération qui sortait de je ne sais où, mais qui puait vraiment beaucoup. Mal de cœur assuré!

En vrac

Sur notre chemin, on a croisé un lave-auto… pour chiens! En fait, c'est plus un «lave-chien» si on traduit librement le «Dog wash». Je n’ai rien à ajouter. Je vous laisse juger par vous-mêmes!
 
 
Lors de mon périple pour la finale de la Coupe Stanley en 2013, je m’étais amusée à compter le nombre de chansons que je connaissais par cœur de telle ou telle chanteuse. Cette fois, j’ai amorcé la longue et difficile mission d’établir le nombre de chansons que je connais par cœur, tout court. Durant tout le voyage, on s’est à peine rendues aux titres commençant par la lettre «C». Et lorsque je suis revenue chez moi, le compte était déjà à 200. Oui, je connais (au minimum 80% de la chanson – Mel était la juge) 200 chansons qui commencent par «A», «B» ou «C». Des gageures pour savoir quel sera le grand total quand j’aurai fait le tour de mon iPad, qui en contient près de 6000? La réponse… dans quelques mois!
On avait quelques heures de libres, alors on a décidé d’aller voir les chutes Niagara.
Et de dépenser une fortune au Hershey Store. La «Reeseaholic» que je suis a failli ne pas survivre à cette overdose d’orangé! Mais je le répète, il n’y a rien comme les barres Reese’s classiques. Les cupcakes, les brownies et tout, c’est bien beau, mais ce n’est pas aussi bon que l’original!
On avait aussi fait un petit arrêt à Toronto pour admirer encore une fois la Tour CN. Je ne me tannerai jamais!
Finalement, deux vignobles ont attiré mon attention sur la route des vins de Niagara. Le premier, d'un golfeur canadien célèbre et le deuxième... avec un nom désormais encore plus célèbre, pour les mauvaises raisons. Je me demande s'ils songent à changer leur nom...

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