dimanche 2 novembre 2014

Il faisait «FRETTE» à Buffalo

On a commencé à voir en fin de semaine des terrains de football complètement enneigés, notamment à Calgary, dans la LCF.

Ça m’a rappelé mon premier match de la NFL. Ou plutôt, ma première grosse tempête de neige à Buffalo, qui s’adonnait à être en même temps que mon premier match de la NFL!
C’était le 2 janvier 2010 pour le dernier weekend de la saison.

Parenthèse ici. Il m'arrive souvent de procrastiner, comme mon passeport était expiré, j’étais allée faire ma demande… le 29 décembre. Considérant le fait que le 1er janvier était un samedi et que le 31, les bureaux étaient fermés, je pouvais difficilement être plus à la dernière minute! Mais j’ai été chanceuse, j’ai payé l’extra 48 heures (le 24 heures est beaucoup plus cher!) et j’ai quand même eu mon passeport le lendemain. Tout ça après avoir rendu très jaloux le commis à Passeport Canada, qui était un grand fan de football!

Donc, on est partis super tôt le matin même pour faire la route, qui prend habituellement sept heures. Avec cette température de ?&*(/$%, ç’a été plus long et on est arrivés tout juste à temps à nos sièges pour le botté d’envoi. Le tailgate, ça allait être pour une autre fois!

Je savais qu’il allait faire froid. J’avais pris mes précautions. J’avais dépensé une fortune pour des combines, un nouveau manteau d’hiver super chaud, des mitaines de ski, etc.

Mais j’ai complètement oublié mes pieds. Sans blague! Brillante comme une deux watts, je me suis dit que mes petites bottes en cuir du Aldo, avec un peu de fourrure à l’intérieur, seraient super chaudes. Au pire, j’allais mettre deux paires de bas.

Quelle. Conne.

J’ai gelé comme jamais dans ma vie. (OK, c’était avant de vivre le match extérieur des Blackhawks contre les Penguins à Chicago)

J’ai même songé à l’amputation de quelques orteils tellement je ne les sentais plus.

Soudain, une idée me traverse l’esprit. Ça m’est déjà arrivé quelques fois de me réchauffer les pieds avec les séchoirs à main dans les salles de toilettes publiques. Une jambe dans les airs, sous le séchoir… disons que j’ai toujours l’air un peu bizarre. Je décide donc de faire la même chose. Sauf que… quelle déception, il n’y a aucun séchoir dans tout le stade! Et pas d’eau chaude non plus dans les lavabos. Ah et AUCUNE chaufferette. J’ai dû me résigner à emballer mes pieds dans du papier brun. Ça m’a réchauffé un gros deux minutes. Peut-être trois.

Plan B? Un chocolat chaud (je ne bois pas de café). Pour être chaud, il l’était. Mais c’était aussi le plus sucré que j’ai bu de toute ma vie. Il devait y avoir 3627 calories dans mon verre!

À noter que les joueurs aussi semblaient avoir froid sur les lignes de côté!
Au début du match, ce n’était pas siiiii pire, car il ne neigeait pas. Mais à un moment, ça s’est gâté.

On ne voyait plus rien.
Ils ont même dû passer la souffleuse...
 

Et il était dorénavant impossible de s’asseoir sur nos bancs. De un, ils étaient beaucoup trop froid et de deux… Ils ont été recouverts de plusieurs centimètres de neige en à peine quelques minutes. Pour vous donner une idée, je secouais ma sacoche aux deux minutes, de peur de la perdre sous la neige.
On s'entend que les meneuses de claque ne sont pas aussi sexy qu'à Dallas, mettons.

Une déception et une première


Pour ce qui est du match, c’était l’année où les Colts d’Indianapolis – mon équipe – avaient remporté leurs 14 premiers duels. J’avais tellement hâte de voir si j’allais assister au dernier match d’une saison parfaite (16-0)! Mais la semaine précédente, ils ont perdu dans contre les Jets de New York dans une rencontre sans importance.

J’avais super hâte de voir à l’œuvre Peyton Manning! Mais comme leur saison parfaite n’était plus possible, il n’a joué qu’un quart. Nul besoin de préciser que puisque dans le temps, les Colts n’avaient absolument aucun réserviste potable au poste de quart, mon équipe a perdu. J’ai oublié le score final (et je suis partie avant la fin pour cause de risque de décès par hypothermie).
 
MAIS. Parce qu’il y a quand même eu un «mais» à la situation. Comme le résultat n’avait aucun impact sur le classement, plusieurs joueurs ont fait leurs débuts dans la formation. C’est le cas du Québécois Samuel Giguère. J’ai donc assisté à son premier (et je crois que c’est le seul) attrapé dans la NFL.

Voici une photo quelques instants avant ledit attrapé :
Au retour, on en a vu des voitures dans le champ sur le bord de l’autoroute! On a arrêté de les compter. Mais on était bien heureux d’être en 4x4 avec des bons pneus d’hiver, car ce n’était visiblement pas le cas de tout le monde!

Je serai à Detroit dimanche prochain pour un autre match de la NFL. Cette fois, ce sera mon neuvième (tous dans des villes différentes). J’espère juste que la température ne sera pas aussi désagréable!


C’est donc à suivre :)

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