Mais celui-ci a une signification plus particulière pour
moi. Comme certains d’entre vous le savent, j’ai publié mon premier roman (Match Imparfait) en
février dernier et je me suis promis de voyager avec les profits de la vente
des livres.
J’aurais pu être raisonnable et, disons, payer ma carte de
crédit, mais c’est beaucoup trop plate comme récompense pour avoir travaillé
des centaines (milliers) d’heures sur un roman!
Donc, je suis au Brésil pour les neuf prochains jours. Je
viens y rejoindre mon ancienne coloc qui est ici depuis plusieurs mois pour
travailler sur sa thèse.
Au programme : les chutes d’Iguaçu, Rio de Janeiro et
Salvaldor. On va aussi passer un peu de temps de l’autre côté de la frontière, en
Argentine.
Une tonne de paperasse
C’est un peu compliqué aller au Brésil. En fait, pas si
compliqué, mais disons que la paresseuse en moi a trouvé qu’il y avait trop
d’étapes à faire avant de pouvoir partir!
Tout ça, c’est à cause du visa. Pour faire la demande (les
bureaux ont d’ailleurs des heures d’ouverture pires que les banques, soit de
9h30 à 13h), ça prend :
-
Détails du vol- Questionnaire rempli avant en ligne, puis imprimé avec signature
- Preuve de vaccination (2 vaccins = 300$!)
- Relevé bancaire ou rapport d’impôt (!)
- Photo passeport
- Passeport (qu’ils gardent une dizaine de jours)
- Un chèque visé de 81,25$
À noter que sur le site du consulat, dans la même phrase, on retrouve à peu près les informations suivantes : «nous vous conseillons de ne pas réserver votre vol avant d’avoir votre visa par mesure préventive» et «veuillez présenter votre billet d’avion pour avoir votre visa». Mmmm un petit peu d’incohérence ici!
J’ai été chanceuse, j’ai tout reçu à temps. Je dis chanceuse parce que quand je suis arrivée au consulat pour récupérer mon passeport (deux jours ouvrables avant mon départ), il y avait ça dans la porte. Petite frousse.
Détour par Chicago
Donc je suis partie hier soir. Je n’ai jamais aussi peu
attendu à la sécurité et aux douanes américaines. C’était évidemment trop beau…
Dès mon arrivée à ma porte, on annonce que mon vol en direction de Washington
est retardé et que je dois aller au comptoir pour qu’ils me trouvent une
alternative. Heureusement, l’avion d’à côté allait à Chicago et il restait
quelques places.
Bon, je sais que Chicago est une de mes villes préférées au
monde, mais si vous regardez une carte du monde, vous verrez que ce n’était pas
tout à fait sur mon chemin! Un petit détour de deux heures environ. Mais on m’a
dit que je devais arriver à temps pour mon dernier vol, de Sao Paulo à Foz.
Tant qu’à être à Chicago… Pourquoi ne pas manger une «deep
dish pizza», dont je vous ai beaucoup parlé ici? J’avais «oublié» d’en manger
une pointe en juin dernier, lorsque j’y suis allée pour la finale de la Coupe
Stanley et elle me hantait depuis. Alors l’occasion était rêvée pour remédier à
la situation!
Mais les pizzas d’aéroport n’arrivent malheureusement pas à
la cheville de celles en restaurant. Voyez par vous-mêmes.
Pas de quantité industrielle de fromage. Pas de croûte
légèrement feuilletée. Déception. Mais j’avais la conscience un peu plus
tranquille en me disant que c’était mieux pour ma santé ce «pas de fromage»,
surtout que j’ai pris épinards et tomates (tsé, une fille qui essaie de se
convaincre qu’une pizza, c’est nutritif…).
Quand avion = bar
Pour ce qui est de mon vol Chicago-Sao Paulo (tout près de
10 heures), j’avais évidemment le siège du milieu dans une rangée de cinq. J’étais
à bord d’un relativement vieux Boeing 777 qui n’avait PAS de film! Juste un
minuscule écran d’à peu près trois pouces pour me dire à quelle vitesse on
allait et qu’il faisait -51 degrés Celsius dehors. Vous savez, le genre d’infos
super utiles.
Et pour couronner le tout, les deux rangées devant moi
étaient occupées par une gang de gars tatoués, aux cheveux longs (ou
l’exception, qui avait un mohawk bleaché), veste de jeans, lunettes de soleil
et ils étaient visiblement… tous saouls.
J’ai compris plus tard que c’était les membres du groupe
britannique Asking Alexandria (connais pas, mais voici une vidéo d’eux – aussi bien leur
faire de la pub…).
Comme ils doivent être habitués de veiller tard, ils n’ont
pas compris le signe international disant «c’est l’heure de faire dodo», soit
quand toutes les lumières de l’avion se ferment et que tout le monde… dort.
Non. Pas eux. Ils ont tous cru que c’était le moment idéal pour jaser et avoir
du fun comme dans un bar – ils avaient déjà l’alcool de toute façon. Alors ils
se sont endormis à 5h.
Pas sûre que je vais acheter leur album.
Donc tout ça pour dire que j’ai raté ma correspondance pour
Foz, alors j’avais trois heures à tuer à l’aéroport de Sao Paulo. Ah oui et
comme une championne, je n’ai pas pensé vérifier que mon «bébé laptop», que
j’utilise presque juste en voyage, était chargé. Alors je n’ai pas pu écrire
dans l’avion, comme je le voulais. Et erreur de recrue, j’ai aussi oublié de
vérifier si j’avais besoin d’adaptateur (je déteste ce mot) pour les prises en
Amérique du Sud. Résultat, ça vient de me coûter 80$ pour m’équiper à
l’aéroport! Tout ça pour constater 10 minutes plus tard qu’ils ont des bornes
de recharges, dont une pour les prises américaines.
*soupir*Alors sur ce, je me souhaite un bon voyage!
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