mardi 30 juillet 2013

Pluie + gougounes + Fenway Park = ambulance

Je vous ai raconté il y a quelques semaines une partie d'un récent voyage à Boston au cours duquel j’avais eu droit à une merveilleuse randonnée… en ambulance. Eh bien assez patienté, voici la deuxième partie!

Il faut préciser que lors de notre visite à Harvard, une de mes amies avait un morceau de vitre dans le pied qu’elle n’arrivait pas à enlever. L’autre a eu un pépin avec une de ses sandales – et par pépin, je veux dire que j’ai marché dessus et que je l’ai brisée… Ce qui m’a fait dire la phrase de malheur suivante : «Ouin, il ne faudrait vraiment pas qu’il arrive quelque chose à un de mes pieds à mon tour!»

Précision no 2 : je conduisais (voiture manuelle) et j’étais la seule à pouvoir le faire.
Gardez ça en mémoire, car on y reviendra plus tard :)

Le Fenway Park et son histoire


 


Après Harvard, direction Fenway Park!
On avait nos billets pour un match des Red Sox le mardi, mais le dimanche après-midi, on a décidé de faire la visite guidée. Je la suggère fortement, car elle était très intéressante. Il faut cependant arriver assez d’avance, car c’est toujours plein. On a été très chanceuses, on a réussi à avoir les trois dernières places de la dernière visite.
Que vous soyez amateur de baseball ou pas, vous aimerez sans doute cette activité. Le guide qu’on a eu était un professeur qui passait ses étés à travailler au Fenway tout simplement parce que ça le passionnait. On a appris un tas de trucs, notamment tous les détails de la «Malédiction du Bambino».

On nous a expliqué en gros que le propriétaire des Red Sox était un passionné de… comédies musicales. Et pour amasser l’argent nécessaire pour avoir la sienne sur Broadway, il a vendu son meilleur joueur, Babe Ruth, à l’ennemi public numéro un, les Yankees de New York.

À l’époque, les Red Sox étaient une puissance et avaient remporté trois fois la Série mondiale avec Ruth. Une fois qu’il a été vendu (plusieurs autres joueurs ont aussi été vendus, presque tous à NY), les Red Sox ont connu 86 ans de malheurs de toutes sortes.
Quant au stade, il est superbe. À l’instar du Wrigley Field de Chicago, le Fenway est centenaire. Pour vous donner une idée, on y a joué le premier match moins d’une semaine après le naufrage du Titanic!

Pendant la visite, on apprend aussi qu’il y a plusieurs dizaines d’années, un feu a ravagé une partie des sièges. Le propriétaire était tellement avare que ça a pris des années avant qu’on les remplace. La section était simplement fermée.
Impossible de ne pas remarquer le «Monstre vert», cet immense mur – vert, vous l’aurez deviné! – au champ gauche. Il n’a pas vraiment d’autre utilité que d’être là et de rendre les circuits plus difficiles de ce côté!
 Puis il y a une petite tache rouge dans les gradins. C’est un siège, qui représente le plus long circuit jamais frappé dans ce stade. C’était en 1946! Pour les amateurs, c’était un circuit de 502 pieds (les autres, sachez que c’est juste vraiment impressionnant!).
Lors du match auquel on a assisté, on a découvert qu’on pouvait faire des graffitis sur les poteaux de démarcation de la ligne des circuits. Alors on y a laissé notre marque :

«The fall»

J’aurais aimé en apprendre plus sur ce stade mythique, mais notre visite a été écourtée… Sans avertissement, il s’est mis à pleuvoir. Une grosse pluie comme on a (trop) souvent en juillet. Vous vous souvenez de la phrase que j’ai dite à Harvard? Eh bien pour une raison que j’ignore, j’ai décidé d’en rajouter, en descendant les escaliers avec la centaine d’autres visiteurs : «Heille, moi je serais tellement le genre de personne qui se pèterait la gueule ici!».

Une dizaine de marches plus bas : LA CHUTE. Des gougounes âgées de sept ans ne sont plus du tout antidérapantes. En fait, c’est comme si j’avais deux mini glissades sous les pieds. Donc, ce qui devait arriver arriva. J'ai glissé et mon pied droit a cogné contre le coin de la marche, alors que mon pied gauche voulait se rendre directement en bas et que mes fesses absorbaient le choc. Je pensais que j’étais correcte, je pouvais marcher. Pffff c’est juste mon orgueil qui a mangé un coup, me disais-je. Erreur.

Une fois au bas des escaliers, j’ai vu cette bosse ou plutôt cette balle de baseball apparaitre en quelques secondes sur mon pied. Panique. Que font trois filles en pareille situation de crise? Elles vont s’asseoir dans les estrades pour fixer le «Monstre vert» que décrit le guide. Pas fort. Heureusement qu’une petite madame a pris les choses en main et qu’elle a appelé la sécurité parce que je ne pouvais plus bouger de là. Quelques minutes plus tard, on venait me chercher en ambulance. Mais avant, j’ai eu droit à la couverture (j’avais l’air de porter une camisole de force) et au fauteuil roulant pour traverser le stade. Pas gênant du tout. Surtout quand tout ce qu’on a trouvé de mieux à faire, c’est de rire. Les ambulanciers nous trouvaient un peu bizarres.
Bref, on a passé notre première soirée  de vacances – pour ma fête, en plus! – à l’urgence.

4,2 km IN-TER-MI-NA-BLES

Mais l’aventure ne faisait que commencer. Il fallait maintenant se rendre à l’hôtel… Je ne pouvais pas conduire, alors la seule autre personne qui avait son permis entre nous trois a pris le volant. Elle n’avait pas conduit une voiture manuelle depuis 2004, si ça peut vous donner une idée. Bref, ç’a été les 4,2 km les plus longs, stressants et pénibles de notre existence!

En résumé, je criais «clutch!» quand mon amie devait appuyer dessus et je changeais les vitesses avec ma main gauche, alors que mes béquilles prenaient toute la place dans ma petite voiture sport. Ajoutez à ça que c’était la veille du 4 juillet, fête nationale, qu’on devait se fier au GPS et que les gens de Boston, en général, ne savent pas conduire!
Voici de quoi avait l’air mon pied au jour 3 :

Dieu merci, j’avais des assurances pour couvrir tout ça!

Mais j’ai eu ma leçon. Ne plus JAMAIS dire «ouin, faudrait pas qu’il m’arrive…»

lundi 22 juillet 2013

Deux cowgirls à… Philadelphie!

Mes voyages sont décidés de deux façons. Soit vraiment, mais vraiment à l’avance avec des mois d’anticipation, de planification, de recherches, etc., soit sur un méga coup de tête.

Mon aller-retour éclair à Philadelphie ce week-end fait partie de la deuxième catégorie! Voici comment ça s’est passé, alors que je prenais un verre avec une amie et qu’une chanson de Taylor Swift se met à jouer :
Moi : Ahhh, j’aurais tellement aimé aller voir son show, mais je l’ai manquée à Toronto!
Val : Moi aussi je l’aime!
Moi : Je vais «googler» sa tournée, pour voir (…). Elle est à Philly le week-end prochain!!!
Val : Wouhou!!! Philly, c’est ma ville!!! (dit de façon très aiguë et avec beaucoup trop d’accent sur le «i» de «ville»).

Deux minutes plus tard, on avait nos billets. Aussi simple que ça.

Patience, patience 

Donc, on est parties samedi matin, chapeaux et bottes de cowboy dans la voiture.
Après avoir attendu deux heures aux douanes (super timing avec les vacances de la construction), on a fait les quelque 700 kilomètres nous menant à la ville préférée de mon amie Valérie – une fan finie des Flyers. Pour vous donner une idée, c’était la neuvième fois qu’on y allait en trois ans.

Le seul petit hic, c’est que le spectacle était au stade des Eagles (NFL), donc à l’extérieur. Et que selon ma (pas toujours fiable) application Météomédia, ils annonçaient des orages toute la soirée. Dès la fin de la première partie (Ed Sheeran), un message dans les haut-parleurs et sur l’écran géant nous expliquait que nous devions évacuer le stade immédiatement pour nous mettre à l’abri. On l’a fait de justesse. Éclairs, tonnerre, pluie torrentielle…  Bref, méga orage! Alors on a patienté, avec 50 000 autres personnes entassées, durant deux heures. J’en ai profité pour manger un «Philly Cheesesteak», tant qu’à faire.
Puis on a regagné nos places, dans une température presque parfaite. Et on a eu droit à un excellent spectacle, vraiment!

Taylor et son «entourage»

Et on a même eu notre moment groupie quand Ed Sheeran est passé juste à côté de nous et nous a fait des «high five». Je me doutais que Taylor suivrait. Un «feeling» comme ça. Bon OK, j’ai peut-être été influencée par la corde nous bloquant l’allée et les centaines de gros messieurs de la sécurité qui se sont massés le long du corridor…

Donc elle est passée à quelques pieds de nous. C’est quand même cool! (la photo n’est pas très bonne, mais c’est une capture d’écran d’une vidéo prise avec un iPhone, alors il faut être indulgent!)
D’après moi, elle a un bon contact auprès de Dame Nature (ou d’excellents météorologues qui travaillent pour elle), car on n’avait même pas encore quitté le parterre à la fin du spectacle que la pluie se mettait à tomber à nouveau! Après vérification, on a eu droit à trois chansons de moins qu’à l’habitude, alors c’était probablement calculé à la minute près!

Le bar parfait

À Philly, les trois stades sont dans le même stationnement, le Citizens Bank Park des Phillies (MLB), le Lincoln Financial Field des Eagles et le Wells Fargo Center des Flyers (LNH) et des 76ers (NBA). C’est impressionnant quand on voit ça la première fois. Surtout si on y va une journée où deux équipes différentes jouent et que les partisans se mêlent dans la rue.

Avant, il y avait aussi le Spectrum, ancien domicile des Flyers, mais il a été démoli depuis. C’est maintenant un genre de complexe resto-bar sportif qui a pris sa place, le NBC Sports Arena. SI vous allez voir un événement dans le coin et que vous vous cherchez un endroit pour sortir après, je le recommande fortement! On a eu un plaisir fou!!!
La phrase de la soirée revient à Val, parlant de notre barman : «Non, mais il est cute pour un pas beau!». Ça ne paraît pas comme ça, mais c’était un compliment… Du moins, je pense!

LOVE

Philadelphie est étonnamment superbe comme ville. Les architectes qui ont dessiné une partie de la ville étaient Français, alors on y retrouve beaucoup de ronds-points avec des fontaines, une tonne de statues, etc. Il y a aussi évidemment les célèbres escaliers de Rocky.

Je vous en parlerai plus longuement une autre fois, car cette ville a une histoire hyper intéressante!
Cette fois, on s’est contentées d’aller voir la fameuse statue LOVE, que l’on retrouve également à Montréal. On ne se tanne pas tellement c’est un beau «spot»!
 
En passant, si vous vous cherchez un chandail des Flyers, ils ont une vente de feu avec un certain no 48…
En terminant, voici quelques photos que j’ai prises lors du spectacle!
   

mercredi 17 juillet 2013

Harvard et son fantôme

La première fois que je suis allée à Boston, pour voir un match du Canadien contre les Bruins, c’était en 2007. Je n’avais aucune attente face à cette ville, surtout que nous allions y passer seulement quelques heures – on arrivait d’un autre match à Buffalo et on repartait tout de suite après.

Une chance, parce que j’ai trouvé cette ville laide, inintéressante et puante. Il faut dire que sans le savoir, on était passées par l’arrière de la rue où il y a tous les marchands, lors de la fermeture, alors il n’y avait que des déchets, des vieux fruits pourris et des milliers de boîtes lancées un peu partout.

Bref, la première impression était ratée.

Ce qui m’y a fait retourner, c’est le Fenway Park, le plus vieux stade de baseball avec le Wrigley Field, dont je vous ai déjà parlé ici.
Alors, tant qu’à y aller pour un match de baseball, aussi bien y passer quelques jours. D’après moi, quelqu’un à Boston savait que la ville devait se reprendre en ma présence, parce que cette deuxième fois, c’était tout simplement MA-GNI-FI-QUE!

On en a fait des trucs en trois jours. Visite de la ville, match des Red Sox, visite guidée de Harvard, tour de bateau dans les îles, spectacle et feux d’artifice du 4 juillet et… un tour en ambulance.

Anecdotes savoureuses

Alors, commençons par Harvard. Si vous passez par là, je vous suggère de prendre la visite guidée – gratuite, mais le pourboire est fortement suggéré à la fin – avec des étudiants.

On est arrivées tout juste à temps et je pense qu’on a eu droit au plus motivé des guides (photo ci-haut). C’était fascinant!
Alors voici en bref mes anecdotes préférées qui nous ont été racontées.
- La cafétéria (que nous voyions seulement de l’extérieur) ressemble à celle de Poudlard (Harry Potter), car elles ont toutes les deux été inspirées de celle de l’Université Oxford, en Angleterre. Je n’ai pas pu y entrer, mais une petite recherche sur Google le confirme :
- Un étudiant de Harvard, qui était un passionné des livres et qui collectionnait des éditions rares, avait fait un voyage en Angleterre pour aller chercher un nouvel exemplaire. Il a eu la mauvaise idée d’embarquer sur le Titanic pour rentrer en Amérique. Vous imaginez la suite. Donc, selon la légende, sa mère a donné quelques millions de dollars à la bibliothèque de Harvard… à trois conditions.
* Donner le nom de son gars à la bibliothèque et ne rien changer à l’extérieur (donc le fil pour l’Internet passe par les fenêtres).
* une pièce pour que son fantôme puisse lire, avec quelqu’un qui va lui mener une fleur (si ma mémoire est bonne) chaque matin.
* Ordonner à tous les étudiants de passer un examen de natation. Parce qu’elle aurait été convaincue que son fils aurait survécu s’il avait su nager (?!?).
- Il y a aussi la classique «Statue aux trois mensonges». En gros, ce n’est pas le bon gars, pas le bon nom et pas la bonne année gravée dessus!


Les touristes ont l'habitude de lui toucher le pied gauche (qui n'est plus de la même couleur que le reste), mais notre guide nous a conseillé de ne pas le faire. Une histoire d'hygiène et de «partys» d'initiation...
Il y en avait vraiment plein d’autres – vraies ou fausses, on ne sait pas! –, mais je vais vous laisser quelques surprises pour votre prochaine visite à Harvard!

Mike’s Pastry aka le paradis

Lors de notre séjour, partout à travers la ville, on remarquait des gens avec des boîtes blanches sur lesquelles on pouvait lire «Mike’s Pastry». Comme on en a croisé des dizaines et des dizaines aux quatre coins de la ville, on s’est dit qu’il y en avait sûrement plusieurs. Alors on s’est mis à chercher… et chercher. Finalement on s’est tannées et on a cherché l'endroit sur Google.

Surprise, il n’y a qu’une seule et unique pâtisserie à ce nom! Alors si toute la ville s’y rend, ça doit être parce qu’elle vaut la peine!
Donc, ne reculant devant rien – mais surtout ne reculant jamais devant du sucre – on s’est rendues dans le quartier italien pour avoir nous aussi, notre petite boîte blanche et bleue.
Il fallait s’y attendre, c’était plein de monde! Et plein de pâtisseries alléchantes. Après avoir joué du coude avec les autres clients, on a pu avoir notre dose de sucre nous aussi. Et c’était délicieux! Ma suggestion : le cupcake «Red Velvet» avec presque plus de glaçage que de gâteau!
Bon, vous vous demandez encore en quel honneur on a fait un tour d’ambulance? Va falloir attendre mon prochain «post»… sur le Fenway Park.  :)

En attendant, voici des photos des plus impressionnants feux d’artifice que j’ai vus de toute ma vie! «Ils l’ont l’affaire, les Américains!» lors de leur fête nationale!




vendredi 5 juillet 2013

Quand Australie rime avec tennis et... cricket

Il n'y a pas que le hockey dans la vie. C'est un certain Stéphane Richer qui a déjà dit ça.

Il avait bien raison, car il y a aussi... le tennis!

(Et le cricket, je vous expliquerai plus loin)

Donc, j'adore le tennis. J'en mange. J'ai calculé qu'avec les quatre tournois du Grand Chelem, qui durent deux semaines chacun, je n'ai pas de vie durant deux mois chaque année à cause des Roger Federer, Rafael Nadal, Serena Williams et Maria Sharapova de ce monde.

Un de mes rêves est d'assister à tous les tournois du Grand Chelem. Pour ceux qui sont moins familiers avec ça, il y a celui d'Australie en janvier, Roland-Garros à Paris en mai, Wimbledon à Londres fin mai, début juillet et celui des États-Unis à New York, en septembre.

Je suis allée aux Internationaux des États-Unis en 2009 (je n'ai toujours pas digéré la défaite de Federer en finale face à Juan Martin del Potro, mais ça, on en parlera une autre fois!).

Et cette année, je suis allée voir les trois premières journées du tournoi en Australie. Cadeau de mon papa. Vous pouvez me traiter de gâtée, vous avez totalement raison et je l'assume pleinement!

Je n'ai pas grand-chose à dire de ce tournoi à part que c'était un rêve, que je devais me pincer et que j'ai dû me battre contre moi-même pour ne pas pleurer lors du premier match, quand j'ai réalisé que j'étais là, au Rod Laver Arena.

Mais qui dit Australie dit (kangourous et koalas, oui, mais là n'est pas l'objet de ce post!) rugby, football australien et cricket.

Je voulais absolument aller voir un match d'un de ces sports si populaires là-bas. Malheureusement, en plein mois de janvier, les seules possibilités étaient le cricket.

(Insérez ici des bruits de criquets pour aller avec ma face de ???)




J'ai convaincu mes parents d'y aller. Je me suis dit que l'ambiance serait cool, avec des dizaines de milliers de partisans, surtout que c'était un match international entre l'Australie et le Sri Lanka.

Pour nous préparer à ce sport dont je ne connais que le nom, on en a regardé un peu à la télévision dans les jours précédant le match et on est allés lire les règlements sur Internet. Ce n'était pas très clair. Disons que je me lançais pas mal vers l'inconnu. Ce qui est rare pour moi quand on parle de sport!

À notre arrivée au stade, première constatation : il semblerait que j'aie oublié... de me déguiser!

Je cherche encore le lien avec le cricket, mais on se serait crus à l'Halloween!
Il y avait même un gars déguisé en Hugh Hefner avec ses amis (amis au masculin!) déguisés en playboy bunny.

On aura tout vu. Ah et moi, je me suis ramassée avec un melon d’eau en carton sur la tête.


Le match maintenant… Comment dire. J’AI RIEN COMPRIS!!! Et ce n’est pas par manque d’effort.
D’abord, une seule équipe s’est pointée sur le terrain. L’autre est restée dans le vestiaire, j’imagine. Sauf un ou deux joueurs. Je me suis dit que ce serait comme au baseball, une équipe à la fois et après quelques retraits – ou son équivalent – on changerait d’équipe.

Erreur.
L’équipe – deux joueurs – au «bâton» a frappé, frappé, frappé… Pendant 90 minutes. Sans blague! C’était genre 103-5 (aucune idée comment ils ont fait les 5 pts…) quand on a décidé de partir.

Chaque fois que je pensais avoir compris le principe… Je réalisais que non, j’étais dans le champ. Le cricket n’est pas pour moi. Mais je peux me vanter que j’ai assisté à un match au Sydney Cricket Ground!
Je vous laisse avec quelques photos que j’ai prises au Australian Open!

      

lundi 1 juillet 2013

Cette pizza qui me hante...

Je vous ai rapidement mentionné que l’on ne pouvait pas aller à Chicago sans manger une fameuse «deep dish pizza».

Eh bien, telle une cordonnière mal chaussée, je suis repartie la semaine dernière… sans en manger une seule pointe!
Nul besoin de dire qu’elle me hante depuis.

D’autant plus que lorsque je suis allée voir les Cubs, j’ai acheté une pizza dans une concession, étant «déçue» qu’elle soit ordinaire. Je vous laisse imaginer ma réaction lorsque j’ai vu, une fois la mienne mangée, qu’ils en vendaient de la «deep dish»! Alors si vous allez au Wrigley Field, vous pourrez en manger. Mais je ne peux vous en faire une critique :)
Difficile de décrire à quel point cette pizza est fantastique. Alors voilà une photo. Aucune retouche, c’est vraiment la pizza qu’on avait à notre table!!!

Celle-là vient du Giordano’s et elle est vraiment excellente. Elle est cuite dans une poêle en fonte et il y a une tonne de fromage. Mais une tonne! Et la sauce est sur le dessus. C’est un pur délice.
On m’a dit qu’elle était aussi très bonne chez Pizzeria Uno et chez Gino’s East. Je devrai y retourner pour la tester!
Me connaissant, je vais me trouver une autre excuse pour retourner à Chicago assouvir ma rage de pizza.

D’ailleurs, lors d’un autre voyage à Columbus et à Indianapolis, on avait fait le détour de quelques centaines de kilomètres simplement pour aller souper à Chicago. Ça vous donne une idée de la dépendance que cette pizza peut créer!

«Trucs» pour rester éveillé

Dans un tout autre ordre d’idée, on me demande souvent comment je fais pour ne pas m’endormir au volant lors de nos longues randonnées. C’était encore plus d’actualité lors de mon dernier voyage, alors que j’étais toute seule.

Voici mes trucs :

-        Chanter à tue-tête (à un certain moment, on suggère de tomber dans le ultra quétaine… on a toujours notre moment «Backstreet Boys/Spice Girls vers la fin des voyages)
-        Monter le volume de la radio
-        Baisser les fenêtres et/ou ouvrir le toit
-        Manger du chocolat (mais ça, c’est rarement une réussite… ça donne souvent un mal de cœur!)
-        Faire des «jeux» avec le GPS, genre essayer de deviner quand on changera de centaine – passer de 500 à 499 km, par exemple – avant la destination. Habituellement, on lâche aussi un petit cri de bonheur.
-         Se lancer des défis, comme écouter une chanson «non stop» jusqu’à la connaître par cœur.
-         Autre défi possible : calculer combien de chanson on connaît par cœur d’un artiste quelconque. Cette fois, je peux vous confirmer que je peux réciter 18 chansons de Christina Aguilera et… 115 de Céline Dion. Eh non, il n’y a pas de faute de frappe, c’est bel et bien 115!
-         Et en fin de parcours, on chante à tue-tête – le volume dans le tapis – une chanson qu’on essaie d’apprendre, avec les fenêtres baissées, le toit ouvert ET en mangeant du chocolat.
Bonne route et bonne pizza si vous passez par Chicago!