mercredi 4 septembre 2024

Les catastrophes de l’Atlantique

En mai dernier, je suis allée faire un tour en Atlantique pour recevoir un prix littéraire (rien de moins!), mais évidemment, je n’allais pas m’arrêter à ça!

J’avais déjà visité Halifax à trois reprises, mais jamais avec la liberté de voir ce qui m’intéressait.

Toute jeune, je suis allée à Peggy’s Cove, en vacances avec mes parents. Voici d’ailleurs une superbe photo que mon père avait prise avec une caméra de l’époque prédigitale.

Ce passage, je l’avais évidemment fait sans savoir que ce point de villégiature deviendrait si connu avec le temps à la suite de l'écrasement du vol de Swissair 111 quelques mois plus tôt, en mer, au large de ce minuscule village de pêche qui n’avait rien demandé jusque-là. 

Il faut savoir que je suis, tout comme mon père, passionnée d’aviation et qu'à l'époque de cet accident, les réseaux sociaux et Internet n'existaient pas. Pour résumer cette passion père-fille, disons simplement que j’ai été agente de bord pendant deux ans, que mon père a été pilote d’avion avant ma naissance et qu'on a également tous les deux été témoins d’un écrasement d’avion lorsque j’étais enfant, dans le cadre d’un spectacle aérien, ce qui explique probablement mon obsession pour les épisodes de Mayday.

Plusieurs années plus tard, je me devais de faire la route pour aller voir le monument commémoratif de la tragédie du vol de Swissair. Il se trouve à quelques kilomètres de Peggy’s Cove et je ne sais pourquoi, mais je suis restée sur ma faim. Le monument était beau, sobre et son angle visait le lieu de l’accident, mais je sentais que ce n’était pas suffisant.

    


 

C’est peut-être parce qu’il est très simple, ce que je respecte absolument, mais comme j’ai appris en le visitant qu’il y en avait un deuxième pour créer un genre de triangle avec le lieu du crash et la terre ferme, j’ai ressenti ce besoin d’aller le voir. J’ai donc j’ai fait la route, environ 70 km, pour me rendre à ce deuxième monument dédié à cet écrasement.

Est-ce que ça valait la peine de faire toute cette route pour voir ça? En toute honnêteté, non. Mais pour une passionnée d’aviation et d’histoire? Oui, absolument.

Cela dit, ce monument pourtant si important puisqu’il représente 229 personnes, passe pas mal inaperçu en étant à l’écart de la route, là où des employés doivent tondre le gazon fréquemment. Je le sais parce que j’y étais en même temps que l’un d’eux. Il y a un genre de terrain délimité, mais aucune indication à savoir si ce sont des tombes ou simplement un mémorial.

Autre tragédie

Ce voyage m’a également permis de découvrir la tragédie de la grande explosion d’Halifax. Sérieusement, je ne comprends toujours pas comment une catastrophe aussi importante dans notre histoire ait échappé à ma culture générale.

Ce n’est pas rien, c’est l’explosion attribuée à une « erreur humaine » (mon interprétation personnelle), la plus importante de l'histoire avant Hiroshima, que j'ai également visité et dont je vous ai parlé ici. Je ne comprendrai jamais pourquoi je n’ai pas appris ça dans mes cours d’histoire à l’école secondaire… Surtout que je suis allée au privé et que mes parents ont payé mon éducation à fort prix, mais bon...

Tout ça se passe le matin du 6 décembre 1917. Un bateau français, le Mont-Blanc qui transporte des munitions, s’engage dans ce qu’on appelle les Narrows, soit le passage menant au bassin Bedford, mais qui, de l’autre côté, donne éventuellement sur l’Atlantique.

En même temps, le navire norvégien Imo s’aventure dans ce chenal étroit. Il n’y a rien d’anormal jusque-là, mais à 8 h 45, la proue du Imo heurte le Mont-Blanc, provoquant des étincelles. Un incendie est déclaré et le navire dérive vers Halifax, où il explose quelques minutes plus tard.

Résultat? Les quartiers de Richmond, Halifax et Dartmouth sont dévastés. Toutes les vitres volent en éclats dans un périmètre de 100 km.

Le hic, c’est que le bateau comme tel est une arme. Son métal se déchire, son canon de pont est projeté à plus de 5,5 km. L’ancre pesant plus de 1100 lb se retrouve à plus de trois kilomètres de distance. C’est la catastrophe. Le noir total. Du feu partout. Les victimes pensent qu’elles sont victimes de la fin du monde.


 

En tout, les débris, les gaz et la chaleur se propagent dans un rayon minimum de huit kilomètres. Un bateau-remorqueur, le Stella Maris a bien tenté d’éteindre l’incendie, mais 18 de ses 24 membres d’équipage ont péri dans la tentative.

Encore aujourd’hui, chaque période de dégel dévoile des vestiges de cette histoire.

Comme tout ça s’est produit en hiver, une morgue ouvre ses portes le 7 décembre et des milliers de personnes se présentent pour identifier le corps des défunts. Comble du malheur, une tempête envoie un blizzard et 40 centimètres de neige au sol. On construit également des habitations temporaires, soit plus de 6000. De ce que j’ai compris, l’État du Massachusetts a aidé à reconstruire les logis.

Les données ne sont pas claires, mais on estime les décès entre 1782 et 1950, sans compter les plus de 9000 blessés des suites de cette catastrophe qui n'aurait jamais dû être oubliée.

Le cimetière du Titanic 

Le Titanic fait aussi partie de ma (trop longue) liste d’obsessions depuis que je suis toute petite. Dès qu’il y a une exposition, j’y assiste. C’est donc ce que j’ai fait, de mémoire, à Halifax, Cape Town et même Montréal, au cours des dernières années.

Mon obsession n’étant absolument pas rassasiée, je suis allée à Belfast où le Titanic a été construit. Ça fait déjà un bail, mais je vais éventuellement avoir le temps d’en faire le compte-rendu.

Cette fois, j’ai pris le temps d’aller visiter le cimetière consacré aux victimes du Titanic. Hasard ou non, j’écoutais au même moment l’épisode sur le Titanic du balado « Les pires moments de l’histoire ». Alors quand j’ai aperçu des tombes avec de simples numéros d’identification, comme celles-ci :

 

Je les ai évidemment associées au balado qui expliquait que des corps étaient enterrés à Halifax avec des numéros, comme inconnus, parce qu’il était impossible d’identifier les corps en raison de leur aspect gonflé…

Mais ce que je voulais à tout prix voir dans ce cimetière, c'était cette tombe pour un certain J. Dawson. Impossible de ne pas penser à Leonardo DiCaprio en voyant ça!

J’ai beau avoir lu tous les livres, visité toutes les expositions à travers le monde, reste que le naufrage du Titanic restera toujours un événement marquant pour moi, peu importe mes blogues ou encore mes présentations orales au primaire.

Et c’est pour ça que je risque d’écrire encore plusieurs textes à ce sujet (quand je vais avoir le temps de le faire, évidemment!).

samedi 3 août 2024

Parcourir 6000 km pour voir Taylor Swift... sans être une Swiftie

C’était ma fête récemment et disons simplement que j’ai célébré un nombre significatif que je compte souligner pendant un minimum d’un an.

Je regardais donc les dates et villes de la tournée de Taylor Swift depuis plusieurs mois, me disant que ce serait une bonne idée d’aller la voir dans un pays où je n’ai jamais mis les pieds, notamment dans ma quête des 50 pays cette année. Le hic, c’est que je me suis prise tellement tard dans sa tournée qu’il ne restait que des pays que j’ai déjà visités.

Certains d’entre vous pensent peut-être déjà : « Elle va à Toronto, vas-y! »

Alors voici la réponse. Je n’ai pas remporté la loterie pour avoir la chance de peut-être essayer d’espérer avoir des billets et comme je m’étais inscrite pour deux dates à Toronto, je n’avais pas le droit de m’inscrire pour n’importe quelle autre date en Amérique du Nord.

Quand j’ai regardé le prix des billets en revente dans la Ville-Reine, j’ai constaté que le premier billet avec une vue non obstruée se vendait à… 3000 $.

Non, il n’y a pas de faute de frappe. Aucune chance que je paie ça pour aller à Toronto. D’autant plus que ça ne couvre ni les frais de déplacement ni ceux d’hébergement.

Alors je me suis dit que tant qu’à payer un tel prix, aussi bien débourser le même montant pour aller la voir dans une ville que je n’avais jamais visitée. La seule en lice? Munich, en Allemagne!

Allons-y tout de suite pour les détails financiers qui justifient mon calcul :

Billet, avec tous les frais (exorbitants, genre 25% du tarif!) : environ 800 CAD

Billet d’avion (vol direct, mais absolument pas en classe économique ou mieux) : 1975 CAD

Hôtel pour deux nuits : 200 CAD

Donc, si on fait le calcul, ça me coûtait moins cher d’aller la voir à Munich.

J’ai déjà vu Taylor Swift deux fois en spectacle, à Philadelphie et à Montréal, mais j’avoue l’avoir un peu délaissée depuis qu’elle est devenue une superstar. Je ne suis donc pas ce qu’on pourrait qualifier une « Swiftie ».

J’en ai eu la confirmation une fois sur place. Mais ne sautons pas d’étapes.

Dès mon arrivée à Munich, j’ai réalisé que c’était un peu utopique de me fier uniquement aux transports en commun pour mon court séjour, alors j’ai loué une voiture à l’aéroport. Je l’ai fait sur mon téléphone, mais j’ai quand même dû faire la file au kiosque de la compagnie. C’était interminable. J’ai compris pourquoi quand est venu mon tour, alors que l’employée avait clairement pour mission de me convaincre de payer pour tous les ajouts inimaginables. Une chance que j’étais alerte malgré mes trois heures de sommeil, parce qu’elle m’avait automatiquement upgradée pour une quelconque voiture pour laquelle je n’avais aucun intérêt.

J’ai dû prononcer la phrase : « Je ne veux pas de voiture de luxe, j’en ai à la maison, merci, donnez-moi ce que vous avez de plus cheap », et ce, à plusieurs reprises. Et je confirme que ce n’est pas super winner auprès d’un agent de location!

Je vous raconterai éventuellement mes p’tites vites de Munich, mais revenons à Taylor!

Pour le spectacle, j’ai stationné ma voiture à une station du stade et j’ai pris le train et l’autobus, réalisant rapidement que j’étais probablement la seule à avoir payé mon passage ferroviaire, si bien que je n’ai pas cherché la borne de paiement pour ma correspondance!

L’autobus nous a laissés directement à côté de l’entrée du stade, ce qui était parfait. Je n’avais pas tellement faim, mais j’ai fait la file pour m’acheter quelque chose, sachant que je ne voudrais pas quitter mon siège une fois le spectacle commencé. Un hot-dog à la saucisse disproportionnée (je suis en Allemagne, après tout) et un coke diet (la seule option pour l’eau était gazeuse, alors j’ai passé mon tour!) dans un verre en plastique à la consigne de trois euros (cette idée est géniale), ç’allait être mon souper.

Comme je l’ai mentionné, je ne suis pas une Swiftie, alors j’ai raté plusieurs mémos sur l’habillement. Sinon, j’aurais su qu’il fallait avoir des bijoux dans les cheveux, du maquillage très brillant sur le visage, porter n’importe quoi en paillette ou encore se vêtir pour faire allusion à n’importe quel lien avec Taylor Swift, comme de s’habiller en cheerleader ou avec des genres de vignes. Sinon, tout ce qui a trait à son chum, le joueur de football Travis Kelce était aussi très populaire. Que ce soit son chandail des Chiefs, celui de son frère avec les Eagles ou encore ceci :

Voici un exemple de fougère...

Je n’étais pas non plus au courant des bracelets de l’amitié que les fans s’échangent. J’en ai tout de même reçu trois, dont mon premier dans l’avion, puisque ma voisine de siège originaire de la Caroline en avait fabriqué 66 et était tellement contente de savoir que j’y assistais également qu’elle m’en a offert un. J’ai choisi celui avec la date du spectacle. Ma récolte finale n’aura pas été extraordinaire, mais mieux que rien :

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que le spectacle a commencé pile à l’heure. Sur les billets, on indiquait que la première partie commençait à 18 h 15. Paramore est arrivé sur scène à peine quelques minutes plus tard. C’était bien, mais personnellement, j’ai trouvé que la chanteuse criait beaucoup trop!

Puis, à 19 h 17, un décompte apparaît sur les écrans géants.

Trois minutes. Nul besoin de dire que les dernières secondes sont soulignées par les dizaines de milliers de spectateurs présents. Puis dans une mise en scène spectaculaire, la chanteuse populaire apparaît.

Elle a enchaîné les succès, parfois au piano, parfois avec sa guitare, pendant les trois heures et quart suivantes. Les seules fois où elle disparaissait, c’était pour se changer de vêtements. J’avais l’impression d’assister à un spectacle de Céline Dion (ma reine qui ne sera jamais détrônée!)

On était 74 000 dans le stade et comme il y a une colline dans le Parc olympique qui permet d’entendre les spectacles depuis son inauguration en 1972, ils étaient 40 000 sur celle-ci pour ce show! D’ailleurs, Taylor Swift les a salués en début de spectacle!


Dès notre entrée dans le stade, on nous a remis un bracelet. J’avais eu vent que c’était une technologie montréalaise et mes recherches ont semblé confirmer cette information, mais je n’ai pas trouvé de confirmation.

Peu importe, le résultat est tout simplement magique.

Le spectacle a commencé à la lueur du jour et s’est terminé à la noirceur. Une fois que les bracelets étaient visibles à travers le stade, c’était tellement beau, je n’ai même pas de mots.

Ma seule déception est de ne pas avoir appris par cœur ses dizaines de chansons. Mais pour le reste, je ne regrette absolument pas avoir hypothéqué mon sommeil et rempli ma carte de crédit pour assister à ce spectacle.

Après tout, on n’a pas 28 ans tous les jours…

 

lundi 22 avril 2024

Des friandises, de la slime et Charlot à New York!

Ça faisait quelques années que je n’avais pas visité New York. Et comme Charlot n’y a jamais mis les pattes, j’ai profité du fait que mon père m’a demandé de lui apporter sa voiture en Floride pour y faire un arrêt.

Ah et tant qu’à faire ce road trip, j’ai embarqué ma meilleure amie et ses filles, âgées de six ans et huit mois. Oui, on savait que ça risquait d’être rock’n’roll de faire toute cette route avec elles, mais on était prêtes!

J’ai fait imprimer une série de cartes de bingo pour la plus vieille, afin qu’elle ait quelque chose à faire sur la route. Elle devait trouver des semi-remorques, des affiches pour des « Rest Area – 1 mile », des avions, des vélos, un chien (Charlot ne comptait pas!), etc. Puis on a prévu plusieurs arrêts en chemin pour limiter le nombre d’heures de route, en plus de prévoir des activités pour l’amuser.

J’ai vu quelques différences à Times Square depuis mon dernier passage, datant de 2018. Les escaliers rouges étaient condamnés et je ne sais pas si c’est temporaire ou non, mais c’est quand même très décevant parce que ça donnait de très belles photos! Bon, j'avoue que j'ai regardé mes archives et que mes photos devant ces escaliers ont soit été prises à 4h du matin il y a 12 ans, soit je n'avais pas encore compris les techniques de base de la photo, alors je vais les garder pour moi!

La nouvelle mode semble être les « ring lights ». Je n’ai même pas demandé le prix tellement je savais que ce serait cher, mais il y a plusieurs endroits qui proposent de prendre une vidéo 360 degrés de vous avec ce bidule :

Je connaissais le magasin Hershey à Times Square, mais j’ai capoté quand j’ai vu qu’on pouvait désormais y faire notre propre méga Reese personnalisé. Ça ne m’en prenait pas plus pour être énervée comme une enfant. Si vous ne connaissez pas ma passion pour les Reese, dites-vous que ce serait fort probablement le seul aliment que j’apporterais sur une île déserte.

Il y avait une longue liste de trucs à mettre à l’intérieur de notre Reese, la très grande majorité étant des sacrilèges, selon moi, mais bon. J’y suis allée par déduction et j’ai mis des ingrédients « logiques » que j’avais déjà testés dans un « vrai » produit. Cela dit, mon amie me jugera probablement à jamais d’avoir opté pour les « potato chips ». Mais je vous jure que c’est bon!

La controverse des M&M’s

Sur notre liste de choses à voir à Times Square avec des enfants, il y avait le magasin M&M. J’avais eu vent de l’espèce de controverse du M&M mauve dans les derniers mois, qui aurait été trop « woke » pour une frange américaine. Je vais me tenir loin de la politique, mais j’ai tout de même été relativement surprise de voir ceci dans leur magasin :

On a stationné la voiture dans le quartier des comédies musicales, sachant très bien qu’on paierait le gros prix, mais en étant aussi certaines que la voiture serait en « sécurité » dans un stationnement intérieur. Mais notre sortie était coordonnée avec la fin d’une comédie musicale, si bien que plusieurs fans attendaient pour prendre une photo avec une des stars du spectacle. On n’avait aucune idée de qui il était, mais je l’ai tout de même photographié, au cas où ça vaudrait une fortune un jour! Si quelqu’un sait de qui il s’agit, n’hésitez pas à me le dire!

Je me considère tout de même comme une grande voyageuse et j’ai presque toujours réservé mes hôtels par l’entremise du site hotels.com puisque je bénéficie de nuitées gratuites après 10 nuitées. Et au cours des 15 dernières années, j’ai très rarement eu à me plaindre. Mais cette fois… Eh ciboire. Ou même « calvince », comme c’est le nouveau patois préféré de mon amie et moi.

On s’est pointées à notre hôtel du New Jersey, à une trentaine de minutes de route du centre-ville de New York, très tard lors de notre première journée du road trip. L’employé était très gentil et comme cet hôtel acceptait les chiens et que Charlot nous accompagnait, j’ai demandé au moment de l’enregistrement de nous placer loin des chiens que j’entendais japper à la réception. L’employé a évalué quelques options et nous a offert une chambre au deuxième étage.

En entrant dans cette chambre, on s’est rapidement rendu compte qu’elle était tout simplement… dégueulasse. Aucune chance qu’elle ait été nettoyée en profondeur après le dernier séjour. Et même depuis plusieurs semaines. Les preuves? On a bien pris soin de tout consigner avec des photos.

 

On est allées voir l’employé à la réception, mais ce dernier nous a simplement dit que l’hôtel était complet et nous a donné le courriel du directeur général qui était « absent pour un congrès ces jours-là ». Je lui ai envoyé un long message en expliquant l’état de la chambre, mais je n’ai jamais eu de retour.

Service à la clientèle de marde...

L'art de la slime

On a également réservé notre journée à la Sloomoo Institute, ou si vous préférez, le Musée de la slime. Un méga hit avec notre six ans!

OK, même pour les un peu plus âgées, je l’avoue. On pouvait toucher à plein de différentes slimes, donc un tas de textures, de couleurs, de tout.

On devait changer nos noms en remplaçant toutes les voyelles par « oo ». On était donc Oodoooo, Poormoolooo, Joooonoooo, Scoorloottoo et Choorloot pour l’occasion!

Cela dit, plusieurs n’ont pas compris que la lettre « y » était une voyelle… Alors on a jugé toutes les personnes avec des « y » dans leur nom. On salue donc Tooyloor, Doonny et tous les autres qu'on ac croisés qui n'ont pas compris le principe!

On pouvait ensuite choisir la texture, l’odeur et la couleur de notre slime personnalisée. Aucune idée de ce que je vais faire avec ça pour le reste de mes jours, mais j’ai quand même pris soin d’analyser toutes les odeurs et j’ai choisi celle qui sent la poire asiatique.

 
Mais tout ça, ça m'a juste confirmé à quel point je m'étais ennuyée de New York et que je devrais remettre cette destination à mon agenda rapidement!


samedi 6 janvier 2024

P'tites vites de la France

À l’été 2022, je vous ai expliqué pourquoi mon petit bébé Charlot a raté mon voyage en France, et même si ça fait presque deux ans, j'ai encore pas mal de choses à raconter sur ce périple!

Voici donc des « p’tites vites » de la France!

C’est dans le village de Saint-Cirq-Lapopie que j’ai vu cette magnifique affiche, confirmant qu’il ne se passait pas grand-chose là!

Il y a deux importants « running gags » qui sont nés dans le mobilaum (ça commence à faire longtemps, alors je vous ai mis le lien pour la référence!) et qui nous ont suivis tout au long du voyage. D’abord, notre hôte se nommait Didier et à un moment, quand il a voulu nous aider avec notre plancha (deuxième running gag, qui en gros, se résume à mon amie et moi qui refusons de dire plancha parce que c’est laid et donc qu’on a renommée planche B) a tout bonnement enlevé son chandail sous les yeux ébahis de mon amie. Malheureusement, je n’ai pas assisté à cette scène, mais mon père confirme qu’elle a été zéro subtile quant à sa surprise! (La subtilité ne fait pas partie de nos gènes, elle et moi…). Donc, depuis ce temps, toute personne « en bedaine » se nomme Didier. Pas le choix!

Chaque fois que je vais en France, je perds patience – et foi en l’humanité – en étant témoin de leurs anglicismes inutiles. Et partout.

 

C’est bien beau tout ça, mais est-ce que quelqu’un peut leur dire qu’au Québec, des gens vandalisent les pancartes d’arrêt pour les franciser?

Chaque bateau venait avec une plante. La nôtre, vu que c'était une fleur, on l'a appelée Guy. Pour Guy Lafleur. Quand on a croisé un bateau qui ne prenait pas soin de la sienne, mon amie leur a expliqué qu’ils devaient l’appeler… Jacques. 

Jacques Plante.

Ils n'ont rien compris, mais nous on a ri en maudit!

Voici donc Guy : 

Mon gros fun quand je visite un autre pays, c’est d’essayer les saveurs de chips locales. En France, je suis tombée en amour avec les chips bolognaise. Sérieux, amenez ça au Québec, PLEASE!

  

À Cahors, on cherchait un restaurant ou une épicerie ouverte un dimanche. Ç’a été un échec lamentable, mais on a quand même trouvé ce petit couple qui considérait que le lavage de leur voiture était le moment le plus romantique de leur histoire…

On parle de plus en plus de l’omniprésence du plastique, mais… est-ce qu’on peut discuter de ces frites où chaque foutue frite a son emballage?!

Et ces fraises, qui n’avaient pas besoin de ce suremballage…

On a vu plusieurs noms de vin disons douteux, mais mention honorable à celui-ci, le « vin noir du diable »!

À l’épicerie, j’ai vu des conserves d’olives (j’adore les olives vertes!) fourrées au jambon. Je me suis dit « wow, deux choses que j’aime, ça doit être génial! » Mais non. Vraiment pas. Je vous confirme que c’est vraiment très, très dégueulasse.

 

Beurk.

Toujours à Cahors, dont je vous ai parlé ici, on a vu cette maison. Non, mais qui a dessiné les trous pour les fenêtres?! C’est inacceptable!

 

On a exploré les petits villages à pied et dans celui-ci, mon amie voulait voir ce qui se cachait dans ce tunnel.

Comme je tenais à nos vies, j’ai refusé. Pour vous donner une idée, ça, c’était de l’autre côté.

À part nous mener dans un film d’horreur, je ne vois absolument pas où on aurait pu aller en entrant dans ledit tunnel!

Cette pancarte « Attention au chien » a l’air de sortir de Walt Disney. Pas sûre que les gens vont le craindre…

J’ai vraiment ri quand mon amie a lu « Chéniste Bernard Atger » au lieu de voir que le nom complétait le « É » du mot « ébéniste »…

En cherchant une épicerie à Cahors un dimanche où tout était fermé, on s’est retrouvées dans un genre de bar douteux où le but était de miser sur à peu près tout.

On était les seules femmes et les seules touristes de la place. Disons qu'on n'est pas restées longtemps!