lundi 6 décembre 2021

Rebonjour les States après... 625 jours!

Depuis une bonne dizaine d’années, je vais aux États-Unis plusieurs fois par année. Bien sûr, le fait d’avoir des parents Snowbirds aide pour y aller dans le temps des fêtes et lorsque les tempêtes de neige montréalaises nous font sacrer comme jamais, mais j’y suis aussi allée plusieurs fois pour des spectacles, des événements sportifs et bien sûr, mon long road trip de près de trois mois avec Charlot.

Mais en raison de la pandémie et de toutes les restrictions – vous les connaissez, pas besoin de les renommer ici! – je n’y avais pas mis les pieds depuis… 625 jours!!! J’attendais donc mon retour en sol américain avec impatience. Parce qu’on aura beau dire ce qu’on veut des Américains, de leur politique et de leurs (très) nombreux défauts, reste que j’adore ce pays aux paysages et cultures aussi différents d’une ville à l’autre, d’un côté du pays à l’autre.

Et bien évidemment, j’avais vraiment très hâte d’aller voir un match des Colts, l’équipe favorite de Charlot (je sais ben pas où il a pris ça…). Normalement, depuis la saison 2009-2010, je vais les voir une fois par année dans une ville différente. Mais en 2018, comme j’ai vu trois autres matchs pendant mon road trip,« et un autre en début de saison avec mon père, je me suis dit que ça irait à l’année suivante. En 2019, mon nouveau poste d’agente de bord ne me permettait pas de demander les congés que je voulais puisque j’étais encore une des petites dernières. Et… 2020 a été 2020. Alors si on continue dans les chiffres, je n’avais pas assisté à un match des Colts depuis le 23 décembre 2017, à Baltimore.

Cette année, maintenant que je gère mon horaire comme travailleuse autonome (maudit que j’aime ça!), j’ai pu analyser le calendrier des Colts et « spotter » une ville que je n’avais encore jamais visitée. Résultat? Houston!

J’en suis donc à ma quatrième présence au Texas, après mon périple à San Antonio et Dallas (aussi pour voir les Colts en 2014), un arrêt à Dallas et Amarillo pendant mon road trip et une courte présence à El Paso lors de mon séjour au Nouveau-Mexique, au moment où la pandémie frappait le Québec (oui, je fais partie des gens qui sont partis le 12 mars 2020 alors que l’apocalypse du lendemain n’était encore pas du tout prévisible).

Bien honnêtement, ce que j’ai découvert en faisant mes recherches sur Houston était complètement à l’opposé de ce à quoi je m’attendais. On s’entend que quand l’aéroport s’appelle George Bush, on se dit que ça risque d’être assez républicain et très redneck dans le coin. Mais… non. Tellement pas!

Pour vrai, on est loin de la population qui ne vit que pour le pétrole. Il était temps que je mette mes idées préconçues aux poubelles! Non seulement on y fait du recyclage dans les rues, les hôtels et les stades et arénas, mais en plus, la ville a vraiment pris un méga virage vert. Sérieux, qui l’eût cru?

Vous ne me croyez pas? Regardez ça! 

 

À gauche, on peut lire «Welcome to Houston, energy transition capital of the world» et à droite, «How the Texans tackle bottles and cans - Proud sponsor and recycling sponsor of the Texans».

Je m’attendais aussi à ce que tout le monde se foute pas mal de la Covid. Mais… encore là, pantoute! Le masque est obligatoire dans les transports en commun et fortement recommandé dans les espaces publics. À mon hôtel, par exemple, il est optionnel pour les gens doublement vaccinés, mais obligatoire pour les autres et le personnel.

J’ai visité plusieurs restaurants et ce n’est qu’à ma quatrième journée que j’ai vu du personnel qui n’en portait pas en majorité.

Bon, c’est certain que l’arrivée du variant Omicron juste avant mon départ a peut-être un peu compliqué les choses. Mais la technologie a fait un pas de genre… 1000 ans aux États-Unis. Ils sont passés à l’ère numérique en un claquement de doigts. Pour vous donner une idée, il y a à peine deux ans, je m’étais fait regarder d’un air complètement abasourdi quand j’avais payé avec mon téléphone dans un stade de baseball. Aujourd’hui, j’ai TOUT payé (sauf un billet de train) avec mon téléphone et je n’ai même pas eu besoin de retirer un seul dollar. Méchante différence! Si vous ne le saviez pas, jusqu’à la pandémie, les commerces acceptaient encore les chèques et ils étaient nombreux à ne pas connaître l’existence d’Interac.

C’est la même chose pour les billets, que ce soit de sport, d’exposition ou d’avion. Pour entrer aux États-Unis, du moins avec American Airlines, il faut télécharger l’application Verifly et c’est dans ça que j’ai téléversé ma preuve vaccinale et mon résultat négatif à la Covid. Je vais faire la même chose avec mon nouveau résultat pour rentrer au Canada. Mais bon, c’est sûr que tout ça a un coût. Si j’avais dû dépenser une centaine d’euros pour mon test en Grèce, cette fois j’ai déboursé 99 CAD à Montréal et 130 USD, plus une quarantaine de dollars en Uber parce que je ne voulais pas perdre trois heures en transport en commun, pour le retour.

Je vous reparlerai de la ville comme telle, mais sachez qu’elle est magnifique. On y compte environ 900 murales et œuvres d’art. J’ai passé ma quatrième journée à me promener à la recherche de ces murales et je compte faire la même chose pour ma dernière journée.

En voici quelques-unes jusqu’à maintenant :

 

 

Alors, même si je ne renie pas mon côté cowgirl, je suis bien contente de ne pas avoir apporté mes bottes de cowboy, car j’aurais été la seule à en porter dans toute la ville!

 

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