samedi 28 août 2021

Milos, ça coûte cher, mais... maudit que c'est beau!

Je sais, je vous fais languir. Mais je suis occupée à avoir beaucoup trop chaud en Grèce! Je sais, je sais, c’est la canicule au Québec. Mais on a chaud comme jamais ici aussi. Moins facile de prendre des photos cutes quand tu sues ta vie. Voilà, c’est dit.

Donc, nous voilà. Je vous ai parlé de notre arrivée à Milos – qui a été précédée de Mykonos, mais je vais vous décrire tout ça dans le désordre – et maintenant, je vais vous raconter à quel point… on a été charmées par cet endroit.

J’étais totalement pleine d’appréhensions après mes premières impressions et j’avais peur de ne pas savoir quoi faire pendant deux jours sur cette île. Alors commençons par le début. Qu’est-ce que Milos? C’est une île de 151 km2 et, en date du dernier recensement de 2011, elle ne comptait même pas 5000 habitants. La principale raison pour laquelle elle est connue, outre pour ses beaux paysages dont je vous parlerai plus tard, c’est pour la découverte de la célèbre statue de la Venus de Milo, que j’ai eu la chance de voir à Paris au Musée du Louvre, il y a quelques années déjà.

Je vais être honnête, c’est en relisant mes trucs pour écrire ce blogue que j’ai compris que Venus… eh bien c’est Aphrodite! J'avais clairement manqué ce bout! Donc, elle a été trouvée en 1820 lors de fouilles dans les ruines de l’ancienne cité. Elle aurait été créée entre 150 et 130 avant J.-C. Elle a ensuite fait un grand tour en bateau (je résume ça vite) avant d’être offerte au roi de France, ce qui explique sa présence à Paris. Honnêtement, je trouve ça un peu chien pour la Grèce, qui doit se contenter d’une réplique dans un minuscule musée, juste à côté de l’endroit où on l’a trouvée – même si l’endroit précis n’a jamais été retracé, tout comme ses bras d’ailleurs.

On explique sa grande popularité pour différentes raisons. C’est la première statue de la Grèce exposée au Louvre, première incomplète, on s’interroge sur son identité (bon, je ne suis pas la seule à ne pas avoir vu Aphrodite!) et surtout… sur la position de ses bras. D’ailleurs, j’y suis allée de ma propre proposition :


Pour le reste, l’île n’est pas que l’histoire d’une statue! Il y a plein de petits endroits paradisiaques et surtout « instagrammables », comme ce petit quartier, si on peut appeler ça un quartier, de maisons de pêcheurs, nommé Klima.

Pour s’y rendre, il faut toutefois risquer sa vie sur une route qui ne peut rencontrer, mais qui va dans les deux sens, perdre patience deux ou trois fois contre Google Maps, s’engager dans une rue qui ne peut encore moins rencontrer pour cause de « murets de bétons à deux pouces de l’auto de chaque côté » et prier pour ne pas rencontrer. Ensuite, vous lâchez un grand soupir de soulagement dans le stationnement d’un resto sans savoir si vous êtes au bon endroit. Vous marchez vers l’eau, en vous disant que logiquement, ça va être dans ce coin, et finalement, vous êtes récompensés en voyant ça :

C’est vraiment beau - et vraiment glissant quand la marée est haute, sachez-le. Un village multicolore comme je les aime. Mais ce qu’il y a de bizarre, c’est que les gens y habitent toujours! On passe devant leur porte de garage ouverte, qui donne sur la cuisine où ils sont en train de préparer le repas… Me semble que je ne triperais pas à voir autant de touristes passer devant chez moi. Surtout si ça ne me tente pas de faire le ménage!

On a aussi découvert un petit village – accessible par un passage tout aussi étroit – grâce à mon petit livre sur Athènes et les îles de la Grèce. Une autre très belle surprise!

 

 

Parlons maintenant de notre expédition en bateau. Encore une fois, on est parties avec une tonne d’appréhensions! C’est que c’est la dame de l’hôtel qui nous l’a proposée et réservée. Mais on n’a pas vraiment su dans quoi on s’embarquait. Dans nos têtes, on allait faire un tour de bateau de quatre heures pour voir les côtes qui, selon les photos qu’on avait vues, étaient magnifiques. On se rend donc au point de rencontre et on réalise en faisant la file que tout le monde est en maillot et a son attirail de plage.

Euh, what? On n’a pas nos maillots! Si on se fait juste « dropper » sur une plage pour deux heures, ça va être long en maudit! Alors on se met à pester un peu et à se demander si on ne s’est pas fait avoir dans une attrape-touriste. Pour calmer notre anxiété grandissante, j'ai fait une recherche avec le nom du bateau pour voir de quoi il s’agissait.

Non, on n’arrêtait pas sur une plage pendant deux heures… Mais c’est presque pire! On a jeté l’ancre dans un petit paradis d’eaux transparentes, entourées de rochers tous plus beaux les uns que les autres. Merde! À ce moment, je suis déçue de ne pas avoir mon maillot – surtout que je porte des shorts jeans et des sous-vêtements qui ne peuvent aucunement passer pour un bikini – et déçue de ne pas avoir pensé à apporter ma GoPro. En fait, je ne l’ai pas apportée en voyage, point. Erreur de débutante!

Une fois à cet arrêt paradisiaque, mon amie a décidé de s’y jeter en shorts (qui sécheraient probablement plus vite que les miennes, qui n’auraient juste jamais séché!) et en brassière. Moi? J’ai descendu l’escalier du bateau jusqu’à mes cuisses pour au moins prendre une photo de mes pieds dans l’eau!

Mais peu importe, que je me sois baignée ou non, c’était vraiment, mais vraiment très beau. Jugez-en par vous-mêmes!

Un autre incontournable de Milos est Sarakinko, une plage de sable blanc avec un canyon et une falaise. Que demander de plus?

 

C’est sans oublier les falaises multicolores, visibles seulement de la mer :

 

Alors si on résume, on a payé cher pour l’avion qui nous a menées sur la petite île, on a payé cher pour l’hôtel, on a vendu un rein pour payer la location de la voiture, mais…. Tout ça valait vraiment la peine! 



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