Bon, je n’ai pas commencé par le début avec mes deux derniers blogues, mais eh, c’est mon premier voyage à l’international en deux ans alors je fais ce que je veux, non?
Donc, commençons
par l’arrivée à Athènes. On a pris un vol direct pour éviter toutes
complications. En plus, l’avion à l’aller était pratiquement désert. J’ai pu
réquisitionner une rangée de quatre au grand complet pour dormir quelques
heures. Si la Covid peut avoir quelques avantages, on va les prendre!
Pour notre premier jour à Athènes, nous avons réservé un hôtel près du port de la Pirée en prévision de notre départ du lendemain matin vers Mykonos. Et j'ai constaté deux choses : 1 – C’était une interminable randonnée d’une heure d’autobus au cours de laquelle on a fait appel à des muscles qui avaient oublié leur existence pour maintenir les bagages en place et 2 – il faisait CHAUD et notre point d’arrivée était très loin de l’aéroport en cette canicule écrasante.
Autres points
importants (ou non) :
Évidemment, comme
c’est le cas à chacune de mes présences sur un vol, j’étais tout près d’un
enfant qui crie. Un bébé, ça va, je comprends. Mais un enfant en âge de
comprendre, qui ne pleure pas et qui fait juste crier pendant des heures sans arrêt avec des parents qui ne
font rien? Je n’ai jamais eu la patience pour ça. C’est sûrement le karma qui
me les envoie. Bref, on n’a presque pas dormi dans l’avion et au moment d’attendre
le bus, le fait que tout le monde fume et que le 9 m dont on bénéficie au
Québec n’existe pas ici, était pour le moins irritant.
Aussi, à notre sortie
de l’avion, comme deux touristes égarées qui n’ont pas voyagé depuis longtemps,
on a réalisé qu’on n’avait pas rempli un formulaire supposément obligatoire pour
notre entrée. Le PLF : Passenger locater form. On l'a rempli à la hâte
dans la file pour faire étamper nos passeports, au coût de 74 CAD en espérant
fort qu’il sera utile. Je vais vous épargner les détails et le suspense : ce
n’était pas utile et personne ne nous l’a demandé du voyage.
Donc, après une première soirée à la Pirée où on a assisté à notre premier coucher de soleil mythique en Grèce :
On a pris le traversier pour Mykonos. Environ quatre heures au cours desquelles… j’ai dormi. Parce que c’est ma spécialité sur un traversier, peu importe l’endroit où je me trouve sur le globe. Même par terre au gros soleil. Merci au passager qui a entretenu la conversation avec mon amie pendant mon roupillon et qui m’a en plus prêté un chapeau pour me protéger un peu du soleil.
Parlant du soleil, qui n’est pas mon meilleur ami avec ma peau héritée d’une mère rousse, peau qui passe donc du blanc au rouge peu importe si je mets de la 50 ou pas –, c’est à cause de lui que j’ai eu une chanson de Céline dans la tête tout le long du voyage : Je cherche l’ombre!
Je vous jure, peu importe la minuscule parcelle d’ombre que je trouvais, comme derrière un poteau, j’y allais. Au contraire de mon amie qui vivrait éternellement au soleil.
Quand je parle d'un coucher de soleil mythique, c’est parce qu’il semblerait que c’est en Grèce qu’on y retrouve les plus beaux au monde. Et si je compare mon petit échantillon à tout ce que j’ai vu dans ma vie, j’aurais vraiment tendance à dire que c’est vrai!
Selon les différents blogues qu’on a lus, les plus beaux seraient à Santorini, mais je dois dire que celui-ci à Mykonos est très, très dur à battre!
On peut voir le coucher de soleil gratuitement près de Little Venise (j’y reviendrai) ou encore s’installer dans un des très coûteux restos. Le nôtre exigeait une dépense minimale de 30 euros par personne (mais ça valait le coût pour ma photo parfaite). On a pris une bouteille de mousseux – la moins chère du menu! – qui atteignait ce quota et on a pu profiter de cette vue. Cher, mais ça valait la peine!
Un autre point très populaire est au Boni’s Windmill. On a été chanceuses, comme il y avait peu de touristes, on n’a pas dû jouer du coude pour s’y installer. Parce que ce qu'il y a de spécial avec le soleil en Grèce, c'est qu'il devient complètement rouge avant de se coucher. C'est juste magnifique.
Je ne m’y attendais pas tant, mais Mykonos est vraiment une ville de party. D’ailleurs, on y retrouve une tonne de T-shirts à vendre qui disent que Mykonos est mieux qu’Ibiza! Le statut de « Ville qui ne dort jamais » aurait très bien pu être attribué à celle-ci. Heureusement, notre hôtel, qui était en plein centre-ville, nous offrait aussi toute la tranquillité voulue une fois dans la chambre. Le meilleur des deux mondes ! On a payé cher, mais c’était dans les plus abordables du quartier. On était au Matogianni Hotel et si vous tombez dessus dans vos recherches, je vous le recommande fortement!
Parce que si vous n’êtes pas au centre-ville touristique, les déplacements ne sont vraiment pas évidents. Heureusement, j’ai découvert l’application iMove, un genre d’Uber grec, qu’on a utilisée pour aller à la plage et l’aéroport. Parce que sinon, les taxis ne semblent juste jamais passer par le seul stand à taxi près du port où se trouvent les touristes. Par contre, ce n’est pas donné. Juste pour aller à la plage Agios Sostis, qui ne se faisait pas à pied, ça nous a coûté 35 euros. Même chose pour le retour.
C’est cher payé pour aller juste BRÛLER sur le sable dans mon cas (d'ailleurs, à un moment durant le voyage, j'avais l'air d'une crème glacée napolitaine avec ma peau blanche, rose et brune)! Mais c’était très beau et moins achalandé. Mon amie avait choisi cette plage parce que justement, elle est moins populaire (assurez-vous donc d’avoir tout ce dont vous avez besoin, car à part un vendeur itinérant d’eau – que j’ai encouragé vu que j’aurais pu faire bouillir des pâtes avec la mienne ! – il n’y a rien).
Pour ajouter au pittoresque de cette plage, il y a cette petite église, accessible en souffrant de la montée et du soleil :
Alors voilà, c’est tout pour cette fois sur Mykonos, mais je n’ai pas fini de vous en parler! J’ai juste trop de choses à dire.
Et un bol de tzatzíki à terminer.